Bonjour à tous.
Le cirque de Troumouse est le plus grand des trois principaux cirques glaciaires des Hautes-Pyrénées. Comme son célébrissime (et surfréqenté) voisin de Gavarnie, il est lui aussi classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Inséré entre les deux premiers, le troisième est celui d’Estaubé : il mériterait probablement une visite.
Revenons au cirque de Troumouse.
Voici ce qu’en dit le site « Rando Vallées de Gavarnie » :
«
On ne peut imaginer un cirque glaciaire plus représentatif que celui de Troumouse, un amphithéâtre parfaitement circulaire aux dimensions imposantes (4 km de diamètre ! 1000 m de dénivelé entre le plateau sommital et les crêtes !). Au pays de la démesure, sur les pâturages d'altitude, la représentation de centaines de têtes de bétail domestique et des laquets scintillants par dizaines. Une piste aux étoiles que l'on abordera en boucle, au départ du hameau de Héas, dernier hameau de vie qui se réveille chaque année au printemps. »
Une boucle sans grande difficultés et d’un dénivelé modeste permet de faire le tour de cet amphithéâtre.
Le départ de la randonnée se situe au parking situé à proximité de la chapelle de Héas et l’itinéraire doit remonter la vallée du Gave des Touyères.
Par contre, alors que la dame de la météo nous avait promis un ciel sans aucun nuage, les sommets sont pris : on ne sait plus à qui se fier...
Le panneau est net et précis :
Nous attaquons donc un sentier assez caillouteux mais à la pente modérée.
Très vite, nous arrivons à un premier « échangeur » : pour nous c’est tout droit alors que le sentier de gauche conduit à la Hourquette de Héas puis, au delà, soit à la vallée du Badet et à la station de Piau-Engaly, soit, via la Hourquette de Charmentas, au cirque de Baroude au pied de sa grande muraille.
Devant, c’est toujours bouché et le pic de la Munia est invisible.
La vue vers l’arrière.
Le sentier est entouré de massifs d’iris des Pyrénées.
Sur l’autre versant, nous devinons le plateau du Maillet avec l’auberge : c’est par là que nous redescendrons.
En même temps que nous surplombons la prise d’eau des Touyères, nous entrons dans le Parc National des Pyrénées.
L’itinéraire va remonter jusqu’au delà de la cascade mais en s’élevant en lacets vers la gauche.
Vers l’arrière, le Massif du Vignemale apparaît dans le lointain.
Nous sommes maintenant dans les lacets et la pente est légèrement plus soutenue.
Située au centre du cirque, la Vierge de Troumouse commence à se montrer.
A nos pieds, la vallée d'où nous venons.
Voici l’embranchement des la cabane des Aires : le gros de la montée est terminé et le plateau supérieur du cirque est tout proche.
La vue est déjà intéressante.
Le paysage est maintenant plus minéral et l’herbe plus rase. Le sentier se faufile entre les deux premiers lacs des Aires.
Le site est vraiment splendide !
Après avoir franchi un petit épaulement, nous découvrons le lac suivant, nettement plus beau que les premiers.
C’est à partir de ce lac que s’écoule la grande cascade vue en montant.
Le sentier a effectué un grande courbe vers la droite et, après le franchissement d’un dernier ressaut, il va nous amener vers la Vierge de Troumouse.
En attendant, nous ne nous lassons pas de ces paysages grandioses...
Voici la Vierge plantée sur son promontoire avec la cabane éponyme au pied.
Une montée hors sentier, un peu raide mais rapide, nous amène là-haut.
Cette statue étant placée au centre du cirque, le tour du « propriétaire » est facile à faire, d’autant plus qu’une table d’orientation est là pour nous aider.
Voici ce que l’on voit en partant du nord-nord-est et en tournant dans le sens horaire.
L’entrée de la vallée d’Aguila avec le massif du Soum des Salettes.
Ensuite, nous sommes vraiment au dessus du cirque. Du pic Gerbats au pic de la Munia.
La brèche de la Clé du Curé et Pène Blanque.
Du pic de Bouneu au pic de Gabiedou avec le pic d’Estaubé tout au fond.
Et enfin, le Mounherran.
Pour nous, il s’agit de revenir à la cabane, franchir le ruisseau du Cot sur le pont que l’on voit à l’extrême droite et entamer la descente.
Nous apercevons maintenant le plateau du Maillet avec son grand parking et son auberge.
La descente se fait sur un agréable sentier qui coupe les lacets de la route.
Quelques vues prises lors de la descente.
Les voitures ne peuvent pas monter au delà du parking du plateau du Maillet.
Pour accéder au cirque, deux possibilités :
- soit à pied en remontant le sentier que nous venons d’emprunter (un peu moins de 300 m de dénivelé ) ;
- soit sans se fatiguer en prenant le petit train « Claas » : ceci facilite l’accès au cirque pour toutes les familles.
Après l’auberge, il faut récupérer un sentier qui descend directement vers le fond de la vallée en coupant les nombreux lacets de la route.
Une dernière cascade vue depuis ce sentier.
De bien plus bas, la chapelle de Héas est en vue : la boucle est terminée.
Pour résumer, ce cirque vaut vraiment la visite d’autant plus qu’il est encore épargné des nuisances associées à la surfréquentation que l’on trouve au cirque de Gavarnie.
A bientôt.