Confinement : jour J moins un an...

Bonjour à tous.

Nous sommes confinés depuis le 17 mars 2020 et donc toute randonnée en montagne, même la plus « minuscule », est inenvisageable depuis ce jour-là.
Pour pallier le manque qui en découle, pourquoi ne pas se remémorer, en quelques photos, les randonnées faites les mêmes jours mais un an avant ?
Bien sûr, il va y avoir un petit retard à rattraper au départ. Malheureusement, comme « l’affaire » va probablement durer, nous aurons largement le temps de le rattraper, ce retard.

Nous commençons donc par le 17 mars 2019.

Nous sommes dans le Haut-Couserans, dans le village de Oust, point de rencontre des vallées du Salat et du Garbet.
Notre intention est de rejoindre la Serre de Rapheu, un crête dominant la vallée vers l’est.

Sur le parking, un platane un peu « tourmenté ».



Nous rejoignons assez vite tout les granges de la Serre et le massif du Valier se découvre vers le sud-ouest.





Un peu plus loin, nous apercevons la ferme isolée de la Tire.



Après un longue montée dans un bois de hêtres, nous rejoignons la serre de Rapheu à son extrémité nord-ouest.



De là, le Mont Valier est immanquable : un paysage «  à couper le souffle » comme ils disent à la télé...



Nous remontons la serre jusqu’à son extrémité sud-est.





A partir d’ici, virage à droite et direction la vallée en passant par le hameau de Serres.



La route rejoint Oust après quelques lacets dominant le village.



Voilà, c’est tout pour ce premier jour.

bonjour
Merci Michel !
Tu as raison ! ce retour en arrière nous sera bénéfique !
tes reportages étant toujours aussi bien faits, c'est avec plaisir que nous les découvrirons!
Peu importe quand tu as fait ces marches ! pour nous , elles seront une fenêtre ouverte sur un horizon qui, dans mon cas, est bien différent du mien qui se limite aux maisons du lotissement !

bonjour a tous !!! tres beaux paysages !!! se balader dans cette nature preservée présente de grand risque !! je pense que les bergers ne font manger leur troupeaux qu'une heure par jour perso quand je me ballade , je ne rencontre jamais personne et je n'ai pas changé mes habitudes, ça y est la révolte gronde , cordialement , richard84

bonsoir , magnifique paysage par contre le 19 mars 1919 me parait un peux loin sur certaine photos bonne soirée Piquand 73

Oups, corrigé !
Merci.

mais tu peux continuer ,c 'est toujours beau ces paysages .merci a toi Piquand 73

Bonjour à tous.

Nous sommes le 21 mars 2019 à La Bastide de Sérou, bourg situé à mi-distance entre Saint-Girons et Foix.
La boucle que nous allons parcourir, qui s’appelle « de L’Aujole à la Lèze », va nous conduire sur les rives du lac de Mondely, dans la « haute vallée » de la Lèze, puis nous ramener à
La Bastide en passant par Unjat.
Ici, ce n’est pas vraiment la montagne mais plutôt le piémont : c’est donc un relief de coteaux.
L’itinéraire nous amène d’abord vers le hameau de Aron.



Le Mont Valier dépasse juste la ligne de la crête.



Après Aron, le sentier bascule sur la vallée de la Lèze et descend vers le lac.





Cette retenue a été réalisée pour participer au soutien d’étiage de la Lèze et ainsi permettre l’irrigation de la plaine en aval.





Le sentier quitte maintenant la vallée de la Lèze et se dirige vers Unjat : donc, ça monte.



Rencontre insolite.



Plus loin, nous rejoignons les vestiges des anciennes mines de beauxite (fermées en 1980).



Le site principal n’est pas ici : il se situe sue le Pouech, sommet dominat le village d’Unjat.
On en a parlé sur ce sujet : https://mototracteurs.forumactif.com/t38842-les-merisiers-du-seronnais

Après Unjat, il suffit de rejoindre la vallée de l’Aujole puis la Bastide de Sérou en suivant la voie verte aménagée sur l’ancienne ligne de Saint-Girons à Foix.

