Un "Vierzon" à la peine.

Bonjour à tous.

Voici une vidéo d'un SFV 551 testé sur un banc de puissance.



Le but n'est pas de massacrer un exemplaire de ce "tracteur de légende" mais de vérifier qu'il fournit bien ses 60 ch. à la poulie.
Il faut dire que cet engin vient d'être totalement rénové, tant au niveau mécanique que carrosserie.

A bientôt.

Bonsoir

Il fume il fume le 551!!!
Un bien beau 551 comme je les aime!!
Pour moi, tout les SFV sont des tracteurs de légende!!!
Je vois une autre brochettes de SFV dans le fond!!!
Vive les SFV !!!

A+

Salut,
moi aussi, j'aime bien les SFV.
Mais je leur reproche un peu de ne pas avoir basculer vers le moteur à quatre temps classique avant qu'il ne soit trop tard, au lieu de faire des tracteurs bicylindres (403,303) qui ne tenait pas, ce qui à provoquer leur fin.
Dommage

Il est vrais qu'il peine assez.C'est peut-être aussi un réglage de l'injecteur ou tout simplement à cause du système monocylindre boule chaude.

Salut, c'est vrai qu'il fume, mais qu'il est magnifique!
Vive les SFV
a+
Aurélien

Fantastique ! les plus beaux tracteurs du MOONDE !!

Le Vierzon,.. un mythe qui a rythmé, au son de son mono-cylindre et de la cérémonie de la mise en route, toute mon enfance. C'était lui le roi des battages, qui poussait les hommes ruisselant de sueur et noirs de poussière à suivre sa cadence. Seul répis, les repas que nous préparaient les femmes, les rires, les blagues, l'ambiance. La fatigue était oubliée... Et puis ça repartait, et les momes, dont je faisait parti, aux "miaux" c'est à dire à ramasser les poussières et quand c'était de l'orge

Mais la batteuse, c'était une fête qui rassemblait les hommes 2 ou 3 jours par ferme, qui passait de ferme en ferme et le Dieu de la fête c'était :

Le VIERZON

Alors, 2 temps semi-diésel ou 4 temps multi cylindres, peu importe la technique, ce qu'il m'en reste , c'est le souvenir impérissable de ces journées de mon enfance.

Et mon rêve a toujours été d'en avoir un, et il sera bientôt réalisé. Ce sera un petit 201, les gros étant inapprochable pour ma bourse, mais ce sera quand même un VIERZON!

J'espére vous le présenter bientôt....
Daniel

Bonjour à tous.

D'abord pour Aurélien : le 551 est parfaitement réglé. Il fume et crache même des flammes parce que le banc de puissance lui demande un gros effort. On voit bien le changement de régime lorsque l'opérateur "relache la pression".

Cette belle collection appartient à "l'ami Gilbert".
Pour rester sur les Vierzon, on peut voir chez lui un 302, un 401 de 2ème génération, un 402 et le 551. Mais il y a aussi du Lanz, du Robsuste, du Field-Marshall, du Landini, etc.

Quelques photos des Vierzon :









De mon côté, j'en possède quelques uns, mais ils ne sont pas dans cet état là.

A bientôt.

Bonjour à tous.

Pour alimenter ce sujet sur les tracteurs de légende, voici le démarrage du 402.



Ce démarrage se fait à l'aide du vibreur, avec de l'essence comme carburant et donc, sans préchauffage de la boule.
Le départ est assez facile après un arrêt d'un an...
Mais, comme cela arrive parfois, le moteur démarre à l'envers et la 1ère chose à faire est d'inverser le sens de rotation.

A bientôt.

Bonjour à tous.

Pour continuer la série, voici une vidéo du démarrage d'un 401.



Il s'agit d'un modèle de 2ème génération, donc équipé du régulateur à double effet,  construit en 1951 et assemblé à Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées.
Il est dans son jus (donc pas forcément très beau...) mais il est en excellent état mécanique.
Le démarrage se fait après chauffage de la boule. Même si le tracteur dispose de tout son équipement électrique, je préfère utiliser ce mode de démarrage afin de respecter le fameux cérémonial qui est propre aux "boules chaudes" et qui attire toujours les curieux dans les expositions.

A bientôt.

Salut,

très beau démarrage, il tourne comme une montre, pas un gramme de fumée, c'est beau.

Pour l'état je les préfère dans leurs jus, je trouve que ça serait dommage de le peindre, il y a tellement de tas de fer aille maquillé grossièrement.

A+

Bonsoir, magnifique, c'est toujours impressionnant le démarage des boules chaudes. Je le trouve très beau comme ça, avec sa peinture d'origine.
Une petite question, c'est bien ce que l'on appel un moteur à huile lourde, lors de cette vidéo à quoi fonctionne-t-il?
@ bientôt
Aurélien

Salut,
pour le démarrage du tracteur, le balancement, c'est pas un peu dangereux?
:pale:

Bonjour Olivier.

