Le printemps est revenu...

Bonjour à tous.

Tant pis pour vous, je me lance dans le 3ème épisode de la saga du printemps. Il faut dire que nous l’avons attendu avec beaucoup d’impatience, ce printemps 2012.

La pénurie d’eau étant très importante, il n’y aura que très peu, sinon pas du tout, de fleurs de tulipes sauvages (tulipes de l’Ecluse) : elles ont carrément séché sur pied.

Comme le veut la tradition, la « saison » commence par une balade sur la Quère de Montfa en direction du dolmen de Brillaud et des champs de narcisses qui se trouvent à proximité.
Dès le départ, ce sont des parterres d’Hépatiques nobles, fleurs caractéristiques des sols calcaires. Elles se déclinent en 3 teintes : blanches, roses et violettes.







Du haut de la falaise, la vue sur la plaine est bien dégagée.







Dans les arbres, on aperçoit la chapelle de Notre-Dame de Montaut.



Le but est atteint : le dolmen de Brillaud.







Le champ de narcisses est assez décevant : les plantes sont peu nombreuses et la floraison est déjà très avancée. Dommage !









Sur le retour, une aire de repos bien aménagée nous tend les bras. Malheureusement, le mobilier a subi les outrages du (mauvais) temps.



Pour finir, la « signature » de Claudius de Cap Blanc, le grand affabulateur du Mas d’Azil.



Pour en savoir plus : http://www.affabuloscope.fr/

A bientôt.

Bonjour à tous.

Cette année, on remarque une très belle floraison au niveau des pruneliers, pruniers sauvages et frutiers, ce qui rend les haies particulièrement esthétiques.

















A bientôt.

Bien jolies toutes ces images, Merci

Bonsoir,
Merci Michel pour cette bonne bouffée d'air pur. A bientôt (dans le sud) J.F

Bonsoir Michel. Tes ballades me font toujours plaisir.
A bientôt, Didier.

Bonjour à tous.

Aujourd’hui, une balade incontournable dans le Volvestre : le tour des « Cavernes du Volp ».

Le départ se fait dans le village de Montesquieu-Avantès, petite commune de l’Ariège qui abrite les 3 grottes.
C’est sûr, le printemps est là car les fleurs sont partout et en nombre.



Nous passons à proximité du Pujol, siège de l'association Louis Bégouën dont l'objet est la propriété, la conservation et l'étude des Cavernes du Volp. Là se trouve un bâtiment qui abrite un dépôt de fouilles, des laboratoires et une bibliothèque spécialisée ouverts aux chercheurs.

Après un petit parcours en forêt, nous arrivons devant la grotte des Trois-Frères qui est fermée pour assurer la conservation de ses gravures (dont le célèbre sorcier à la fois homme et animal).



Un peu plus loin, c’est la perte du Volp. L’entrée de la grotte d’Enlène est juste au dessus.





Maintenant, nous repartons plus d’un km vers l’ouest, en direction de la résurgence de la rivière.







L’entrée de la grotte du Tuc d’Audoubert, la plus grande des 3, se situe à 80 m d’ici en remontant le lit du Volp. C’est à la fois une grotte d’habitation et un sanctuaire et elle est célèbre par ses bisons d’argile moulés il y a 14000 ans.



Nous avons également trouvé beaucoup de fleurs printanières sur ce parcours.
La Cardamine des prés (Cardamine pratensis)



L’Anémone des bois ou Anémone sylvie (Anemone nemerosa)



Le Corydale à bulbe plein (Corydalis solida)



La Jacinthe des bois (Hyacinthus non-scripta)



Voilà, c’est tout.
Pour en savoir plus sur les « Cavernes du Volp » : http://cavernesduvolp.com/

A bientôt.

Bonsoir,

Quel plaisir de retrouver tes ballades ! Tu es le meilleur ambassadeur de l'Ariège !

Amicalement,

Christian

Re,
Bien que très poétiques.....ces balades ne sont pas des ballades.....