La suite demain.

Bonjour
Calme et sérénité....
Les quelques habitants du coin ne doivent pas avoir trop de souci de confinement.
Par contre, ils ne doivent pas avoir de commerce de proximité
(un peu comme ma Maman qui est à 1/2 heure de route du boulanger)
on les envie en ce moment mais le reste du temps c'est eux qui sont confinés dans leur coin, loin de tout.
Toujours merci Michel !

Bonjour à tous.

Nous sommes le 25 mars 2019 au départ de Quié, petite localité jouxtant Tarascon-sur-Ariège.
L’itinéraire prévu doit d’abord de rejoindre le col du Trou puis de partir à droite sur la crête qui rejoint le sommet de Vente Farine.
J’ignore quelle est l’origine de cette appellation : des recherches sur le net n’ont rien donné de probant.
Le plafond est relativement bas en ce début de matinée, ce qui rend les photos un peu ternes.
Après une série de lacets, première encolure avec vue sur le Calamès, un site d’escalade très renommé dans la région.



Un peu plus à droite, le roc de Sédour dominant le village de Surba.





Le col du Trou est rejoint après une sévère montée.
Le sentier part à droite à flanc mais avec des passages sur la crête, ce qui ouvre la vue vers la vallée au nord.



La vallée de l’Ariège avec l’arrivée de la voie rapide sur le rond-point de Tarascon.



Nous voici au sommet. En fait, il n’y a ni vent ni farine en ce lieu...





Nous poursuivons sur la crête en descente jusqu’au col de Campels.
Ensuite, virage à gauche pour rejoindre le plateau de Sandier, bien terne en ce mois de mars car la neige n’a fondu que très récemment. Tellement terne qu’il n’y a aucune photo...
A titre de comparaison, le voici au mois de mai (2013).





Donc, retour au col du Trou est descente sur Quié.
Encore une fois, le Calamès et le Rocher de Batail en arrière plan.



Pour terminer, une vue plongeante sur Tarascon-sur-Ariège.



La suite demain.

MERCI Michel !

Bonjour à tous.

Nous sommes le 29 mars sur le parking du hameau de Barry-d’en-haut, sur le haut du village de Verdun.



Nous nous proposons de monter aux Roches de la Mirouge, la pointe située à l’aplomb du clocher. Cela ne se voit pas, mais le haut de la falaise est plus de 800 m au dessus.



Nommé Quié de Sinsat ou de Lujat, ce massif est une zone naturelle protégée qui abrite de nombreux rapaces : vautours fauves, vautours percnoptères, gypaètes barbus...
C’est aussi un site d’escalade très réputé.
Une vue prise depuis la crête de la Lesse au sud-est :



Nous étions déjà montés là-haut il y a quelques années mais par le côté ouest, depuis Ornolac et en passant par la chapelle de Lujat : https://mototracteurs.forumactif.com/t45932-le-pubis-de-la-vierge
Le parcours d’aujourd’hui, qui aborde le massif par l’est, est plus direct mais aussi plus pentu.
Depuis le parking, il faut rejoindre la D120 puis suivre un balisage qui emprunte soit la route, soit des sentiers qui évitent les longs lacets et ceci, jusqu’à la chapelle de Sourdeign.



Auparavant, nous avons eu quelques vues sur le rocher isolé de Quié Long, en direction du Pic du Han sur la montagne de Tabe.





Pour l’instant, la seule partie visible du Quié de Sinsat.



A partir de la chapelle, il faut trouver le discret sentier qui file vers le haut. Dans sa première partie, il monte tout droit dans un bois et avec une forte pente. Bien plus haut, après deux virages, la pente s’adoucit et on débouche sur un plateau.



