Bonjour à tous.
Situé dans les Hautes-Pyrénées, le village de montagne de Barèges s’étire le long du redoutable gave du Bastan, au pied du col du Tourmalet et du pic du Midi de Bigorre.
Le versant nord-ouest de la vallée est particulièrement abrupt et la ville a souvent subi des avalanches ravageuses dans le passé. Si bien que des ouvrages protecteurs ont été construits il y a plus d’un siècle juste à l’aplomb du village.
Ce versant est occupé par la forêt domaniale de Capet. Entre la forêt et le haut de la crête, une zone plus dégagée permet à une flore diversifiée de se développer : c’est la Montagne Fleurie.
Randonnée facile et agréable, le circuit de la Montagne Fleurie est une grande classique de la vallée.
Nous sommes bien à la montagne !
Après avoir traversé le Bastan, l’itinéraire s’élève le long du ruisseau de Midaou.
Suite à une météo exécrable sur le sud pendant le mois écoulé avec des orages quasi-quotidiens, le sentier est particulièrement boueux et le torrent anormalement tumultueux.
Le traverser sans passerelle adéquate nous a obligés à embarquer un peu d’eau dans les chaussures. Tant pis...
Plus haut, cela va nettement mieux : nous coupons une piste et arrivons à la jonction avec l’itinéraire du retour. Le sentier monte dans la forêt de Capet, en pente douce et effectuant de nombreux lacets.
Les vues successives sur le village permettent d’apprécier l’altitude gagnée.
Le col du Tourmalet.
Nous longeons la cabane forestière du Cassalet (sans aucun charme !).
La vue sur Barèges.
Nous sommes maintenant au dessus de la forêt et nous découvrons tous les ouvrages de protection entretenus par le service RTM (restauration des terrains en montagne) de l’ONF.
Barèges de plus en plus bas.
Il n’est que 10h30 mais les nuages commencent déjà à bourgeonner dans le lointain et le Tourmalet paraît bien austère !
Nous sommes maintenant au Pioulat, point culminant de la boucle.
Nous devrions avoir une belle vue vers le haut du cirque de Gavarnie mais il n’en est (presque) rien.
La Brèche de Roland est quand même visible.
Pour avoir un meilleur point de vue, nous montons sur un replat au départ de le crête d’Errès Tiarrères.
Voici le tour d’horizon dans le sens horaire.
D’abord la crête avec le Capet au bout et le Pène det Pouri à droite du vallon enneigé.
Le Tourmalet.
Le massif du Néouvielle.
Vers le sud.
Vers Gavarnie, c’est encore un peu plus nuageux.
Vers le sud-ouest.
Vers l’ouest et en continuant.
IL ne reste plus qu’à rejoindre Pioulat pour finir la boucle par le bois du Lis.
Après une descente sévère suivie d’une longue traversée, nous arrivons en vue de la jonction du début, à l’aplomb de Barèges. Il faut juste retraverser le fameux torrent. Et en plus deux fois !
Et les fleurs ?
Nous en en avons vu beaucoup même s’il y a probablement du retard à cause des conditions météo.
L’identification n’est pas garantie.
Campanule raiponce.
Asphodèle.
Globulaire à tige nue.
Narcisse.
Saxifrage granulée.
Renoncule.
Pensée cornue.
Gentiane de Koch.
Fritillaire des Pyrénées.
Myosotis des Pyrénées.
Fenouil de montagne.
Un peu plus tard dans la saison, nous aurions pu rencontrer des iris des Pyrénées, des lys Martagon et bien d’autres.
Nous voici donc de retour dans le village avec encore un peu plus d’eau dans les chaussures...
Encore quelques petites heures et l’orage devrait être là.
A bientôt.