Vive le Printemps...amicalement Claude.

Bonjour à tous.

Hier jeudi, encore une balade dans le Volvestre, juste avant que la pluie n’arrive.
Bien sûr, beaucoup de fleurs tout au long du parcours.

Le Polygala commun (Polygala vulgaris).





Il existe aussi en rose.



La Violette des bois (Viola reichenbachiana).



La Primevère à grandes fleurs ou acaule (Primula vulgaris)



Les cerisiers et merisiers sont aussi en pleine floraison.



Même de loin, ils sont facilement reconnaissables aux milieu des bois.



Au loin, le château de Poudelay qui est ancienne verrerie.



Le vieux puits de la ferme de La Fitte (de 1888 selon le panneau).



Sur la fin du parcours, une petite cascade. Elle est peu connue mais ne manque pas de charme.







Un peu plus loin, sur les sols humides en bordure du Volp, ce sont d’immenses parterres de petites Pervenches (Vinca minor).





Enfin, juste avant d’arriver à la maison, un arrêt sur la station des tulipes de l’Ecluse à la recherche des rares pieds qui ont bien voulu fleurir cette année.



A bientôt.

Bonjour à tous.

Le beau temps n’est pas franchement installé et la neige est encore basse en montagne, mais tant pis, nous y allons !
Direction la commune d’Ercé, dans la vallée des montreurs d’ours. Et plus particulièrement le hameau de Cominac.
Ici, on trouve une concentration de granges à l’architecture particulière : à pas d’oiseaux ou à pignons à redents. Les pignons de ces granges comportent des gradins formés par des dalles de schiste. Ces « peyrous » (mot patois) servaient à protéger le toit de chaume. La culture de seigle et de blé ayant disparu, les toits sont maintenant couverts d'ardoises ou pire, de tôles ondulées. De plus, beaucoup sont devenues des résidences secondaires et ont été réaménagées avec, comme conséquence, la disparition de ces fameux pignons.
Mais enfin, en s’éloignant de la route départementale et du centre du hameau, on en découvre encore qui ont gardé de leur authenticité. Hormis, bien sûr, le matériau de couverture.







On en trouve même perdues en pleine forêt.







La boucle que nous effectuons se déroule exclusivement en forêt. Donc assez peu de paysages, mais des fleurs de sous-bois

La Violette des rochers (Viola rupestra).



L’Hépatique noble (Anemone hepatica)



L’Oxalis des bois (Oxalis acetosella)



Après les dernières pluies, le sentier est très humide (glissades garanties) et les petits cours d’eau coulent beaucoup



Plus loin, la vue se dégage sur le village d’Aleu avec, au fond, le col d’Ayens et les hameaux de la commune de Soulan.





Une belle fontaine perdue au milieu de la hêtraie.



Aleu sous un autre angle.



Bientôt nous arrivons en crête, ce qui permet enfin de découvrir le massif du Valier .



Suit une longue descente qui nous amène vers le vallon du Régudé en passant par le hameau ruiné d’Aliou.





Juste à côté, une rencontre insolite : un Mc-Cormick Utility également en mauvaise posture…



Le sentier pas mal boueux longe le ruisseau du Régudé en se faufilant sous les arbres déracinés par les intempéries. Après ce tronçon assez difficile à négocier, long à souhait et sans aucun repère, notre chemin finit par quitter enfin le vallon et monter sèchement à gauche en direction du Pas de Sausech.
Maintenant, nous avons Cominac droit devant nous et à nouveau la vue sur la haute chaîne.



Le Cap de Bouirex.



Le Tuc de l’Adosse



Voilà, il ne reste plus qu’à remonter la Serre de Rapheu : elle va nous ramener à Cominac et aux granges à pas d’oiseaux.



A bientôt.

+1 Merci pour ce bon et beau moment

Bonjour à tous.

