SOCIETE DES MOTEUR CHALEASSIERE

Bonsoir à tous

Comme dit dans le titre, ce sujet vas parler du Chaléassiere, don j’ignore sa puissance, si jamais il y a des informations la dessus je suis preneur, mais quelques données : alésage 230, course 250.

Des photos de la bestiole :





Mais commençons par le début :





A plus tard pour la suite
Luc

Bonsoir à tous,

@L39, super le boulot réalisé
Tu as des posts sur le forum ICI et LA

Sinon, j'ai trouvé ça:
un extrait de L'oeuvre des Lamaizière à Saint-Etienne


un extrait de JOSEPH LEFLAIVE 1870-1953 Par ANNE LEFLAIVE


Bonne fin de soirée

Bonsoir

Merci Luc d'entamer ce post sur ce beau moteur.
Merci l'apprenti pour la documentation. Voilà deux pages sur les 5 que j'ai consacrés à ce constructeur dans le Tome VII :




Une autre vue de ce moteur là où il a été découvert :


Bonne nuit à tous

François

Bonjour à tous.

Une autre photo du Chaléassière du sud-ouest déjà cité :



C'était au "Festival des Vieilles Mécaniques" de Cazals-Montcléra en 2011.
Une vidéo à été publiée sur le reportage fait à l'époque, vidéo dans laquelle on voit notamment ce moteur en fonctionnement.

A bientôt.

Bonsoir

Merci pour ces documents même si je les ais déjà tous vue, sauf celui publié sur le sujet du Douge que je n’avais pas vue.

Quand je regarde, je trouve uniquement une puissance de 10 / 12 cv pour des modèles ressemblant (les volant et d’autres parties sont différentes), mais je trouve ça très peut, je dirait plus 20 / 25 cv, pour un moteur de 1750 kg (seul) et 3000 kg sur chariot (d’après la doc du propriétaire de l’autre modèle connue).


La suite de la restauration :
Le moteur est gelé, à moitié réparer, à moitié bloqué







Pas plus d'usure que ça sur le moteur, palier en bronze, bielle en régule.





Soudure point par point



Cuisson du piston pour aider à décoller les segments







Ne sachant pas la couleur d'origine du moteur, un amis et moi avont choisis la couleur bien connue en photo. Pour rappelle, il était tout en gris, de la tête aux pieds … Donc obliger de le repeindre, même si je préfère les couleurs d'origine comme mes autres moteurs.

Si d'autres personnes ont des photos d'ou il était entreposé avant, hésitez pas à les mettre

La suite plus tard
A bientôt
Luc

Bonsoir

Après avoir acheté la peinture et les produits de décapage, j’ai enfin trouvé la couleur d’origine sous l’épaisse couche de peinture grise, impossible de la sauver, la peinture bordeaux fond en même temps que la peinture grise avec ces produits décapants





D'autres photos :

Barbouillage des pièces du moteur









Mise en place sur son châssis d'origine







Vous aurez peut être remarqué la présence d’une frette pour renforcer la chemise, qui à fendu à cause du gel.
Fabrication du joint de culasse en deux parties











La culasse est assez spéciale, elle ne comporte que des petits orifices pour le refroidissement, je me demande même comment ils ont pu réaliser le moule de fonderie pour réaliser cette pièce, car la culasse peut contenir bien 0.5 L d’eau. Je n’ai pas trouvé d’autres orifices ou bouchon pour aider à réaliser le circuit d’eau.
Pour ceux qui ne comprendraient pas le sens de ma question, il faut un moule interne en sable pour réaliser le circuit d’eau, sinon on ne fait pas un corps creux pour le passage de l’eau, mais un moule en sable tenu uniquement par quartes petit trous, je ne vois pas comment il peut tenir en place, ni comment le dessabler.



avant peinture :



Bonne soirée
Luc

Bonjour,

Luc beau travail de restauration, effectivement c'est très intriguant ces deux petits trous pour le passage de l'eau dans la culasse. Concernant la fonderie de cette pièce peut être un moulage à la cire perdue.

Olivier

Bonsoir

Merci Olivier, possible pour la cire perdue, a condition de ne pas casser le moule en le manipulant, il reste le problème de dessablage.

