Bonjour à tous.
Le Garet est un torrent qui descend de la haute vallée de Campan, depuis le pied du col du Bastanet au sud jusqu’au hameau Artigues au nord. Là, il retrouve l’Adour du Tourmalet pour former l’Adour de Gripp.
La randonnée qui parcourt celle vallée est classée difficile mais elle a l’avantage de faire découvrir une multitude d’étendues d’eau de toutes tailles et de toutes couleurs.
En toute logique, le départ à lieu au virage dit « du Garet » : c’est la grande épingle située à un peu plus de 3 kms avant La Mongie et qui est bien connue des cyclistes qui « font » le Tourmalet.
Il n’est que 7 h 30 et la luminosité est encore faible.
L’itinéraire doit franchir l’encolure en face pour prendre l’axe de la vallée.

Le virage vu de l’encolure.

Vers l’ouest, le Pic du Midi et le vallon d’Arizes sont déjà au soleil.

Pour nous, c’est cap au sud, au milieu des vaches et des moutons.



Un peu d’altitude est gagnée avec le franchissement d’un premier ressaut.

Vers l’avant, le ressaut suivant est déjà là !

Un peu plus haut, le soleil se montre et nous apercevons le barrage du réservoir des Laquets.

Voici le réservoir vu depuis le haut du barrage avec au fond le mur du lac des Gréziolles.


Le sentier longe la lac au plus près et c’est le début des difficultés liées à la nature du sol car il faut cheminer sur des blocs d’éboulis.
Du coup, nous sommes au pied du mur...

Vers l’arrière, le réservoir des Laquets.

Le sentier effectue une grande courbe à gauche en gagnant de l’altitude si bien que nous nous retrouvons nettement au dessus du lac. Malheureusement, cette retenue est à un niveau très bas.


Nous apercevons pour la première fois notre prochain objectif, le col du Bastanet, ainsi que le refuge de Campana de Cloutou.

Le sentier par contre devient particulièrement difficile car il se faufile entre des blocs de rochers et franchit des éboulis. Et tout ceci en nous ramenant au niveau de l’eau, ce qui signifie une bonne remontée à faire lors du retour...

Pour la suite, c’est simple : il faut remonter le ressaut qui précède le refuge.
Sur la gauche, c’est la Laquette de Gréziolles.

Nous voici au refuge : il a été entièrement rénové et la réouverture au public a eu lieu cet été 2023.

Le refuge est situé en bordure du beau lac de Campana.



Une vue discrète sur le Pic du Midi.


Pour nous, il faut continuer en contournant des petites étendues d’eau.

Comme il y a toujours des ressauts à franchir, un regard vers l’arrière offre des points de vue différents.

Enfin, le col a fini par considérablement se rapprocher !

Encore une montée et nous sommes au niveau du lac de la Hourquette.

Il ne reste plus qu’à gravir la dernière pente menant au col.
Vu de plus haut, le lac montre sa belle couleur.

Nous voici au col.
Vers l’avant, c’est la série des lacs de Bastan.

Vers l’arrière, le haut de la vallée du Garet d’où nous venons.

A droite, le (redoutable) Pic de Bastan.

A gauche, le Pic de Portarras, notre objectif final.

Après la pose du repas de midi, nous attaquons la montée.
La vue sur le col déjà bas après le premier quart de l’ascension.

Le sentier est relativement bien marqué mais le sol, constitué de tous petits gravillons, est particulièrement fuyant. Avec cette pente prononcée, ceci ne va pas faciliter la descente !
Nous finissons par atteindre le sommet.
Tour d’horizon dans le sens horaire
Le Pic Prada.

Au fond, l’Arbizon.

Le Pic de Bastan d’Aulon.

Les lacs de Bastan.

Les Pics de Néouvielle au fond et de Bastan à droite.

Le lac de la Hourquette.

La haute vallée du Garet est visible jusqu’au lac de Gréziolles.


Nous entamons donc la descente en marchant autant que possible sur les rares touffes d’herbe présentes sur le haut : ceci nous permet d’éviter les parties les plus fuyantes de la sente.
Nous sommes à peu près mi-descente.


Le final est un peu moins pentu et donc le sol moins glissant. Une fois revenus au col, il ne nous reste plus qu’à entamer la descente de la longue vallée.




Après le refuge, la sentier se dégrade particulièrement, ce qui nous oblige à réduire fortement notre vitesse.


Maintenant, c’est un enchaînement de passages de rochers et de zones d’éboulis. Et en plus, ça remonte !

Toujours des laquets.


Enfin, le dernier plan d’eau est en vue.


A partir de maintenant, le sentier devient plus roulant et notre vitesse retrouve une valeur normale.



Et enfin, le virage du Garet est en vue !

En résumé, une vallée superbe mais qui se mérite...
A bientôt.