Même si nous l’avons déjà fait il y a 2 ans, aujourd’hui nous rendons au visite aux falaises et au plateau de Sourroque. Juste pour changer un peu, en plus des falaises et du plateau supérieur, notre boucle explorera aussi la partie sud du massif.

Départ du hameau de La Rivière, sous le village d’Alos.
Très vite le chemin quitte le fond de la vallée et l‘horizon commence à se dégager.
Alos et le Cap de Bouirex en arrière plan.







Une fois le hameau d’Atès dépassé, l’itinéraire s’incurve vers le nord-ouest et les chose se gâtent : il fait déjà chaud, la pente est sévère, le sentier devient aléatoire et même carrément barré par endroits. Les troncs d’arbres abattus par les fortes chutes de neige du 5 mai 2010 sont toujours là, en travers du chemin. Il faut passer sous les troncs, ou bien dessus, ou bien encore contourner l’obstacle. Bref, un galère…
Enfin, nous finissons par traverser la zone de turbulences et nous rejoignons le sentier qui vient de la « Fount de Regalat » au nord. Alors qu’il était fortement encombré d’arbres en 2010, ce sentier est maintenant parfaitement dégagé. Il faut rendre hommages aux hommes (forestiers ou bénévoles ?) qui ont fait ce travail ingrat et pénible.
Du coup, l’accès aux pieds des falaises de Sourroque devient bien plus facile.
La pente est dure, mais qu’est-ce que c’est beau !







Plus haut, une main courante nous aide à remonter le couloir terminal.





La sortie n’est plus très loin.



Une vue sur St Girons, juste avant de déboucher sur le plateau.



Un virage à gauche et nous voici sur le plateau supérieur de Sourroque. Ici, c’est le royaume exclusif du hêtre : il règne sans partage dans ce secteur.
Ce massif calcaire offre aussi des curiosités géologiques : c’est une succession de dolines, clots, dépressions et gouffres.







Heureusement que le cheminement est bien tracé dans ce bois immense, sinon nous serions assurés de nous perdre.
Juste avant d’arriver à la « Table des Quatre Seigneurs », nous prenons à gauche le sentier qui va nous ramener au col de Portech : de toutes façons, il est trop tôt pour manger…
Toujours des hêtres et des dépressions.



Finalement, nous atteignons la lisière de la forêt et le Cap de Bouirex se découvre à nouveau.



Vers le sud-est, c’est Alos avec le petit col de Catchaudégué au dessus.



Il faut continuer à descendre jusqu’à apercevoir le col de Portech : il est encore bas !





Vers le nord, c’est la vallée qui descend vers Moulis.





Dans la descente, sur un espace bien dégagé, nous rencontrons de nombreuses gentianes : c'est la Gentiane bleue ou Gentiane de L’Ecluse (Gentiana clusii).



Une fois le col de Portech atteint, il suffit de prendre à gauche pour rejoindre La Rivière encore 300 m plus bas.
Le bas du parcours emprunte un joli chemin de buis.



Le hameau est en vue : c’est la fin du voyage..



A bientôt.

De très belles images
Merci

Bonjour à tous.

Dans les Cévennes méridionales, juste à la sortie des gorges de l’Hérault, se trouve la cité médiévale de St Guilhem le Désert.
C’est le lieu de notre randonnée.

Le village à lui seul mériterait une visite. Cependant, bien que nous soyons hors saison et avant le pont du l’Ascension, les touristes sont déjà très nombreux. Nous préférons donc nous éloigner de la foule pour emprunter le chemin de St Jacques de Compostelle qui descend du Larzac. Il s’agit de l’itinéraire « Via Tolosana » qui part d’Arles et passe par Toulouse. Le sentier surplombe le cirque de l’Infernet ou « Cirque du Bout du Monde » tout en restant au pied de vertigineuses falaises.





Nous commençons à nous élever mais, derrière nous, le village est invisible, caché par les petites falaises. Sur le piton rocheux, sur l’arrière plan et au dessus de l’arbre, on devine les ruines du Château du Géant.







Le sentier se poursuit en balcon.







