Bonjour à tous.
Village de Ganac, à proximité de Foix, une commune ariégeoise de 700 âmes environ.
Source : « histariège.com » :
Ganac était renommé pour ses fruitières (Calmill) et ses clouteries : 5 martinets situés sur le même ruisseau (1670) ; un feu et un marteau chacun...
...En 1772, les 5 martinets alimentaient 16 boutiques à clous (dont 13 clouteries à Ganac en 1864 employant 150 personnes). Parmi les personnalités célèbres ayant résidé à Ganac, outre les Paul Ricard, il y a Théophraste Rouzolle.
Source Wikipédia :
...Théophraste Rouzolle (1752-1801) ayant habité Ganac, créateur de la célèbre ganache, nommée ainsi en hommage à son village... En partant de Ganac, nous nous proposons de rejoindre la crête séparant le Pays de Foix du Tarasconnais, crête qui constitue un beau balcon sur la Barguillère.
Pour cela, il faut d’abord rejoindre le sommet du Picou.
Au milieu de ces journées maussades, ce dimanche est annoncé assez clair, mais il y a encore quelques nuages bas qui se baladent au dessus de la Barguillère.
Le sentier suit une crête boisée et monte droit vers le Picou.
Col du Calmil et sortie de la forêt : c’est toujours tout droit !
Après avoir pris un peu de hauteur dans les fougères, Le Picou se montre pour la première fois.
Mais les nuages sont de plus en plus présents.
On aperçoit la ligne de crête qu’il faut rejoindre et plus particulièrement le sommet de Bazillac. Attention, il ne faut pas le confondre avec le Mont du même nom et qui, lui, est situé en Dordogne...
Nous voici à la cabane de l’Homme Mort.
D’accord, après cette montée je ne suis peut-être plus très frais, mais je suis encore bien vivant !
Le Picou est juste devant nous. En bon sentier ariégeois, le nôtre ne s’embarrasse pas de détours inutiles : il file droit dans la pente.
En montant, il faut toujours regarder derrière : c’est encourageant.
Nous sommes au sommet : ce n’est pas le point le plus haut du parcours, mais presque.
Il reste à redescendre un peu et rejoindre la crête juste en face.
En tournant dans le sens ouest-nord-est, le Roc Mouché et le Rocher du Batail.
La cabane de la Devèze.
Plus à droite.
L’arête que nous venons de remonter depuis le col du Calmil.
Vers l’est, celle qui nous attend.
C’est fait, nous sommes maintenant sur le balcon. Du coup, nous avons la vue vers le tarasconnais et la haute vallée de l’Ariège.
Le secteur « Pioulou, 3 Seigneurs, Journalade ».
Nous sommes au 1er sommet du triangle que forme le circuit. Un virage à gauche et la crête des Loubatières est devant nous.
Vers la plaine, c’est toujours nébuleux.
Dans cette zone d’estives, les troupeaux sont omniprésents.
Tiens, les nuages bas ont disparu !
Prochain objectif, le Bout du Touron, 2ème sommet (au sens géométrique) de notre triangle.
A mi-hauteur de celui-ci, un regard sur la crête parcourue depuis le Picou.
Parvenus au Bout du Touron, il faut virer à gauche et direction Ganac. Dessous, c’est le Cap de la Coume de l’Orri parsemé d’antennes.
Avant de plonger, il va falloir descendre au Pla des Peyres et passer près de la cabane des Bladas.
De là, la vue sur la montée du matin est différente.
Ensuite, descente raide et boueuse en forêt et passage au Cap Blanc.
A partir d’ici, il y a encore 650 m à descendre, mais avec de belles vues sur la ville de Foix et son château.
Et Ganac est enfin en vue...
A bientôt.