Fivet Type K.

Bonjour François, il y a une solution pour les soudures fonte (enfin pour nous), nous utilisions des baguettes d'inox 309 pour réparer les pièces cassées en fonte, l'avantage de ces baguettes, c'est que cet inox est beaucoup plus souple que les baguettes fonte et donc il reprend mieux les dilatations dues aux températures. Il faut toutefois faire des petits cordons et laisser refroidir. Certains martelaient légèrement la soudure pendant qu'elle était encore chaude. Si çà peut aider...

Bonne journée et félicitations pour le projet

Gérard

Bonsoir
Et bien vous aviez tous parfaitement raison ! Non seulement ma "soudure" collage n'a pas résisté au démarrage, mais elle n'a pas résisté du tout. C'est là que l'on se rend compte de son incompétence. Il va me falloir changer de méthode et faire des trous dans ce socle de fonte. J'ai commencé, je vous montrerai ça plus tard.
Voilà les dégâts :



Bonne soirée.

François

bonsoir

j ai bien une idee c est de former une tole en 8 mm a la forme du pied comme les autres tu peux faire ca en mecano soudure et puis renforcer le tout avec un fer plat a l interieur et la tu auras une forme qui ressemblera a l origine et en plus ca tiendra bon et tu mets de la vis de 6 forcement la tete a l interieur du bloc comme ca ni vu ni connu

et ca a cassé comment? a la mise en marche du moteur?
voila

bonne soiree

Bonjour
Pour Fivet : ça a cassé juste quand je l'ai démonté du châssis en bois. Non, je ne suis pas capable de former une pièce en mécano-soudé et je n'ai pas envie de camoufler cette réparation.
J'ai donc soudé sur la prothèse, 2 morceaux d'acier et j'ai boulonné l"ensemble sur le carter moteur avec 4 boulons de 8. Voilà ce que ça donne :




Le carter complet sur son châssis bois :


Vient donc la partie la plus intéressante : le remontage. J'ai commencé par l'arbre à cames. J'étais content, j'avais pensé à repérer avec un pointeau le calage car il n'y a rien sur les pignons :
Le pignon intermédiaire :


Avec l'arbre à cames :


J'ai présenté pour voir le vilebrequin, et en tournant, je me suis rendu compte que mon alignement arbre à came/intermédiaire changeait d'une dent à chaque tour. Ce bon dieu d’intermédiaire a une dent de plus que le pignon du vilebrequin ! Mes repérages ne servent à rien, je vais être obligé de régler le calage avec la levée des soupapes.

A plus tard.
François

Cher François,

Je ne désire certes pas remuer le fer dans la plaie mais je suis d'accord avec Fivet.
J'aurais (fait) réalisé (r) un clone du coin cassé en mécano-soudé, le mieux ajusté possible sur le moteur avec saignées arrondies à 30° côte fonte et acier.
Ensuite, le carter vidé, un bon coup de préchauffage à la torche d'asphalteur et ensuite brasure forte au bronze et laisser refroidir doucement.
C'est ainsi que les anciens et autres culs terreux auraient fait et on en aurait jamais plus parlé.
Autre réflexion désagréable, Longeville sur Mer, c'est fichtre loin !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! tant pis pour toi.

Bonne fin de semaine à tous.

Cordialement,

PN425

Bonjour Paul André

Je te remercie de ta proposition cachée, mais elle révèle d'une part la distance de presque 900 km entre Longeville et les faubourgs de Liège, d'autre part le gouffre entre entre les capacités, les connaissances et la compétence technique d'un cul-sableux vendéen, et celles d'un cul-terreux Liègeois dont le savoir-faire et les réalisations nous époustouflent à longueur de pages de ce forum.
Mais, finalement, rien de ce que j'ai fait ou pas fait sur ce moteur n'est définitif, un jour peut-être.....

Bon 8 mai  à tous.

François

Salut François,

l'important c'est toujours d'essayer, même quand on est par sur, et si sa marche pas y a toujours des solutions


Bonne continuation.


Pascal.

Bonjour François.

Une remarque à propos du calage.
Je comprends qu'il y a un pignon intermédiaire entre celui de l'arbre moteur de celui de l'arbre à cames.
Je suppose que, lors du démontage, tu as fait deux paires de repères : une paire entre l'arbre moteur et le pignon intermédiaire, et l'autre entre ce même pignon et celui de l'arbre à cames, et ceci sans effectuer la moindre rotation.
A remontage, il me semble qu'il suffit de positionner l'arbre moteur, l'arbre à cames et enfin le pignon intermédiaire de façon que tous les repères coïncident.
Le décalage apparent du pignon intermédiaire au fil des tours est sans conséquence. D'ailleurs, le nombre de dents de ce pignon n'a aucune importance. Ce qui compte, c'est le rapport entre le pignon de l'arbre moteur et celui de l'arbre à cames qui doit bien sûr être de 1/2.