Effectivement, il arrive assez souvent que l'on trouve des engins couverts de peintures que j'appelle "cache misère".
Ce n'est pas le cas des tracteurs de la collection de Gilbert et que l'on voit au début du sujet. Ils ont été entièrement démontés et les pièces qui le nécessitaient ont été refaites. Ensuite, ils ont été peints selon les normes. Autant dire qu'ils sont remis entièrement à neuf !
Pour ma part, j'ai les 2 cas de figure : soit ils sont dans leur jus mais avec une bonne mécanique, soit ils ont une assez belle carrosserie mais ils ont une usure un peu prononcée.

A bientôt.

Bonjour à tous.

Pour répondre à Aurélien :
Les semi-diesel sont par construction des polycarburants. D’ailleurs la Société en a fait son principal argument de vente en 1956/1957 lorsque les carburants se sont faits rares suite à l’affaire de Suez. Ces tracteurs peuvent consommer tous les produits issus du pétrole, des huiles végétales, de l’alcool, des huiles de vidange, etc. Celui-ci consomme du fuel domestique, mais une huile végétale conviendrait parfaitement.
Je pense que ce que l’on appelait « huile lourde » était le carburant pour moteur diesel utilisé jusqu’en juillet 1956 (un sous-produit du pétrole, noirâtre et mal raffiné). A partir de cette date, tout cela a été normalisé avec l’arrivée du fuel domestique actuel. D’ailleurs, on peut voir la mention « Huile lourde » sur la calandre des tracteurs Renault diesel, ainsi que sur des moteurs fixes.

Pour répondre à Adrien : il y a deux choses à considérer.
- Le chauffage de la boule : il faut respecter la durée de chauffe qui dépend de l’état de la boule (épaisseur du métal et présence plus ou moins importante de calamine). Une chauffe trop courte empêche le démarrage et provoque l’accumulation du carburant dans la boule. Et là, c’est dangereux ! Il faut enlever la bougie en continuant à chauffer afin de vaporiser et d’éliminer l’excès de carburant. Ensuite, le départ est assez « vigoureux ». Si l’on persiste à vouloir lancer un moteur noyé et qu’il finisse par démarrer, celui-ci s’emballe et « prend des tours » : cela peut aller jusqu’à l’éclatement d’un volant et/ou le bris du vilebrequin, avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer…
- Ensuite, concernant le démarrage lui-même : il faut bien connaître son tracteur et sentir le moment où va se produire la 1ère explosion de façon à relâcher l’appui sur la manette, sachant que celle-ci va toujours repartir vers le haut. Bien sûr, l’usure du moteur influe sur la facilité de démarrage : avec une bonne compression, il n’est pas nécessaire de beaucoup « mettre des gaz » et le départ se fait en douceur. Au contraire, avec un moteur fatigué, il faut davantage accélérer et le départ est moins prévisible et plus brutal.
Mais, ce 401 est très docile !

Pour ceux qui ne connaissent pas, il y a le site de Raymond Lemoine qui est exclusivement dédié aux SFV : http://sfv.chez.com/

A bientôt.

Bonjour, merci Michel pour toutes ces précisions.
@ bientôt
aurélien

Salut,
OK, merci pour le précision Michel.
Je suppose donc que le démarrage à l'essence rend encore d'avantage dangereux le démarrage, surtout quand on est pas sur de soit.

J'ai connu un gars qui à fini manchot après un démarrage d'un 302.Il avait la trouille et n'avait pas trop d'expérience.

Surtout pas y toucher quand on est bourré :geek:

Bonjour Adrien.

Le démarrage à l'essence est effectivement celui où il y a le plus de risques, surtout avec un "302" qui est assez impétueux de nature.
Pour éviter tout problème, il faut que le robinet 3 voies et les clapets de la pompe soient parfaitement étanches. Sinon, l'essence s'accumule dans la boule après l'arrêt précédent et dès le 1er balancement, ça "démarre sec". Quelques fois même, le moteur démarre tout seul dès la mise en route du vibreur.
Autre danger : il est très facile de provoquer une accumulation d'essence pendant la procédure de démarrage par un pré-amorçage excessif de la pompe.
Dans tous les cas, il y a démarrage extrêmement violent suivi d'un emballement. Une seule chose à faire : garder son sang-froid et couper au plus tôt le contact. Sans étincelle à la bougie, la combustion s'arrête, ce qui n'est pas le cas avec un démarrage à chaud sur carburant lourd. Mais ensuite, il faut impérativement purger la boule avant de tenter un nouveau démarrage.
Ces engins sont vraiment particuliers et demandent la plus grande prudence...

A bientôt.

salut a tous, michel un jour je viendrai voir ta collection, je suis pas loin
a+