Voici le bout du cirque du Bout du Monde.





Sur la gauche, on aperçoit ce qui pourrait être l’entrée d’un édifice.



Au dessus, une tour carrée.



Un regard vers l’arrière.







En fait, l’arche cintrée aperçue de loin n’est pas le linteau d’un portail. Seulement le mur de soutènement du sentier ! Cette construction de l’extrême date du XVIII° siècle.





Maintenant, le cirque est derrière nous et c’est la garrigue qui commence. Au fond, le Mont St-Baudille.



Quelques fleurs typiquement méditerranéennes.
La Saponaire de Montpellier (Saponaria ocymoïdes) :



La Limodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum) :



Le Géranium sanguin (Geranium sanguineum)



Après avoir franchi un petit col, nous nous retrouvons sur le versant sud.



Les effets de l’érosion sont bien visibles.



Plus bas, c’est l’ermitage de Notre Dame de Lieu Plaisant. D’après les panneaux invitant au calme et à la méditation, il semblerait qu’un ermite vive encore en ces lieux.



Le sentier descend en serpentant dans la garrigue. Bientôt le château est en vue.







Le village est juste dessous.



A droite, le cirque de l’Infernet.





Une ruelle déserte juste avant de déboucher sur la place principale et ses touristes.



En effet, rien n’est facilement photographiable dans le cœur du village tellement il y a du monde : ni l’abbaye de Gellone , ni le superbe platane (de 1855) qui trône au centre de la place de la Liberté...
Ces 2 photos ont donc été trouvée sur le net :





A bientôt.

Bonjour à tous.

Deuxième jour dans les basses Cévennes aux confins de l’Hérault et du Gard pour une randonnée entre Ganges et Sumène, de part et d’autre de la vallée du Rieutord.
Dès le départ, le chemin s’élève au dessus de Ganges en longeant de superbes propriétés.





La ville se découvre au dessus des oliviers.





Beaucoup plus loin, perdue au milieu des bois, une immense bâtisse en ruine.



Le chemin continue sous les chênes verts et les arbousiers.



Le sentier passe maintenant en balcon au dessus de la vallée sous la protection de rochers.





Cette partie du parcours ne présente aucune difficulté. Il en sera autrement tout à l’heure, sur le versant opposé, lorsqu'il faudra atteindre le Ranc de Banes.
Un fois la piste des Jumeaux dépassée, on aperçoit déjà Sumène.



Le vallon abrite de magnifiques mazets ainsi que des terrassiers parfaitement entretenus.





Une vue de Sumène depuis le pont sur le Rieutord.



Voilà, la première partie est faite. Le sentier longe maintenant l’ancienne voie ferrée sur quelques centaines de mètre.



Bientôt, il vire à gauche et monte sèchement en direction des falaises.
La prise de hauteur très rapide permet de voir la vallée et la crête parcourue le matin.



Sumène de plus en plus basse.



Mais les falaises sont là, apparemment infranchissables.





Le sentier trouve un passage dans un petit couloir pentu, ce qui permet de passer l’obstacle.





Les falaises sont maintenant invisibles sous nos pieds mais le sommet est encore loin.
Dans le lointain, vers le nord, c’est le Mont Aigoual avec ses grandes antennes et sa station météo.





Pour atteindre le Ranc de Banes, il faut encore faire un petit aller-retour. Sumène est juste dessous.



Le sommet est là-haut, maintenant plus très loin.



Voilà, nous y sommes. Un tour d’horizon avant de redescendre à la bifurcation.









Une fois l’embranchement des sentiers dépassé, le retour en direction de Ganges va se faire par les crêtes.



Sumène s’éloigne vers le nord.



Au second plan, la zone de montée et le sommet juste au dessus de la ville.



Ce secteur est parsemé de trous et de grottes. Ce que nos n’avions pas prévu, c’est que notre sentier pénètre dans l’une d’elle (Baume Clauside). Pas rassurant sans la moindre lampe, mais nous ne pouvons pas y échapper...





