Bonjour à tous.
A l’occasion des journées du patrimoine, nous avons visité le moulin de Barrau à Montesquieu-Volvestre (31310).
Les traces les plus anciennes de ce moulin farinier remontent à la moitié du XV° siècle.
Étant situé sur les rives de l’Arize, l’énergie qui l’anime provient exclusivement de l’eau de cet affluent de la Garonne.
Le moulin est tout au fond, caché par le feuillage des arbres.

D’un peu plus près.

La chaussée.

La voûte avec les sorties d’eau.

Le bâtiment lui-même avec à droite la partie habitation et à gauche la partie « machinerie ».

Le moulin comprend deux parties distinctes et non contemporaines : la meulerie au niveau inférieur avec deux paires de meules et une minoterie « moderne » au dessus où le broyage des grains est assurés par 4 paires de cylindres en série : cette dernière installation est quand même plus que centenaire car elle date de 1920.
Au niveau inférieur, voici donc les deux meules entraînées chacune par une turbine datant du XIX° siècle.

Le chevalet qui permet de régler le débit du grain.

Au plafond court une ligne d’arbre équipée d’une multitude poulies et de courroies reliées aux différentes machines de la minoterie : cylindres, tamis, blutoirs, élévateurs à godets, etc.


L’énergie est fournie par une turbine de 10 ch.

Le renvoi d’angle.

L’arbre.


Le régulateur permettant de surveiller le régime de toute cette machinerie.

Quelques vues de la minoterie.
Les 4 paires de cylindres.

Cet énorme coffre est un planchister : un blutoir plan.

Voilà pour l’essentiel.
Ce moulin a été en activité jusqu’en 2020 : il était exploité par deux frères qui ont pris leur retraite et vendu leur affaire.
Les nouveaux propriétaires ont commencé par réaliser de gros travaux sur le bâtiment qui en avait grandement besoin (charpente, planchers, escaliers, etc., etc.).
Ils ont ensuite rénové les deux meules : elles sont maintenant parfaitement fonctionnelles.
Par contre, alors que c’était le but initial, le redémarrage de la minoterie est aujourd’hui hautement improbable : les installations ont souffert d’un arrêt de 3 ans et la mise en conformité avec les normes sanitaires actuelles paraît difficile à atteindre.
Mais on ne sait jamais...
Affaire à suivre donc.
A bientôt.