A bientôt.

Bonsoir

Non, Michel, je n'avais pas bien fait, je n'avais dû ne faire qu'un repère sur le pignon intermédiaire, ou alors, je ne retrouve pas les autres.
Oui, je sais que le nombre de dents de l'intermédiaire n'a pas d'importance et que celui de l'arbre à cames est le double de celui du vilebrequin mais je n'avais fait le repérage qu'à moité, encore une bêtise. Tant pis, ça m'a permis de cogiter pour faire le calage : point mort haut, bascule, ouverture-fermeture admission, ouverture-fermeture échappement, point mort bas etc... Ça y est , le vilebrequin est en place, j'espère que je ne me suis pas encore planté. j'ai commencé le rhabillage : pignon de magnéto, couvercle du régulateur en refaisant des joints papier avec petit marteau et bille d'acier pour les trous de gougeons.





La suite, peut-être demain ?

François

Bonjour
Aujourd'hui, la lubrification.
Vous vous souvenez, j'avais cassé le tube du retour d'huile au démontage du palier amovible. Au remontage, je me suis rendu compte que si je voulais remonter l'ensemble avec le tube préalablement fixé, il fallait torde ce tube pour l'enfiler et le retordre une fois en place pour qu'il aille vers la réserve d'huile.
Le voilà en place après avoie été collé à l'Araldite, tordu et redressé, c'est celui de droite :


Cet histoire de tube de retour m'a fait réfléchir à la lubrification de ce moteur. Je vous raconte : j'ai d'abord pensé supprimer ce foutu tube, l'huile pourrait bien couler le long du carter. Puis j'ai pensé que l'huile était sous pression et risquait d'être pulvérisée par le vilebrequin en mouvement, or les trous dans la plaque du palier ne sont pas protégés et l'huile risquait de sortir par ces trous :


Je me suis donc aperçu que le vilebrequin ne touchait pas l'huile, le niveau maximum, indiqué par un N sur le regard, est beaucoup plus bas :


Le plein d'huile fait :


La pompe à huile :


Je résume : les deux paliers du vilebrequin sont graissés sous pression par la pompe à Huile, le retour se fait par ces tubes de cuivre qui reviennent dans le socle. La tête de bielle est lubrifiée par un conduit dans le vilebrequin qui vient du palier fixe. Mais alors, le piston ? l'arbre à came ? le pied de bielle ? les poussoirs de soupapes ? Je ne vois rien qui aille directement vers ces organes, le brouillard d'huile provoqué par la marche du moteur est-il suffisant ? Sans doute que oui, car tout était bien graissé au démontage.
La suite : piston, cylindre, volants, magnéto, carburateur etc...

Bon déconfinement lent.

François

Bonjour François.

La tête de bielle est-elle lubrifiée sous pression ?
On peut peut-être supposer que suffisamment d'huile sort de ladite tête pour, après projection, lubrifier les organes situés plus haut.

Sinon, avec la pluie continue qui tombe chez nous, nous sommes toujours confinés même s'il n'y a plus d'injonction gouvernementale.
Les "dieux" de la météo sont vraiment contre nous !

A bientôt.

Bonjour
Malgré de nombreuses interruptions, le remontage avance lentement. Aujourd’hui, d'abord le piston remis en place puis le cylindre. Il y a un joint papier entre le cylindre et la carter. J'en ai découpé un dans une feuille de carton mince. Découpage au marteau d'électricien. J'ai fait une photo pour les novices. Oui, je sais, pour nous vieux barbons de la restauration, c'est du classique, mais de temps en temps, rappeler les vieilles astuces peut aider :


Et pour les passages de goujons, la bille d'acier en ayant préalablement fait une coupure à l'endroit du trou :


Le cylindre est mis en place sans problème, comme le dit Jean, le chanfrein à la base du cylindre est suffisant pour qu'il n'y ait même pas besoin de brider les segments :






Prochaine étape, remontage des volants.

Bon mardi soir.
François

Bonjour

Tout doucement, ça avance...
Ce matin, remontage des volants et de la poulie. Je mets toujours un peu de graisse Belleville sur les moyeux et sur les clavettes. Je ne sais pas si c'est une bonne idée :


Pour la poulie, je croyais avoir du mal à retirer l'ancienne vis de maintient, mais quand j'ai voulu la percer pour ensuite tarauder, elle s'est dévissée seule. Je l'ai remplacée par un goujon BTR :


A la prochaine étape....