En avançant à tâtons, nous apercevons vite la lueur de la sortie. Ouf, ce n’était pas long !





Il faut encore suivre les dernières falaises puis descendre jusqu’à rejoindre le Pont des Chèvres tout en bas.



Ensuite, ce sera le retour sur Ganges en longeant la départementale.

Notre itinéraire du matin est passé à proximité d’anciennes mines (fer, plomb et zinc), mais en restant bien au dessus : nous les avons donc délaissées.
En fouillant sur le net, j’ai découvert quelques photos du secteur. Voici ce que l’on peut voir au pied d’une ancienne tour de calcination :





Il nous faudra absolument revenir.
Nous pourrons ainsi ramener, sinon le moteur, du moins queqlues photos plus explicites.

A bientôt.

Bonjour à tous,

encore une fois, merci Michel pour ces magnifiques photos,
cadrées comme il se doit et commentées avec poésie,
content de revoir le Mont Aigoual !
cordialement,
Michel

Bonsoir

Dis donc, Michel, tu ne te fous pas de nous des fois, avec cette histoire de moteur....?

ON VEUT DES PHOTOS

A bientôt

Bonjour,

Très belle balade, il ne reste pas grand chose du gardner



a+

Salut JRémi.

Je ne me fous pas de vous, promis !

Nous n'avons pas vu ce moteur "pour de vrai" et il nous faut donc revenir dans le secteur.
J'essaierai alors de la ramener dans le sac à dos.
Si je peux le descendre jusqu’à la route départementale, il ne restera plus qu’à le charger dans le coffre !

A bientôt.

Bonsoir

Je sais que tu es croyant (en ferraille), Michel, et comme la foi déplace les montagnes, je ne me fais aucun souci quant à ta capacité de transport à dos d'homme...

Bon courage quand même!

Amicalement

Bonjour à tous.

Aujourd’hui, nous rendons visite à la vallée de la Bellongue, dans le Couserans. Notre randonnée va nous amener sur la crête de Cornudère qui marque la limite entre l’Ariège et la Haute-Garonne.
L’itinéraire démarre à St-Jean du Castillonnais et passe par Galey, village de moyenne montagne au charme certain.











En montant, la haute montagne se montre. D'abord, le Pic de la Calabasse.



Notre itinéraire se poursuit en sous-bois et on rencontre des granges encore bien conservées.





Au sortir de la forêt, la crête n’est plus très loin : la cabane de Cornudère est en vue.



Juste à côté, la grande doline du Trou de l’Eglise. Je pense qu’il n’a jamais dû y avoir ni édifice religieux ni ecclésiastique dans ce « trou perdu »...





Une fois sur la crête, nous laissons le Tuc de Tucol derrière nous, vers l’ouest.



Le sommet de Cornudère est maintenant tout proche.



Vers le nord, c’est la Haute-Garonne. Les villages de la plaine ou de la basse montagne sont à nos pieds : Arbas, Herran, Fougaron…







Avant de redescendre dans la vallée de la Bellongue, du côté sud, nous suivons la crête jusqu’au col de la Croix de Guéret. Aucun point de vue car, après la descente raide qui suit le sommet, la forêt de hêtres est discontinue.



Pour ce qui est des fleurs, nous avons trouvé beaucoup de Gentianes de Clusius (Gentiana clusii) sur la crête dénudée de Cornudère.





Mais surtout, une espèce qui serait endémique des Pyrénées et que nous n’avions pas encore aperçue (nous ne nous sommes sûrement jamais trouvés au bon endroit et au bon moment). Il s’agit de la Fritillaire noire ou Fritillaire des Pyrénées (Fritillaria nigra). A l’inverse de sa cousine de la plaine (Fritillaire pintade) qui aime les prés humides en bordure de rivière, celle-ci préfère les prairies rocailleuses sur sol calcaire entre 500 et 2000m.