A l’extrémité de la jasse, il faut retrouver le sentier venant de Lujat, descendre un peu puis prendre à gauche la sente discrètement balisée qui conduit sur le haut des falaises.
Arrivés là (attention à la chute...), le paysage est grandiose !











Vers le bas...



Notre point de départ.





Il ne reste plus qu’à repartir par le même chemin.
Ceci tombe bien car il arrive un groupe d’une grosse dizaine de personnes et la zone plate en bord de falaise est minuscule. Prudence, prudence...

Le plateau.



Le Quié Long.



La descente raide dans le bois.



Bien plus bas, à l’entrée du village, quelques explications sur les anciennes carrières de Verdun.



Pour terminer, une vue de la magnifique église romane Saint-Blaise : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Blaise_de_Verdun_(Ari%C3%A8ge)



Enfin, pour les plus curieux, la carte Géoportail/IGN du secteur :



La suite demain.

Bonjour à tous.

Ce lundi 1er avril, nous sommes de retour à Barry-d’en-haut. Cette fois, nous allons partir vers l’est, à la conquête du Sarrat des Taychous.
Pour information, « taychou » signifie blaireau en occitan. Pourquoi ce sommet porte-t-il ce nom ? Mystère...

Au départ, les restes de la vieille scierie.





Nous remontons encore une fois le début de la D102 puis nous la quittons pour partir à droite vers le ruisseau des Moulines et enfin encore à droite sur le sentier de Senconac.
Un orry perdu au fond des bois.



Après avoir trouvé sans problème le petit sentier non marqué sur la carte, nous nous élevons tranquillement sur le flanc du sommet de Crousille.
Derrière nous, Senconac et le Pic du Han.



Un peu plus à l’est, la petite église de Caychax en direction du Girabal et du St-Barthélemy.



Nous voici au col qui sépare le sommet de Crousille à droite du Sarrat des Taychous à gauche. Le Quié de Sinsat est là, véritablement impressionnant !



Le secteur de la Mirouge est parfaitement identifiable.



En bas, Barry-d’en-haut (!)



Un peu plus loin, les Cabannes avec le château de Gudanes bien visible.



Le Sarrat des Taychous n’est qu’à quelques minutes du col. Par contre, aucun blaireau en ce lieu !
Il suffit ensuite de descendre le flanc sud du sommet en grande partie ceinturé par d'anciennes terrasses de cultures et où on trouve encore quelques restes de cabanes de pierres.



Le retour se fait par le col Darques.
A l’entrée du bourg, un panneau fournit quelques indications sur un oppidum découvert récemment sur une des « Dents du Quié ».



Les Dents à droite et la Mirouge à gauche.



Pour terminer, la carte Géoportail/IGN du secteur :



La suite demain.

bonsoir
Toujours le même régal à te suivre !!!

a+
JP

Bonjour à tous.

Merci JP !

Vendredi 5 avril : nous nous proposons de faire une petite boucle toujours au dessus de la vallée de l’Ariège, mais un  plus à l’est.
Le programme : départ de Urs, passage par Garanou, Vernaux et Lordat sur la soulane de Luzenac, puis retour par Axiat sur la route des corniches.

L’église romane de Urs construite au XIIe siècle.



Le sentier file vers l’est en s’élevant, nous permettant d’apercevoir Vèbre derrière nous.



Un beau lavoir à Garanou.



En montant vers Vernaux, nous commençons à apercevoir le château de Lordat.



Un peu plus haut, découverte de l’église romane Sainte-Marthe de Vernaux, édifice datant également du XIIe siècle.







Nous approchons de Lordat.



Wikipédia : « Construit sur un piton rocheux au Xe siècle, le château de Lordat fut remanié au XIVe siècle. En 1582, le futur Henri IV donna l'ordre de le démanteler. De fait on ne le détruisit pas, mais on cessa de l'entretenir. Il n'en subsiste aujourd'hui que trois enceintes, une porte et un donjon rectangulaire. Ces vestiges sont classés par les Monuments historiques depuis le 18 septembre 1923. C'est aujourd'hui une propriété privée. »

Au coeur du village, l’église Sainte-Marie.



