Bonjour à tous.
Depuis la route remontant la vallée de la Garonne, au sud de Montréjeau, les immenses pointes calcaires du massif du Pic du Gar sont particulièrement impressionnantes.
Bien que la montée aux deux sommets du massif (le Pic Saillant et le Pic du Gar) soit assez rude à cause d'un dénivelé important, ce secteur est très couru et on n'y marche jamais seul.
Parmi les trois voies d'accès principales, celle du sud, qui part du village de Bezins-Garraux et passe au pied des falaises du Pic Saillant, est la plus intéressante.
Il faut d’abord rejoindre « l’immense » parking (5 à 6 places en tassant bien !) situé devant l'église de Bezins.
L'itinéraire monte immédiatement et les immenses murailles calcaires se découvrent rapidement au gré des trouées de la forêt.
En fait, nous cheminons avec un petit groupe de randonneurs venus du Gers.
Là, nous voyons bien où se situe le premier objectif : rejoindre le col de Teyech à gauche de la photo.
Après avoir effectué une multitude de lacets, le sentier s'est bien élevé et le col n'est plus très loin.
La pente finale est un peu plus soutenue mais nous y sommes, presque deux heures après le départ !
Un petit aller-retour sur un promontoire situé à une cinquantaine de mètres à l’écart du col permet de découvrir la vallée de la Garonne à nos pieds.
Derrière, le Pic Saillant avec son immense croix se détache.
Retour au col pour poursuivre l'itinéraire. Le sentier commence par descendre un peu en forêt puis remonte en balcon en présentant quelques tronçons à la pente soutenue.
Dessous, le promontoire où nous étions il y a peu.
Après avoir franchi deux collets, le sentier vire à droite et la ligne droite finale, celle qui nous conduit au col situé entre les deux sommets, est devant nous.
Heureusement, la pente est telle que le moindre excès de vitesse est inenvisageable !
Derrière, au creux du vallon, on découvre la cabane pastorale du Pic du Gar.
Après quelques efforts, le col est atteint. D'abord un aller-retour au Pic Saillant.
Il constitue un magnifique belvédère et le paysage y est grandiose bien que la luminosité ne soit pas idéale aujourd’hui.
Situé de l'autre côté du col, le Pic du Gar ne présente pas le même intérêt car il est plus en retrait.
Pour la suite, il a plusieurs possibilités :
- redescendre par le même chemin après un éventuel aller-retour au Pic du Gar,
- effectuer une boucle par le col de Caube.
Dans ce dernier cas, on peut :
- soit descendre la combe qui rejoint la crête au niveau d'un col sans nom,
- soit suivre cette crête à partir du Pic du Gar : c'est ce que nous avons prévu de faire.
Dans les deux cas, le passage obligé est le col herbeux dit « sans nom ». Le col de Caube est situé à droite de la photo.
D'abord, il faut donc redescendre au col et remonter en face : le sentier y est évident.
Vue du Pic Saillant depuis l'épaulement précédant le Pic du Gar.
Le temps que nous finissions la montée, le Saillant a été déserté !
D'ici la vue est donc un peu moins intéressante.
Sauf sur l'aval de St Béat : on voit bien la Garonne, le carrière de marbre blanc et les travaux de percement du tunnel d'évitement du village.
Comme prévu, nous démarrons maintenant le parcours de crête.
Le cheminement n’est pas très difficile (avec une bonne visibilité et par temps sec !) mais il convient cependant de rester prudent car les à-pics du côté sud sont vertigineux.
La suite de la crête vers l’avant.
Vers l’arrière :
Vers l’avant :
Finalement, parvenus en haut d’une descente particulièrement pentue, nous rejoignons au nord le bon sentier balisé qui court parallèlement à la crête, juste quelques dizaines de mètres au dessous. Ce sentier va nous amener facilement au col de Caube.
A la sortie de la forêt, le col « sans nom » est sous nos pieds.
Le chemin parcouru.
Un peu plus loin, vue sur la vallée : Bezins est au premier plan mais encore bien bas...
Nous voici au col de Caube. Les panneaux tous neufs sont surprenants.
Indiquer uniquement la distance n’a pas de sens en montagne car ceci ne fournit aucune information sur la difficulté du parcours. Il serait préférable de revenir aux « vieilles » méthodes qui consistaient à indiquer la durée approximative du parcours, éventuellement grossie.
En montagne, les deux seuls paramètres qui soient pertinents et donc à prendre en compte pour préparer une randonnée sont le dénivelé et la durée.
De plus, dans ce cas précis, cette distance de 2,1 kms correspond manifestement à la distance à vol d’oiseau entre le col et le Pic du Gar et non à la longueur réelle du sentier, même sans passer par les crêtes. Vraiment bizarre...
Bref, suit maintenant un longue descente en forêt pour rejoindre le village. Le sentier passe près du refuge du Plansous (confort non garanti !).
A l’occasion d’une trouée, une dernière vue sur les falaises.
Enfin, l’église est en vue et c’est la fin de la boucle !
A bientôt.