Bonjour à tous.
C’est décidé, aujourd’hui nous tentons d’atteindre le sommet de Pène Haute.
Afin d’éviter la fastidieuse remontée de la partie basse de vallée de Nistos, nous nous garons tout près d’une ferme nommée « Maison Mourtis ». Le col de Bayelle n’est pas très loin de là, à peine à 150 m plus haut en altitude.
Le « Nez » ne se découvre qu’une fois parvenus au col.
Ensuite, le sentier contourne le Cap de Curreu, rejoint un collet à 1067 m et file vers l’ouest en direction du Cap d’Estiou.
Nous avons toujours notre Nez sous les yeux. Mais en fait, n’est-ce pas la position normale de cet appendice ?
En face de nous, c’est le col d’Estivère.
Pour mémoire, c’est là que, dans la nuit du 13 au 14 juillet 1944, devait avoir lieu un parachutage d’armes et de munitions à destination du maquis de Nistos-Esparros. A cause de conditions météo exécrables empêchant toute visibilité des balises, l’équipage (7 personnes) du bombardier Halifax a fait une erreur de navigation et l’avion a percuté le flanc du Pic de Douly à quelques 7 kms au sud-est.
Voici le sujet qui relate ce tragique évènement :
https://mototracteurs.forumactif.com/t44052-le-cimetiereNotre itinéraire descend maintenant vers le fond d’un vallon.
L’objectif est ensuite de passer derrière le bas de la falaise et de rechercher le meilleur cheminement permettant de remonter la pente boisée.
En fait, nous trouvons d’abord une bonne piste mais elle ne va pas dans la bonne direction. Très vite nous l’abandonnons pour partir à gauche sur une vague sente qui monte plus franchement mais encore trop en diagonale, ce qui nous éloigne peu à peu du bord de la falaise.
Un peu plus haut, la sente s’arrête. Du coup nous partons à gauche et montons plus durement en nous rapprochant de la falaise.
Bien que la pente soit sévère, l’environnement est plaisant : des hêtres à perte de vue et un sol couvert d’un tapis de jacinthes.
En regardant vers le haut, nous devinons que le bord de la falaise n’est plus très loin.
Quelques rochers à escalader ou contourner et nous sommes au bord.
Au bord certes, mais pas encore là-haut !
Quelques barres rocheuses à longer, des efforts à fournir et le cairn marquant le sommet se dévoile.
Devant on devine que la falaise se prolonge loin vers l’ouest.
De l’autre côté, c’est la vallée de Nistos.
Dessous, le col d’Estivère est caché par le petit sommet du Tieux.
Quelques images du lointain. Le massif de l’Arbizon.
Le Pic du Midi de Bigorre encadré par le Cap de Castillon à gauche et le Signal de Bassia à droite.
Il est maintenant temps de rejoindre le col de Bayelle qui est loin et bien bas.
Nous désescaladons les rochers afin de nous éloigner du bord de la falaise et ainsi retrouver un sol plus « lisse ».
Maintenant, c’est plus facile qu’à la montée : nous tirons droit dans la pente en suivant une ligne parallèle à la falaise.
En bas, nous retrouvons la piste et le fond du vallon.
Pour rejoindre le col de Bayelle, nous décidons de contourner le Cap d’Estiou par le nord.
Un dernier coup d’œil sur le « Nez » avant qu’il ne disparaisse de notre regard.
La « Maison Mourtis » vue du col : la voiture n’est plus qu’à une vingtaine de minutes.
Avant de partir, une vue de la Montagne de Mont Mouch ou « Nez de Joséphine », massif qui est notre prochain objectif.
Enfin, si tout va bien...
A bientôt.