Il nous faut maintenant rejoindre Axiat et jeter un œil sur sa magnifique église Saint-Julien.





Le retour à Urs se fait par un sentier en balcon offrant de belles vues sur la vallée de l’Ariège.



Comme d’habitude, la carte du secteur.



La suite demain.

bonjour
Dommage que Madame n'aime pas la montagne , alors que j'adore !
même si elle ne peut marcher , au moins on pourrait faire du tourisme dans ces jolis coins.
J'ai essayé dans le Massif des Corbières mais il a fallu rapidement retourner en bord de mer.....
Heureusement, tes reportages me permettent de voyager
a+
JP

Bonjour à tous.

Samedi 13 avril : nous sommes toujours dans la vallée de l’Ariège mais plus bas, en aval de Tarascon-sur-Ariège.
Nous allons partir de Mercus et monter sur le massif de Tabe. Enfin pas très haut, juste au dessus de Croquié sur le belvédère des Brougues, le point de départ pour d’un des itinéraires permettant de rejoindre le Mont Fourcat.

Le sentier monte assez sèchement vers le hameau de Jarnat.
Derrière, difficilement visible entre les arbres, l’église Saint-Louis de Mercus.



Merisiers en fleurs.





Passé Croquié nous devons suivre la route communale goudronnée. Mais nous avons gagné de la hauteur et cela se voit !





Après avoir quitté le goudron dans un lacet, nous montons directement vers les Brougues.
Vu sur le site : « photoariege.com » :
« Les brougues, ce sont les sorcières. Près des Brougues, au col du Traucadou, se trouve une pierre à cupules. Les cupules sont des trous ronds creusés dans la pierre. On pense qu'elle pourrait dater du néolithique mais on n'en connaît pas l'usage. Jusqu'à récemment, au début du XXème siècle, on pratiquait ici des cultes païens et des sorcières y officiaient d'où le nom donné à ce lieu.
Le site des Brougues est un belvédère qui offre une large vue sur la chaîne des Pyrénées et en particulier sur les 3000m du massif du Montcalm. C’est aussi le point de départ pour une randonnée au mont Fourcat. Une aire d'accueil y a été aménagée avec une table d'orientation. En juillet 2007 y a été inauguré un monument en hommage au maquis de Croquié et aux résistants ariégeois. »

Le monument du maquis de Croquié :



Les deux photos suivantes ont été prises en mai 2017.





Pour en savoir plus sur ce monument : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM09002179

La haute montagne en direction du massif de l’Aston.



Sur le retour, passage à proximité d’un orry.



Puis avant d’arriver, une vue sur la vallée de l’Ariège.



Comme d’habitude, la carte du secteur.



La suite le 17 avril.

Bonjour à tous.

Mercredi 17 avril.
Cette fois, nous allons explorer une partie de la vallée de Videssos au départ d’Auzat avec comme objectif la montée au Pic de Risoul.
Haut de 13763 m, ce pic est relativement modeste, mais il constitue un belvédère idéal pour découvrir le pays de Vicdessos.
Au départ, le sentier remonte la rivière en se faufilant entre deux murets de pierres.



Il bifurque ensuite à gauche et monte vers Olbier.
Sur le versant opposé, le village de Saleix.
Ce village doit son nom au trafic de sel qui transitait par le port éponyme, col stratégique séparant le Couserans de la Haute Ariège.



Belle fontaine à l’entrée d’Olbier.



Dans une petite cour.



Avant de rejoindre Goulier, nous allons faire un détour par les vestiges du château de Montréal-de-Sos.



En montant, les fritillaires des Pyrénées sont assez abondantes sur ce sol calcaire.



Les ruines sont assez faciles à atteindre.





Sur ce site de fouilles, les explications sont abondantes.













Sous nos pieds, le village de Vicdessos.







Au cours de la descente, nous passons tout contre des peintures anciennes.





