Bonjour à tous.
En ce samedi que l’on nous promet caniculaire, nous allons tenter de trouver un peu de fraîcheur en haute montagne, dans la réserve nationale d’Orlu.
Le départ de la randonnée est au pont de Bisp sur l’Oriège, juste aux pieds de la Dent d’Orlu.
D’ailleurs, la totalité du parcours se fera sous l’oeil (bienveillant ?) de cette Dent.
Il faut franchir le pont et partir en face sur une petite piste peu fréquentée.
Elle effectue deux lacets, un à gauche et autre à droite. Une trentaine de mètres après ce dernier, il ne faut pas rater un sentier confidentiel qui part à gauche : il est ni balisé, ni cairné et ne figure pas sur les cartes.
Pourtant, il est utilisé par les troupeaux (1500 brebis) et le berger qui occupent les estives tout l’été : c’est la seule voie d’accès à ces prairies d’altitude.
Voici la dent vue depuis la piste.
La montée dans une belle forêt de hêtres est sévère bien que le sentier effectue une multitude de lacets.
Nous sortons enfin de la forêt au niveau du Poujol de Chourlot.
Bien que le ciel soit encombré de nuages d’altitude, la température est très élevée : nous sommes loin d’avoir froid !
La vue se dégage donc, et le prochain obstacle se devine : un sévère ressaut à franchir.
La vue vers l’arrière du haut du ressaut.
Vers l’avant, la vue s’élargit en direction de la jasse de Parau. Tout au fond on ne peut pas rater la Couillade de la Greuillère, le col qu’il nous faut rejoindre.
Nous montons tout droit en évitant la cabane du berger : nous y passerons au retour.
L’itinéraire est évident : c’est tout droit !
Une vue vers l’arrière un peu avant d’arriver au col.
Une fois au col, il faut partir à gauche en direction du deuxième sommet, le Pic de Bourbou.
En montant, une vue vers la carrière de talc de Trimouns.
Nous pensions être arrivés au sommet. Eh bien non ! Nous ne sommes qu’à l’antécime : il faut descendre un peu et remonter en face.
Encore quelques minutes et c’est fait.
Le paysage est à 360° (comme toujours sur un sommet !) et magnifique.
Vers le nord, comme prévu, la dent est toujours là...
Le pic de Tarbésou.
Vers le nord-est, la vallée de Baxouillade (dont les trois étangs sont invisibles) encadrée de gauche à droite par le Pic de la Camisette, le Roc Blanc et le Pic de Baxouillade.
Tout en bas, les prairies de Gaudu avec le sentier montant à l’Etang d’en Beys.
Vers le sud, cet étang est invisible, caché par la crête du premier plan.
Vers le sud-ouest, l’alignement du Pic de Pinet et du Pic d’Ouxis.
Vers l’ouest, le Pic de Cimet derrière le Pic de Parau. Entre les deux se cache l’immense Etang de Naguille.
Voilà, il faut redescendre. Et d’abord, rejoindre l’antécime.
Une vue de la jasse de Parau.
Voici comment on voit cette Jasse depuis la Dent d’Orlu :
https://mototracteurs.forumactif.com/t40471-nous-avons-eu-la-dentDe gauche à droite : Pic de Bourbou, Pic de Pinet, Pic de Cimet au fond et Pic de Parau vers l’avant.
Nous plongeons maintenant vers la cabane du berger (vous la voyez la dent ?).
Vue du col depuis la cabane.
Nous restons là une heure à discuter avec le berger. Il est descendu en tout début de matinée et remonté en suivant, en compagnie d’un couple d’amis venus passer le week-end avec lui, à « la fraîche ».
Nous entamons la descente finale vers le fond de la vallée et la température est vraiment élevée...
Les prairies juste au dessus du ressaut.
Du haut du ressaut, une vue de la partie finale précédant l’entrée dans la forêt.
Depuis le bas, une vue du ressaut avec une meilleure lumière que le matin.
Nous voici de retour dans la forêt. Bien sûr, le soleil ne tape plus sur la tête, mais la température ambiante est quand même particulièrement haute.
Le ruisseau de Chourlot permet de trouver provisoirement un peu de fraîcheur.
Il ne reste plus qu’à dérouler tous les lacets jusqu’en bas.
Pour terminer, vous reprendrez bien un dernier coup de dent, juste avant d’arriver ?
A bientôt.