François

Bonjour

Le Fivet prend de la hauteur. Pose du carburateur puis du support du réservoir d'essence et du réservoir :





Fabrication de deux sangles avec de la sangle de signoteuse pour le réservoir :



Il reste à relier le réservoir au carburateur.
A plus tard.
François

Bonjour François

Elle avance cette restauration de moteur pas courant. Je vois que les retraités ont de saines occupations!
C'est quoi une signoteuse?

A bientôt

Bonjour.

Même question que JRémi.
Même le très "savant" Google ne connait pas ce mot. C'est dire...

A bientôt.

Salut les amis

Oui, moi aussi j'avais cherché et pas trouvé, peut-être est-ce un nom que j'ai inventé, mais il me semblait que c'était celui des machines à sangler avec des sangles d'acier. Vous croyez que je l'ai rêvé ce mot ? C'est possible....
J'ai donc mis un tuyau provisoire pour relier carbu et réservoir puis j'ai voulu monter la magnéto :



La pièce de laiton qui relie la magnéto à son entraînement est tenue par deux goupilles perpendiculaires. Pour réussir à encastrer la magnéto sur on support, la place est tellement exigüe qu'il m'a fallut retirer l'opercule de la magnéto et l'un de ses verrous. Malgré cela, la proximité du volant est telle que je n'arrive pas à voir suffisamment le moment de rupture pour régler le point d'allumage. Il va falloir que je retire poulie et volant.



Bon début de semaine.
François

Bonjour

Merci François pour cet éclairage linguistique. Moi, j'appelle ça une cercleuse.
Concernant l'entrainement de la magnéto, je sui étonné de ce système: j'aurais plutôt pensé à un système de type joint d'Oldham...

Bonne mécanique!

Bonjour à tous.

 Signoteuse:

Il est fort probable que tu ai entendu ce mot qui m'était inconnu car un grand fabriquant de cerclEUSE s'apèlle SIGNODe .

 Si Signode n'est pas fabricant, il est distribiteur et appose son nom sur le matériel.

 Bonne journée à tous

 Yves

Ah ! ben voilà !! Merci Yves.

Ça me rassure, j'en étais à me demander d'où je tenais ce mot. Ça doit être comme Mobylette ou Frigidaire, c'est une marque commerciale qui a fini par donner son nom à toutes les machines semblables. Peut-être doit-on dire Signodeuse ?
Bon, la prochaine fois, bientôt pour le radiateur, je dirai : une sangle d'une cercleuse, ce sera plus juste.

Bonne fin de lundi.

François

Bonsoir

Vous le croyiez oublié ? Et ben non, il a fini par échouer dans l'atelier du musée de Giverny pour terminer sa restauration chez les artistes mécaniciens.
Le voilà dans l'atelier :


Fabrication de sangles pour le radiateur :


Une sortie d'échappement :


La magnéto et son accouplement particulier mais qui semble être d'origine :


Le carburateur microbillé par Gilles le roi de l'opération :


Enfin ce p......n de réservoir qui nous a donné bien du mal, fuyant comme un panier :


A l'épreuve de l'eau.. j'y suis retourné au moins 6 ou 7 fois; à chaque fois mettre des petites chevilles en bois dans les alvéoles pissant puis boucher avec de la pâte à deux composants :


Fabrication d'un silencieux. Le plan par Jean Pierre :


Les différentes parties avant soudure :


Après soudures faites par Christian et avant meulage et peinture :


Fabrication d'une manivelle de démarrage :


Mise à dimension de la courroie du ventilateur. Méthode Gilles : coller sur l'établi un scotch à deux faces, y coller les deux bouts à amincir :


Amincir en biseau avec un ponceuse à bande :


Positionner les bouts amincis :

Encoller :


Maintenir bien serré le temps nécessaire au collage :


Le moteur presque fini. Il a démarré sans problèmes mais je n'ai pas fait de vidéo :








Comme d'habitude à Giverny, travail en commun : Jean Pierre à l'ingénierie, Gilles aux tâches de précision, Jean Claude aux tâches ingrates de nettoyage, Christian aux soudures et François au perçages, découpages et bouchage.
Il reste quelques bricoles à finir comme un vernissage et une durite inférieure, nous verrons cela à mon prochain séjour à Giverny, probablement au printemps.

En attendant, bonne fin d'hiver.
François

Bonjour les artistes,
Félicitations pour cette restauration.
Tonton, peux tu mettre la référence du tube de colle de chez Loctite ?
Merci.

Laurent

Bonjour Lolo

Comme ça c'est mieux ? Je pense que c'est de la cyanolite.


Bon mardi
François

Salut Tonton,
Je pense comme toi.
Bonne continuation.

Laurent