Il faut continuer : retour à Olbier, montée a Goulier où on récupère le GR10 puis montée vers le col de Risoul.



Le pic est juste au dessus du col à quelques minutes à peine. Quel belvédère !







Juste en face, la vallée montant au Port de Lers ; à gauche celle montant au Port de Saleix.



Entre les deux, la redoutable crête de la Serre de Bège qui conduite au Pic de Gréoula et au-delà.



Nous avons parcouru cette crête il y a quelques années et nous en gardons un souvenir « ému » : https://mototracteurs.forumactif.com/t29443-les-randonnees-de-l-ete-2012

Pour finir la boucle, il faut d’abord rejoindre Goulier.



Ensuite prendre la direction de Vicdessos en alternant portions de routes et sentiers. A l'entrée du village, il faut prendre à gauche mais il reste encore un peu de goudron avant de rejoindre Auzat.



La carte du secteur.



La suite le 20 avril.

Bonjour
Magnifiques paysages printaniers !!!

Bonjour à tous.

Samedi 20 avril.

Départ depuis Alliat, un village plus en aval dans la vallée du Vicdessos et tout proche de Niaux célèbre pour sa grotte préhistorique.
Wikipédia : « La grotte de Niaux est une grotte ornée du Paléolithique supérieur ayant livré de nombreuses figurations pariétales magdaléniennes. Elle est située en France, en région Occitanie, dans le département de l'Ariège, sur la commune de Niaux, et s'ouvre à mi-pente dans la vallée de Vicdessos. Elle fait partie du réseau de grottes ornées de la chaîne pyrénéo-cantabrique. »

A Alliat se trouve aussi un site archéologique : la Grotte de la Vache, une des premières grottes fouillées en Ariège (1866).
Wikipédia : « La grotte de la Vache, petite grotte située sur la commune d'Alliat en Ariège, est un site archéologique du Paléolithique supérieur qui a livré des vestiges et des œuvres d'art mobilier du Magdalénien. »

Pour notre part, nous suivons le sentier balisé qui remonte la vallée du ruisseau de la Grange en direction de Génat.





Dans le village est exposé un ancien manège à vaches : il a été sauvé de la démolition mais il est en grande partie détérioré et donc non opérationnel.











Notre itinéraire se poursuit ensuite vers la cabane du Pla de Faradu. Le sentier étant entièrement en forêt, il n’y a aucune vue et donc pas de photo.
Une fois récupéré une bonne piste, c’est la redescente sur Génat avec son église Saint-Pierre.





Puis sur Alliat.
De l’autre côté de la vallée du Vicdessos, l’entrée de la grotte de Niaux.



Ainsi que le château d’Arquizat.



La carte du secteur.



La suite le 28 avril.

bonjour
Toujours sympa de revoir ce manège que tu nous avais déjà montré!
et la grotte, on dirait une entrée de tunnel !!!! tu l'as visitée?

MERCI Michel pour les suites!
a+
JP

Bonjour JP.

J'ai honte de répondre non : je n'ai pas visité la grotte de Niaux !
Juste une reproduction partielle de panneaux ornés qui se trouve au Parc de la Préhistoire de Tarascon-sur-Ariège.

A bientôt.

bonsoir
Apparemment, il y a des peintures rupestres :



a+
JP

Oui, cette grotte est célèbre pour ses peintures.
Wikipédia :
" La grotte de Niaux renferme un très riche art pariétal incluant la plupart des espèces propres à la faune préhistorique du massif des Pyrénées. Les animaux sont peints la plupart du temps avec une matière noire, dont l'origine identifiée est le charbon de bois ou le dioxyde de manganèse, quelquefois avec une matière rouge obtenue à partir d'hématite broyée.
La salle principale, qui regroupe les représentations animales les plus spectaculaires, est appelée le « Salon noir ». La grotte a également livré des signes tels que des points ou des traits de couleur rouge et noire, soit isolés sur les parois, soit associés aux représentations d'animaux. L'âge des peintures du Salon noir contenant du charbon de bois a été estimé à 13 000 ans par datation au carbone 14.
Le bestiaire représenté comprend principalement des bisons (54), des chevaux (29), des bouquetins (15) ainsi que des cerfs et même des poissons6. La morphologie des chevaux évoque celle du pottok actuel, cheval endémique des Pyrénées, encore présent au Pays basque. La présence d'un tracé esquissant une belette mérite d'être souligné, tant cet animal est rarement représenté dans l'art pariétal magdalénien. "

