Bonjour à tous.
Par son allocution de ce mercredi soir, notre Président nous a sortis avec violence de notre torpeur automnale.
Nous avions bien prévu de repartir en montagne mais rien ne pressait. Avec la séquence de beau temps prévue dans le sud, nous comptions attendre que la neige remonte suffisamment et que les sentiers perdent un peu de leur humidité.
Mais là, après cette annonce brutale, il y a urgence : nous n’avons plus qu’un jour pour faire la dernière randonnée avec d’être (re)confinés.
Donc, ce jeudi matin, départ à la première heure en direction de la vallée du Biros dans le Couserans.
Passage par St Girons, Castillon-en-Couserans, les Bordes-sur-Lez, Bonac et Sentein.
Avant d’arriver tout au fond de la vallée, nous quittons la route départementale pour prendre à droite une piste montante qui dessert plusieurs hameaux dont Mourtis et Jos.
Nous posons la voiture à l’embranchement de Mourtis et prenons la longue piste qui va nous rapprocher du modeste sommet que nous convoitons : le Tuc de la Core de Léat (1703 m).
Les couleurs d’automne sont bien là !
A la large piste a succédé un sentier pentu qui a nous a amenés au col de Nabias à plus de 1500 m d’altitude.
Pour gagner le sommet , il faut maintenant partir sur la crête à droite.
Il n’y a aucun sentier et, ici aussi, la pente est sévère !
Bien que d’altitude modeste, ce sommet n’est pas facile à rejoindre. A la forte pente de la forêt succède une longue crête très effilée car constituée de minces lames de schiste verticales.
De là où nous sommes, nous dominons l’hélicoptère qui fait des allers retours vers l’étang ou le refuge d’Araing.
Parcourir cette arête peut être dangereux par temps humide. Et aujourd’hui le sol l’est particulièrement, humide...
A force d’avancer avec prudence, nous arrivons au bout.
Devant nous, s’ouvre la vallée de l’Isard avec le pic de Pièlé de Mil au fond.
Zoom sur la chapelle de l’Isard.
Nous dominons également la vallée qui remonte vers l’étang d’Araing ainsi que, en bas à gauche, les cols de Léat, Déjouts et des Cos où nous allons passer pour rentrer.
L’arête nord du pic de l’Har.
Loin vers le sud-est, la silhouette caractéristique du Mont Valier.
Nous faisons maintenant demi tour en évitant l’arête par le flanc gauche puis nous plongeons dans la forêt de hêtres.
Après le col de Nabias, nous suivons un sentier en balcon en direction de celui de Léat.
La vue juste avant d’y arriver : la dent du Pic de la Mède et le Tuc de Bouc au fond.
Au col, nous sommes face au pic de Paumade.
La vallée de l’Isard.
Du côté opposé, la panorama s’étend de la Mail de Bulard à droite au Mont Valier à gauche.
Après avoir contourné le Cap des Tucs par le nord ouest, nous arrivons au col de Déjouts.
Celui-là, vous le connaissez !
Un contournement par le sud-est et nous voici au col des Cos avec ses deux cabanes : une est réservée au berger et l’autre aux randonneurs.
Une dernière vue sur « notre » sommet.
Il nous suffit maintenant de suivre le sentier balisé qui descend vers Eylie. Nous l’abandonnons un peu plus bas pour filer, de grange en grange, directement vers le bas de la vallée en espérant rejoindre Mourtis.
Après quelques hésitations et probablement pas le meilleur choix des vagues sentiers à emprunter dans les prés et la forêt, nous arrivons directement sur le hameau.
La voiture est toute proche, donc tout va bien.
Voilà, il ne nous reste plus qu’à nous confiner pour de bon...
A bientôt.