Bonjour à tous.
Modeste sommet d’avant chaîne, le pic de Cagire constitue cependant un magnifique belvédère sur la plaine commingeoise.
Comme déjà indiqué dans un précédent reportage, il y a plusieurs façons de gravir ce sommet.
La voie classique, la plus rapide, monte par le nord depuis le parking de la route forestière de la Gouage (960 m), au dessus de Juzet-d’Izaut. On peut aussi partir directement du village : cela ajoute 380 m de dénivelée.
Deux autres voies existent en partant du col de Menté : soit en prenant la route forestière de Soulan, puis en passant par les cabanes de Larreix, le col de Pas de l’Âne et le sommet de Pique Poque ; soit en passant par la cabane de l’Escalette, le sommet des Parets et le col du Pas de l’Âne. Ces deux itinéraires peuvent se faire en aller-retour ou bien en boucle.
Un autre itinéraire plus confidentiel permet de faire une belle boucle : il faut démarrer de Juzet d’Izaut et, à partir du col de Buret, suivre le GR de pays dit des « Trois Vallées » qui parcours en balcon le flanc gauche du massif jusqu’aux cabanes de Larreix. La suite est classique : montée au Cagire par Pique Poque et retour à Juzet d’Izaut par la voie normale. Nous avons effectué cette boucle en 2019.
Enfin, il y existe un autre itinéraire, encore plus confidentiel que le précédent, qui est l’objet de ce sujet.
Le départ a lieu au Pont de l’Oule, au creux de la vallée du Ger et juste au pied du col de Portet d’Aspet. Un col bien connu des cyclistes pour sa pente redoutable.
Le sentier, qui monte modérément dans la forêt, est en fait une portion du GR de pays des Trois Vallées.
La montée est progressive et promet donc d’être longue.
Une trouée laisse entrevoir la vallée.
De plus haut, d’autres trouées nous permettent d’apercevoir le pic de Cagire, objectif du jour.
Après un long cheminement à flanc, le sentier débouche sur une piste d’exploitation qui finit par arriver au petit col d’Aillos.
Juste au dessus, nous coupons la route forestière du Cagire et entamons une longue portion presque rectiligne qui va nous amener aux cabanes de Larreix.
Au passage, une vue sur la station du Mourtis.
Les voici enfin, ces cabanes !
Nous sommes maintenant sur l’itinéraire qui vient du col de Menté. Il ne reste plus beaucoup de distance à faire mais la pente devient nettement plus sévère.
Le premier objectif est le col du Pas de l’Äne.
Après un passage bien pentu dans la forêt, nous débouchons dans l’estive juste sous le col.
Du col, un regard vers l’arrière.
Un autre vers l’avant en direction des falaises du pic du Gar.
A gauche, nous avons le sentier qui descend du sommet des Parets.
Pour nous, c’est à droite. Il nous faut remonter la crête qui conduit au sommet de Pique Poque.
L’affichage officiel indique qu’il faut encore une heure pour arriver au Cagire. Nous verrons bien...
Nous entamons donc la montée et le col s’éloigne vite.
Enfin, pas tant que ça !
Vers l’arrière, le sommet des Parets à droite et le pic de l’Escalette à gauche.
Après un petit replat, le sommet est en vue.
Vers l’arrière, une belle vue sur le massif de la Maladetta en arrière plan du pic de l’Escalette.
Nous rencontrons la première personne de la journée (alors que nous marchons depuis 4 heures !) et c’est l’occasion d’échanger nos impressions.
Le sommet est tout proche et le final est maintenant débonnaire.
La vue est splendide sur la plaine commingeoise, même si une petite brume de chaleur gêne un peu la visibilité.
Le pic de Cagire est droit devant, à peine plus haut. Mais avant, il faut perdre un peu d’altitude...
Une vingtaine de minutes plus tard, nous sommes au Cagire.
Le col de Portet d’Aspet, porte d’entrée dans le Couserans.
En direction de la Maladetta.
Le pic du Gar et le pic du Midi de Bigorre au loin.
Après avoir bien discuté avec un jeune trailer, nous prenons le chemin du retour.
Cette fois, nous contournons le sommet de Pique Poque en suivant un sentier à flanc.
A proximité du col, nous avons la vue sur le sentier qui y monte et sur le groupe qui y est en plein effort.
Plus bas, un troupeau de moutons s’est installé à proximité des cabanes de Larreix et notre sentier passe juste au milieu.
Il nous faut alors « négocier » avec un chien Patou pas commode du tout. Le berger, heureusement présent dans sa cabane, sert d’intermédiaire conciliateur et nous passons sans problème.
Nous entamons maintenant le long cheminement qui va nous ramener au pont de l’Oule.
Au passage, des vues sur quelques sommets du Couserans : Cap de Gauch, pic de la Calabasse...
Enfin, nous rejoignons le pont.
Finalement, le chemin du retour nous aura paru aussi long que celui de l’aller.
Bizarre, non ?
A bientôt.