La suites du remontage :









Une fois tous les équipements remontés, rodage du moteur





Et, pas de chance, un des volants bouge ...

A bientôt pour la suite
Luc

Bonsoir à tous

Comme dit précédemment, un des volants bouge, la clavette talonne donc ne tend pas. Et évidemment, impossible de sortir la clavette … Du coup j’ai du sortir le volant entier, avec la clavette.















La clavette n’étant plus réutilisable, elle à été refaite



Un ajustement à été fait, la clavette n'est plus droite sur les côté mais bombé





Clavette en sur longueur, marquage A pour arbre (vilo).

A bienôt pour la suite
Luc

Bonsoir

La suite du remontage :





J’ai du mettre un feuillard entre l’arbre et le volant, trop de jeu, non pas d’usure mais d’usinage.

J’avais essayé de le mettre en marche avant de refaire la clavette, mais impossible, l’injecteur était trop bouffé par la rouille. Perçage à 0.5 mm.







Une fois la mise en marche du moteur, je précise qu' il a très bien démarré, j'ai re-tapé la clavette, et sciée à ras, pour l'emplacement de la poulie (Je plains le prochain qui voudras sortir le volant, mais ça ne sera pas moi )



A bientôt pour d'autres photos
Luc

Bonsoir
Merci Luc pour le reportage détaillé de cette restauration.
Comme le problème de l'extraction des clavette est un obstacle récurrent, au musée de Giverny, les artistes mécaniciens ont pris l'habitude de percer et fileter systématiquement les clavettes refaites afin de pouvoir les extraire plus facilement en cas de besoin.

Un exemple sur la clavette du volant de mon Koerting :


On voit la tige filetée au bout de l'extracteur à inertie qui est vissée dans l'épaisseur de la clavette.

Bon dimanche
François

Bonjour Luc

Il est chouette ce reportage! Je vois que tu ne recules devant rien concernant la remise en état de tes moteurs.
Je suis étonné du jeu entre le vilo et le volant. Ça parait fou que ça date de l'origine du moteur: ce n'est pas de la mécanique chinoise avec des jeux "aléatoires"!

A bientôt

Bonjour Luc.

Merci pour ce beau reportage !
Comme JRémi, je suis surpris de la présence d'un tel jeu entre le vilo et le volant.
Peut-être y a-t-il une raison autre qu'un défaut d'usinage ?

A bientôt.

Bonsoir et merci.
J’ai bien pensé à cette technique, de percer la clavette, mais principalement pour l’enlever pas sur une neuve, le filetage ne se déforme pas sur une clavette neuve ? Car l’effort est énorme. Dans mon cas, je l’ai coupé sur place, une fois que je ne pouvais plus du tout l’enfiler. Mais si le filetage fonctionne bien pour les enlever ça me servira surement dans un futur.

Pour le jeu entre volant et arbre, je ne sais pas, pour moi, les deux ne sont pas usées, le volant propre à l’intérieur, sauf au niveau de la clavette (j’ai du limer pour avoir une bonne portée, la clavette à battue), sur le vilebrequin, propre aussi, pas d’usure, juste des bavures au niveau de la clavette (idem que le volant). D’où la forme bombé de la clavette pour s’adapter aux deux pièces (des heures et des heures de boulot, clavette légèrement plus large et ponçage sur la bande de papier ponce pour l’ajuster), d’où les repères sur la clavette pour ne pas se tromper.

En regardant les repères frappés sur le moteur, les volants ont étés inversés, celui à gauche à droite et vice versa, idem pour les chapeaux de palier, pourquoi ?? Aucune idée … Peu être la cause du jeu excessif, et il ne faut pas oublier, qu’a l’époque, tous se faisait manuellement, donc peut-être la cause du jeu, l’usinage un peut trop prononcer du volant, et les pièces devaient couter une fortune, donc il la montait quand même.

La clavette ne bouge plus d’un iota, j’ai déjà eu un peu de mal pour mettre le feuillard pour supprimer le jeu, le volant ne devrais plus jamais bouger.