A bientôt.

salut Michel magnifique ta région mais ç’a monte et ç’a descend mais bon on aime son pays et c'est l'important

bon weekend de pentecôte

Bonjour à tous.

Le Pic de Cagire est un beau sommet d’avant chaîne, le premier à se détacher de la ligne de crêtes lorsque l’on descend de Toulouse pour rejoindre le sud du département.
Bien qu’il soit d’une altitude relativement modeste (1912 m), il jouit d’un certain prestige car, dominant la plaine de la Garonne et plus particulièrement la région de St-Gaudens, il constitue un point de repère que l’on ne peut pas manquer.
Vous l’aurez compris : c’est le sommet des Saint-Gaudinois et il n’est pas question de le leur voler ! J’espère qu’Olivier ne va pas démentir…

Le voici vu des coteaux du Volvestre.



Il y a plusieurs façons d’accéder à ce sommet. La voie classique monte par le nord depuis le parking de la route forestière de la Gouage (960 m), au dessus de Juzet-d’Izaut. On peut aussi partir directement du village : cela ajoute 380 m de dénivelée.
D’autres voies existent en partant du col de Menté (cher aux cyclistes) et notamment une qui offre très vite des beaux points de vue, en particulier sur les hauts sommets du luchonnais et du Couserans. Elle consiste à monter au Pic de L’Escalette, passer par le Sommet des Parets, celui de Pique Poque et enfin arriver au Cagire. Cet itinéraire permet en plus de faire une boucle en descendant vers le refuge de Larreix à partir du col du Pas de l’Ane.

Au petit matin donc, départ du col de Menté. Le sentier s’enfonce en forêt et en sort tout près de la Cabane de l’Escalette.



Après la cabane, le sentier vire à droite et monte droit dans la pente. Vers le sud, on aperçoit déjà des sommets prestigieux et surtout, la Maladetta.



St-Béat au creux de la vallée.



Nous continuons à monter vers la crête.





Nous voici arrivés à un col sans nom : le Pic de L’Escalette est tout près à droite et le Pic de Cagire très loin un peu à gauche.



Petit aller-retour au Pic de l’Escalette pour profiter de la vue. En arrière-plan, les falaises du couple Pic du Gar - Pic Saillant sont vraiment impressionnantes.





Dans le lointain, le Pic du Midi de Bigorre.





Vers le sud, la vallée de Luchon et la Maladetta.



Presque sous nos pieds, St Béat.



Maintenant, il faut redescendre au col et filer en direction de la crête des Parets.





Depuis le sommet des Parets, une vue vers l’arrière.



Puis vers l’avant.



Le col de Pas de l’Ane est passé et c’est la montée vers Pique Poque.



En fait, nous évitons le sommet en prenant une sente qui part sur la flanc ouest. Le Cagire est maintenant droit devant nous, à portée de chaussures.



Nous retrouvons ici l’itinéraire classique du versant nord. Juzet d’Izaut est juste dessous, 1300 m plus bas.



Depuis le sommet, on domine St-Gaudens et les villages de la plaine commingeoise.





Vers le sud, le Pic de l’Escalette et la crête des Parets d’où nous venons.



Surtout, ne pas oublier de repérer les sommets du Couserans, du Pic de Crabère à l’ouest au Mont Valier à l’est.



Maintenant, il nous faut revenir au col du Pas de l’Ane mais en passant vraiment par le sommet de Pique Poque.
A partir du col, la descente est sévère mais assez courte.





Le refuge de Larreix est dépassé.



Le col de Menté est maintenant au bout d’une piste forestière sans grand intérêt.

Concernant les fleurs rencontrées, beaucoup d’espèces typiques des sols calcaires.
Des gentianes de l’Ecluse (gentiana clusii) :



Des gentianes printanières (gentiana verna) :







Des polygales du calcaire (polygala calcarea) :



Et enfin, les remarquables fritillaires des Pyrénées (fritillaria nigra) :





A bientôt.

Salut à tous,

Encore une fois Merci Michel,
cordialement,
Michel.