Par ailleurs, les visites sont très réglementées. Ils faut absolument réserver et comme c'est "blindé", il faut s'y prendre longtemps à l'avance.

" La grotte de Niaux est ouverte au public. Les visites, systématiquement conduites par un guide, se font dans le respect de règles précises afin d'assurer la conservation des œuvres pariétales, par petits groupes de 25 personnes au maximum.
Il n'y a pas de système d'éclairage permanent installé dans la grotte. Chaque groupe s'éclaire donc à l'aide de lampes électriques portatives, sur un parcours de 800 mètres, jusqu'au « Salon noir » qui renferme la majorité des peintures visibles. En 2018, une nouvelle salle ouvre à la visite, mais elle est réservée à 12 personnes à la fois et seulement une fois par mois.
L'autre partie ornée de la grotte, appelée réseau Clastres, n'est pas ouverte à la visite.
La visite emprunte des passages étroits et s'effectue sur le même sol que les Magdaléniens parcouraient, sur la majeure partie du parcours. "

A bientôt.

Bonjour à tous.

Dimanche 28 avril.

Huit jours plus tard, nous voici de retour dans le même secteur du Sabarthès.
Comme la boucle prévue est assez longue, nous nous garons plus haut sur la route reliant Alliat à Génat, exactement à l’embranchement de la piste conduisant à la Grangette.
Aujourd’hui, le plafond est bas et le col de Lastris que nous devons  rejoindre est pris dans les nuages.



Passé la ferme de la Grangette d’en bas, nous sommes en face les falaises de Génat, un site d’escalade célèbre pour la difficulté technique de ses voies.



Après une belle montée en forêt, nous filons vers le col de la Bène. Celui de Lastris maintenant dégagé est derrière nous.



Nous voici donc au col de la Bène à un peu plus de 1220 m.
Notre objectif est 200 m plus haut mais il doit pouvoir être rejoint sans difficulté par un sentier en balcon contournant le cirque de la Grangette.
Les nuages ne sont pas très loin du col sur la crête du Courtal Terrous.



Le sentier est effectivement agréable et les vues intéressantes.
Génat.



La cuvette de la Grangette.





Nous voici arrivés. En face, le col de la Bène d’où nous venons.



Dans le lointain, les sommets du massif de l’Aston.



De l’autre côté, vers le nord-ouest, la crête reliant le sommet de Mentiès au Cap de la Dosse.



Le col de Lastris est le point le plus haut de la boucle. Pour rentrer, nous basculons sur le versant ouest de la cime d’Amont dans le bois des Taillades et tentons de rejoindre le col du Pla de Faradu.
Les sentiers sont discrets et le col peu marqué mais nous retrouvons notre cible : la cabane du Pla de Faradu. Elle est complètement isolée et apparemment plus utilisée car la prairie d’estive a disparu, envahie par la végétation.



Pour rejoindre Génat, nous choisissons de passer par la cabane du Riou et là aussi, les sentiers sont discrets.
A la sortie de la forêt, sous le col des Campels, une belle vue sur le massif de Tabe : le sommet de l’Estagnole, le pic du Han, le pic Galinat, le pic de Girabal et à peine visible juste derrière, le pic de St-Barthélemy.



Voilà, finir la descente vers Génat puis rejoindre la voiture n’est plus qu’une formalité...

La carte du secteur.



La suite le 1er mai.