Bonjour à tous.
Le Donezan, région de située à l'extrémité sud-orientale du département de l'Ariège, a la particularité de se trouver de l’autre côté de la ligne de partage des eaux, sur le versant méditerranéen. Ce territoire est donc une composante de la haute vallée de l'Aude plutôt que du pays de Foix-Haute-Ariège auquel il est administrativement rattaché.
Pour atteindre cette région depuis le sud-toulousain, il nous faut remonter la vallée de l’Ariège jusqu’à Ax-les-Thermes puis franchir le « redoutable » Port de Pailhères (2 001 m), col ouvert uniquement à la bonne saison, puis basculer vers le village de Mijanès à 1100 m environ.
Nous avons comme objectif de monter au Roc Blanc, un des plus hauts sommets de cette région de l’Ariège.
Rejoindre le point de départ et déjà une aventure : après avoir déroulé la longue route qui franchit le col, rejoint Mijanès puis file vers Le Pla, il faut prendre à droite une petite route forestière. Cette route est, ou plutôt a été, goudronnée certes, mais elle est parsemée d’une multitude de nids de poules qui obligent à rouler au pas.
Bref, il nous aura fallu 2 h 40 pour arriver ici, sur le parking du refuge forestier du Laurenti.
Le sentier remonte la vallée du Laurenti par la rive gauche du torrent entre les sapins et les hêtres. Le départ se fait en douceur mais la pente se redresse très vite. Il faut évoluer entre pierres, cailloux, rochers plats et blocs. Pas forcément une partie de plaisir pour les personnes non habituées à ce terrain et qui sont sur un itinéraire d’accès à l’étang de Laurenti classé comme « familial ».
Après avoir franchi une multitude de ressauts, une clairière se présente : nous sommes au niveau de la cabane de Counc.
L’étang est à une vingtaine de minutes.
Première vision de notre objectif.
Dix minutes de plus et nous voici en vue de l’étang.
Le Roc Blanc est encore bien haut.
Une vue après le contournement du plan d’eau par la droite.
Maintenant, ça va monter !
Il faut s’élever sur le flanc gauche de la vallée (le droit en montant) puis tourner à droite afin de prendre le sommet à revers en passant par le col de Laurenti.
Ici aussi, le chemin est malaisé avec, entre autres, un éboulis à passer. Mais bon, l’étang apparaît de plus en plus bas.
Nous voici au point où le sentier tourne à droite.
En face se présente un cirque impressionnant avec, tout en haut, le col de Laurenti. Le sommet est sur la droite.
L’ascension se fait tranquillement, sans fatigue excessive, sous les encouragements d’une famille de marmottes.
Un regard vers le bas alors que nous sommes près du but.
Nous voici au col.
Du coup, nous pouvons voir le versant océanique de la crête et les sommets de la réserve d’Orlu. Tout en bas, c’est la vallée de Baxouillade qui abrite les étangs éponymes.
Après le col, le sentier vire encore à droite et monte en direction d’une plate-forme herbeuse : c’est l’antécime du sommet et elle ménage une vue plongeante sur l’étang de Laurenti.
Le sommet est encore plus haut. Il n’est pas loin mais il va falloir escalader !
Effectivement, il a fallu escalader et, sur ce premier sommet, on ne peut même pas tenir debout.
Le véritable sommet est un peu plus loin, dans le prolongement du premier. Nous préférons ne pas y aller car il faut traverser sur une arête rocheuse demandant attention et équilibre. Et puis, le point de vue est le même...
Le tour d’horizon habituel en commençant par la Dent d’Orlu incontournable.
En bas, l’étang de Balbonne et la Porteille de Barbouillère qui sépare la vallée de Baxouillade (côté océanique) de celle de Barbouillère (côté méditerranéen).
Vers la réserve d’Orlu.
Vers le sud ouest, le pic de Baxouillade au premier plan, au fond à gauche le Puig Péric et le Puig de la Cometa d’Espagne à droite (enfin, sauf erreur !).
Le pic de la Tribuna et la Porteille de Laurenti.
En bas, la plate-forme herbeuse.
Il ne reste plus qu’à redescendre.
Le col est encore bas.
Dernières vues sur la vallée de Baxouillade.
De gauche à droite, la Dent d’Orlu, la Quié de Sinsat et le pic de Soularac avec la carrière de talc de Trimouns,
Une vue plongeante depuis le col de Laurenti.
La suite est connue : descendre encore et toujours sur un sentier pas plus roulant qu’à la montée.
Et nous voici de retour sur la piste.
C’est là que nous réalisons que les temps annoncés sont largement sous-estimés, surtout pour le Roc Blanc.
Par contre, nous ne sommes pas encore rentrés à la maison...
A bientôt.