Bonjour à tous.
La Dépêche du Midi :
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Au val d'Esquierry, près de Bagnères-de-Luchon, à 2.000 mètres d'altitude, c'est tout l'été la fête des Fleurs. Une balade à respirer à pleins poumons.
Les cruciverbistes le connaissent bien, ce village aux deux lettres presque identiques. Mais Oô ne fait pas seulement office de bouche-trou pour grille de mots croisés souffreteuse....
... Entre l'escalade et la simple balade du dimanche, la randonnée vers le courret d’Esquierry est un bon compromis. Seule difficulté : un dénivelé solide (1000 mètres) qui fatigue le cœur à l'aller et déboulonne les genoux (c'est une image) au retour. L'été, on apprécie cependant cette montée plutôt raide, grâce à l'ombre diffusée par l'épaisse forêt de hêtres et de sapins. En fait, la récompense du marcheur vient avec la fin de la grimpette. Au niveau de la cabane, un panorama magnifique s'offre à nous, côté est. Et puis, ensuite, c'est le bonheur d'avancer au milieu d'un tapis de fleurs dans ce val d'Esquierry qui porte si bien son nom. ».
Wikipédia :
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Le Val d'Esquierry mesure environ 6 km de long et 2 km de large, il est surnommé « le jardin botanique des Pyrénées » grâce à ses nombreuses variétés de plantes et fleurs sauvages.
Des randonnées botaniques y sont organisées par l'association Nature en Occitanie.
Le Val d'Esquierry est aussi connu pour être le territoire des marmottes. »
Bref, vous l’aurez compris, en ce début d’été, nous nous proposons de découvrir cette vallée fleurie.
Pour cela, il faut rejoindre Bagnères-de-Luchon, prendre la route du col d’Aspin, tourner à gauche vers la vallée d’Oô, traverser le village et aller jusqu’aux Granges d’Astau.
L’itinéraire est simple : nous sommes encore une fois sur le GR10.
Le val d’Esquierry, c’est là-haut, au dessus de la brume et de la forêt.
Le sentier monte à travers une prairie en direction du bois d’Antanoque.
La forêt de hêtres est magnifique.
Au bout d’une heure, nous sortons.
Très vite, nous voici à la cabane d’Esquierry.
Les fleurs promises sont bien là, mais elles sont discrètes. En fait, il n’y pas de tapis fleuri : les asphodèles sont présentes mais les fleurs sont passées, les gentianes jaunes sont abondantes mais pas encore fleuries.
Donc, il faut un peu chercher mais on trouve facilement.
Oeillet de Montpellier.
Oeiller deltoïde
Sisymbre des Pyrénées.
Séneçon doronic.
Ciboulette sauvage.
Asphodèle.
Panicaut de Burgat.
Pensée à corne.
Joubarbe.
Véronique de Gouan.
Une simple toile d’araignée.
A force de monter, le col s’est (un peu) rapproché.
Une vue vers l’arrière, juste avant d’arriver.
Voilà, nous y sommes.
Vers l’ouest, le col d’Azet, la station de Val Louron et, à l’arrière-plan à droite, l’Arbizon.
Pour compléter la randonnée, pourquoi pas un petit aller-retour au lac de Sadagouaus, juste 100 m plus haut ?
Il faut maintenant revenir au col en passant près de la cabane du berger.
Il ne reste plus qu’à entamer la longue descente vers le fond de la vallée.
Les jeunes marmottes ne sont même pas dérangées par notre passage.
Revoici la cabane.
Au loin, la cascade du lac d’Oô.
Une fois la forêt traversée, nous voici de retour aux Granges.
Voilà, le val d’Esquierry, c’était là-haut...
A bientôt.