Bonjour à tous.
Nous sommes sûrement tous rentrés de la « Fête du moteur » de Nontron.
Avant tout, il faut remercier chaleureusement la famille et l’équipe de Jean-Claude pour l’accueil qu’ils nous ont réservé.
Il faut dire que la météo très incertaine a considérablement compliqué les choses. Comme il a plu toute la journée du 14, rien n’a pu être anticipé : les moteurs sont restés ou bien ont été posés à l’abri. Les tables n’ont pas quitté le camion et la buvette n’a pas eu un seul client ce jour-là...
Ce n’est que le 15 au matin que la décision a été prise : on sort tout !
Et il faut faire vite car les exposants arrivent.
Bref, cette météo défavorable a amené une surcharge de travail alors que, même quand tout va bien, la tâche réalisée par nos hôtes est gigantesque. Le dévouement de tous a vraiment été remarquable et il faut les en remercier..
Pour notre part, départ du sud toulousain le 14 au matin sous un ciel incertain : le moteur étant dans la malle, il ne se mouillera pas.
Si on oublie les ralentissements et bouchons liés à densité de la circulation, aux averses et aux accidents, tout va bien.
Passé Périgueux, cette maudite pluie est bien installée : continue et vigoureuse !
Heureusement, Jean-Claude dispose de vastes hangars pour ranger le matériel des premiers arrivants.
Mais une fois déchargé, que faire ?
Alors, on déambule dans les halls en regardant la multitude de moteurs de toutes tailles qui y sont exposés.
Celui-ci est un Lioré et Olivier (LeO).
Ici, un Fairbanks.
Un Millot T14 n°3.
Un pas courant Lurquin Coudert.
Il est équipé d’un carburateur Panhard & Levassor.
A côté, un petit Gardner 0V.
Plus loin, un gros Bruneau à naphtaline.
Ici, une pompe Daubron (que j’aurais volontiers ramenée à la maison si j’avais eu une remorque !).
Le Worthington amené par Michel et stocké à l’abri.
Peut-être un bon présage, la pluie semble vouloir cesser sur le soir.
Nous voici donc au 15 août au matin : le ciel est gris mais il ne pleut pas.
Le temps que nous nous rendions à la Maladrerie, tout le matériel a été sorti et les exposants du matin arrivent.
Bien qu’il n’y ait pas de pénurie d’eau, certains se croient obligés d’en pomper (de l’eau).
Une Fafeur motorisée par un Hercules.
Amenée par Fred, une pompe « crapaud » mue par un Japy.
On peut dire que ça envoie !
Le Fairbanks de Titti qui sort d’une opération de reconstruction partielle (enfin le moteur...).
Les deux moteurs apportés par Daniel : un EVR3 et une brouette Pax-Mouvex.
De son côté, François a amené un petit Guyot.
Derrière, on trouve un beau Japy de la série 13E (type L ?).
Ainsi qu'un petit Bruneau.
Plus loin, un beau et gros Roger Morin.
Un aussi beau Crossley.
Un rare Wintenberger au régime parfaitement cadencé par un régulateur efficace.
Une belle pièce de l’écurie « Tout en Gazo » : un Brouhot.
Le détail de la régulation.
Bien sûr, l’énergie provient d’un gazogène.
La remorque de Philippe et Gérard contient toujours de belles choses.
Un Noël rutilant.
Un Duplex.
Un ligne de production de café de la maison Houadès : un moulin manuel et un torréfacteur animé par un moteur Lauzanne.
Ensuite, des moteurs Stirling et les mini-réalisations de Henry.
Fonctionnant sur le principe du moteur Stirling, voici une pompe fluidyne amenée par Djodjo : il n’y a aucune pièce en mouvement hormis 2 clapets, juste une source chaude.
Des moteurs inconnus (au moins de moi).
Le « demi-frère » de celui de Tonton.
Bien sûr, Jean-Claude ne se prive pas d’envoyer des décibels.
D’abord avec le Rolls-Royce Meteor.
Puis avec le Pratt & Whitney.
De son côté, Nico a apporté une antique tracteur Eagle.
Voici sa confortable cabine de pilotage aux instruments idéalement placés.
Pour terminer, un outil à usage inconnu.
Voilà, ce reportage est largement incomplet tellement il y avait de choses exposées. Par exemple, j’ai fait l’impasse sur les voitures, les motos et bien d’autres choses encore.
En résumé, une journée parfaitement réussie, même si ça partait mal.
A bientôt.