Un moteur "Amadou".

Bonjour à tous.

Aujourd'hui, Jean-François Lacanal m'a confié quelques photos prises lors de la restauration d'un moteur Amadou (constructeur Vandercammen-Morin à Mézières, Ardennes).
C'est un gros monocylindre semi-diesel de 25 ch., à allumage par boule chaude. Le problème, c'est que ce moteur a sejourné très longtemps dehors : inutile de dire qu'il a subi les outrages du temps, à tous les sens du terme !

Je vais donc essayer de vous présenter cette tentative de remise en état.

Nous sommes en juin 2008 à Lyon et les travaux ont déjà commencé. On peut juger de l'état général de la bête.







Le bloc injection-régulation a beaucoup souffert.







Le 1er volant est venu sans aucune difficulté. Par contre, le 2ème s'est un peu fait prier et il a fallu utiliser les grands moyens.





Evidement, le piston était quasiment "soudé" au cylindre et cet ensemble a du être séparé en bloc du reste du moteur. Ensuite, toute la partie inférieure a été démontée.





A voir l'état du cylindre, c'est pas gagné !



Gilbert a ensuite été mis à contribution pour pratiquer l'extraction du piston.







Il a aussi refabriqué diverses pièces cassées ou trop usées, essentiellement au nivau de l'injection.



La suite bientôt...

la suite la suite la suite !!!!! la restauration est en de bonnes mains .

Felicitations
Vivement la suite et Merci

bonsoir,bonne fête de fin d'année a tous!
ce sera un beau moteur quand il sera réstaurer bon courage,je pense que j'ai le même je l'avais eu dans un état exceptionnel a bientôt

Bonjour à tous.

Voici la suite des opérations.
Toutes les réparations nécessaires ont donc été faites et les pièces usées ou cassées refabriquées : piston de la pompe à huie, soupape de décompression, etc, etc.
Chacune des pièces a ensuite été grenaillée.

Le retour du grenaillage.



Le résultat en détail







Ensuite, un coup d'apprêt.







Et la peinture en suivant.









Maintenant, le remontage peut commencer.

D'abord, mise en place du vilebrequin.
Le paliers sont graissés à l'aide de bagues qui remontent l'huile contenue dans 2 réservoirs dont on voit les orifices sur la partie droite du carter. Le 3ème orifice donne accès au réservoir de la pompe à huile (absente sur la photo) : celle-ci se place sous l'arbre et lubrifie la tête et le pied de bielle.



Mise en place du piston.



Repose du cylindre.



Cela prend tournure...



Une vue des 2 boîtes à clapets. Ces derniers ont été refabriqués car ils étaient irrécupérables.



La pompe à injection a aussi rendu visite à un rectifieur...



Et les travaux se sont alors brutalement arrêtés à la fin du mois de juillet , car c'était les vacances !!!

A bientôt pour la suite.

salut
superbe boulot.
Jean François m'avait dit que vous aviez fait beaucoup de travail sur ce moteur, mais je n'imaginais pas cela.
bravo
au revoir

Bonsoir Jean.

Il faut adresser les félicitations à Jean-François seul.
En effet, hormis son copain Gilbert qui lui a extrait le piston à la presse et fait les travaux d'usinage, c'est tout seul qu'il a réalisé cette restauration. Et ce n'est pas rien quand on voit la taille et le poids des pièces ainsi que l'état du moteur au départ.

A bientôt.

Bonjour à tous.

Nous voici rendus au vendredi 26 décembre.
Depuis l'été, le moteur a quitté Lyon pour rejoindre Le Lançon. Là, il a été stocké et a sagement attendu qu'on veuille bien s'occuper de lui. Comme on pourra le voir sur les photos, sa belle peinture toute neuve s'est chargée de quelques poussières de cérales, mais rien de grave.

Les opérations reprennent dans un hangar-atelier. Dehors, c'est la neige et il ne fait pas chaud du tout...

Le bloc "injection-régulation-graissage" est reposé.



Une vue de la pompe à huile où ne sont raccordés que le tuyau venant du réservoir et celui partant vers la tête de bielle. Il manque encore celui qui va vers le cylindre et le pied de bielle.



Maintenant, tout est raccordé et le moteur est prêt pour quelques tours d'échauffement. Le bac de refroidissement sera installé plus tard.



Etant donné la température extérieure et l'état du cylindre, inutile de tenter un démarrage à la main !
Un petit moteur électrique est utilisé comme démarreur. Il fait illusion quelques temps, mais il rend l'âme dès que la soupape de décompression est fermée !
Il faut trouver autre chose...

Samedi 27 décembre.

Nous avons fait appel à un démarreur plus musclé : un tracteur Vendeuvre B2B équipé d'une poulie. Et ça va tout de suite mieux !
D'abord, faire tourner le moteur à froid et décompressé afin de s'assurer du bon remplissage des tuyaux de graissage.





Chauffe de la "boule".



Et c'est parti !





Une petite vidéo.