D'autres photos du moteur :







A bientôt
Luc

Re

Quelques vidéos du Chaléassière

Fonctionnement "normal" :



A zéro tours   :



Le démarrage, super facile, j'adore le démarrer, pas d'emballement, démarrage lent, chauffe assez rapide (10 min environ, voir moins en été), juste le fait d’injecter peu faire bouger un peu le piston, je n’ai pas encore essayé de le démarrer juste avec une injection, mais j’essayerai un jour.



Bonne soirée
Luc

Bonsoir
Superbes vidéos !

BRAVO Luc !

Bonjour Luc.

Et merci pour ces vidéos magnifiques !

A bientôt.

Oui, merci Luc

J'adore le bruit de ces gros Diesel (ou semi-Diesel) où c'est le ronflement de l'admission qui est plus fort que le bruit de l'échappement. La fin de la première vidéo et la seconde sont exceptionnelles, le balancement est d'une régularité métronomique ! Pas étonnant que certains musiciens se soient servi d'un tel moteur comme boîte à rythme pour accompagner quelques ballades.

Bon début de semaine.

François

Bonsoir,

Pour ne pas aimer il faut ne rien y connaitre ou être très très difficile

Merci pour le reportage et les vidéos, il est superbe, sacré boulot, la bâche à eau est dans quel état?

Olivier

Bonsoir

Merci bien.

Pour le moteur en balance, c’est très particulier, ce moteur fonctionne et démarre super bien, les volants ont aussi beaucoup d’inerties, impossible de mettre mon Amadou en balance.
Par contre il faut une bonne température, pas trop chaud, sinon il repart d’un sens ou dans l’autre, ni trop froid car il s’arrête.
Dès que l’on a la bonne température, il peut rester plusieurs minutes en balance sans faire un seul tour, je limite ça sur une courte durée, car les bagues de graissage ne monte pas d’huile dans les paliers, le reste est quand même graissé au goutte à goutte.

Pour le bruit, c’est le clapet d’admission, un peut spécifique, qui vibre métal contre métal a chaque passage d’air

Pas de bâche à eau, mais une tour de refroidissement, mais pas encore fini.

Il va être dure à apporter à Giverny vu sont poids et sa taille …

A bientôt
Luc

Bonjour à tous
Bravo Luc, belles vidéos.
L'expression: tourner comme une horloge n'a jamais été aussi-bien justifiée.
Il pourrait presque donner l'heure si tu lui ajoutais un cadran et des aiguilles.
Mais, laisses-le ainsi; il est parfait !!!
@+ Louis

Bonsoir,

superbe réalisation, une belle résurrection pour un moteur hors du commun.

J'ai du coup des questions d'ordre technique, par exemple l'utilité de la manette en laiton au niveau de la pompe a injection, sert-il a varier l'avance?
De plus, comptes-tu effectuer une sorte de teste de puissance? Histoire d'éclaircir la question de la puissance énoncé au début, même si ça doit pas être anodin a réaliser.
Et enfin, après promis j'arrête, quelle est la cylindrée de ce "petit" bijou?

En tout cas un superbe reportage!

Sur ce bonne soirée
Adrien

Bonsoir et merci

C'est vrai qu'il est très régulié, il tourne comme tu l'a dit, comme une horloge, il faudrait que je le test avec une dynamo.

Pour répondre au questions, la manette en laiton, c'est la puissance, elle laisse une course du piston de pompe plus ou moins grande en fonction de la position de cette manette, cela joue aussi légerement sur l'avance comme la régulation et en tout ou rien.

Pour un test de puissance, peut-être, mais pas pour l'instant, sans forcement connaitres les bon réglages d'origine je vais eviter

La petite bête à une course de 250 mm et un alésage de 230 mm.

Bonne soirée et à bientôt
Luc

Bonsoir,

OK très bien, intéressant.

Effectivement, un teste de puissance c'est un acte de force ou on pousse la mécanique a ses limites, il vaut mieux être sur de ses réglages.

Ok, ça nous ferai donc logiquement une cylindrée de 10 387cc, 10L de cylindrée! C'est très proche d'un SFV H1, FV1, etc...

Ça respire déjà bien!

Bonne soirée
Adrien

bravo pour la résurrection
petite précision pour les clavettes percées taraudées : il est prudent de boucher le trou
avec une vis sans tête avant de rentrer la clavette

amicalement renée