Bonjour à tous.
Il ne s’agit pas aujourd’hui de partir à la recherche d’un filon d’or susceptible de nous assurer une aisance financière conséquente mais, plus modestement, de faire l’ascension du pic de la Coume d’Or, haut sommet des Pyrénées Orientales (2826 m) situé pilepoil sur la ligne de partage des eaux.
Le départ a lieu au Col de Puymorens. Démarrant déjà à une bonne altitude (1917 m), la balade reste d’un dénivelé raisonnable : moins de 1000 m.
Depuis le col, c’est tout simple : il faut partir tout droit vers le nord-ouest en remontant la Coma d’En Garcia. Par contre, le vent est glacial...
Première étape : rejoindre la Porteille de la Coma d’En Garcia.
Au col, il fait froid et nous ne traînons pas. Nous prenons juste le temps de deux photos.
Vers l’arrière.
Vers l’avant : la descente vers la Porteille de Cortal Rosso, la remontée en face et notre objectif au fond à gauche.
A gauche, la Porteille des Bésines et le confortable refuge du même nom situé sur le GR10.
A droite, sur le versant méditerranéen, l’étang de Coume d’Or.
Un regard vers l’arrière, un fois la petite montée effectuée.
Ensuite, la progression se poursuit, tout droit vers le haut. C’est rare qu’un itinéraire soit aussi rectiligne.
De gauche à droite : le pic Pédros, la « Porteilla Roja » et le pic de Coume d’Or.
Le tracé du sentier est évident, sans aucun risque d’égarement.
Un regard vers la bas, juste avant d’arriver.
Quelques photos pour vous permettre d’apprécier la fraîcheur du fond de l’air.
Sinon, nous sommes sur l’antécime. Il reste quelques mètres à faire pour arriver au cairn du sommet, mais il y aurait un passage très exposé à franchir. Et nous n’avons pas envie de prendre des risques...
Le panorama est « à couper le souffle » pour reprendre une expression éculée et chère à nos médias.
En partant du nord et dans le sens horaire : d’abord les deux sommets du pic Pédros.
La crête qui suit.
Dessous, l’étang de Lanoux.
Le Pic Carlit, toit des Pyrénées Orientales (2921 m).
Suite du tour d’horizon.
Plutôt que de rentrer directement, nous allons descendre la crête qui file vers le sud, jusqu’à la Porteille de Lanoux. De là, il suffira de suivre le sentier de la HRP (Haute Randonnée Pyrénéenne) qui va nous ramener au point de départ, sans un coup de pédale et en descendant la vallée du Cortal Rosso.
Tout au long de la descente de la crête, la vue sur l’étang de Lanoux est superbe.
Il s’agit d’une retenue artificielle (barrage voûte) réalisée par EDF entre 1957 et 1960.
La situation de cette retenue est particulière car elle est située sur le versant méditerranéen et les eaux stockées sont envoyées vers l’Hospitalet-près-l’Andorre, dans la vallée de l’Ariège et donc sur le versant océanique, pour y être turbinées. De plus, ces eaux devraient s’écouler vers l’Espagne via le ruisseau de Carol.
Pour compenser cet « emprunt », un canal a été percé sous le col de Puymorens (canal de Verdier) afin de restituer à l’Espagne un volume d’eau équivalent prélevé sur la rivière Ariège.
Pour nous, la descente continue vers le col.
Nous voici sur la HRP et nous descendons maintenant vers le Cortal Rosso.
Un regard vers l’arrière.
Cette vallée a un charme certain.
Plus loin, la piste taillée en balcon surplombe le village de Porté-Puymorens.
Et encore plus loin, le col de Puymorens est en vue. C’est la fin de la randonnée.
Il nous faudra peut-être songer à revenir dans le secteur pour faire l'ascension du Pic Carlit...
A bientôt.