Après quelques essais de remontages non fructueux, je réussi enfin à obtenir un attelage en ordre de marche "presque" normal.
Remontage de la fourchette:
Ensuite tout s'est accelléré, démontage et remontage trois fois avant de trouver la bonne manière, mise en huile, attellage de la
remorque et essai dans la foulée:
Je suis parti l'essayer tellement vite que j'ai oublié de mettre de l'essence et me suis retrouvé en panne sèche à 300m de la maison:
Mais qu'importe, c'est la première fois que j'essai mon jouet acquis il y a déjà 8 mois.
Mes premières impression:
La première est lente, très lente... (on a le temps de descendre pour aller pisser)
La deuxième est lente, très lente mais un peu plus rapide que la première, on devine une amélioration de la vitesse!
La troisième est tellement rapide que mon embrayage patine en côte!Et en descente ça s'emballe dangereusement!
Ensuite les freins!
Ils sont absent...
Heureusement le frein à main de la
remorque ralenti un tout petit peu l'attelage.
Maintenant la
remorque à un tambour qui suinte gras.
Après avoir remis de l'essence j'ai entrepris d'essayer l'outil en dehors des chemins, dans mon terrain, au bout de 10M, timon posé et roues qui patinent et s'enlisent, j’enclenche la transmission de la
remorque, j'enlise la roue de la
remorque, j'enclenche le blocage de différentiel et...
Rien,
ça ne marche pas me voila coincé,
Je me sort de là en me faisant un mal de dos terrible et 5M plus loin, faute de frein dans la pente, je fini dans un arbre:
Marche arrière, je m'enlise à nouveau, timon posé, trop mal au dos pour me sortir à nouveau, je capitule et laisse tout sur place:
Une semaine après je vais le rechercher avec quelqu'un pour m'aider à le sortir car j'en ai besoin pour déplacer de la terre,
nous le sortons en plaçant des traverses de chemin de fer métalliques sous les roues et entamons le transport de quelques remorques de terre.
Bien pratique et moins fatiguant que de faire ça à la brouette surtout quant le terrain est en pente.
Finalement ça tire bien comme engin si on reste en première, deuxième.
Toutefois, après quelques heures de travail, la direction me lâche et le bras gauche du guidon me reste dans les mains:
ça avait déjà été ressoudé mais très mal, donc rien d'étonnant, c'est tout pourri:
Donc je meule les anciennes soudures, remet les parties à ressouder bien propres, chanfrein et tout le bazar, mais en approchant les deux pièces, le bras gauche part vers le bas, en effet il est tordu.
Certainement un ancien accident qui avait plié la barre et cassé au niveau de la soudure d'usine.
Je redresse donc le tube à grand renfort d'oxygène et d'acétylène pour le chauffer au rouge.
Je n'ai pas pris de photos de cette étape.
Et voila, l'heure de la greffe a sonnée:
Opération en plein air avec mon poste de la mort qui a coûté un bras sans pour autant faire de moi un expert de la soudure.
En même temps, j'ai dû souder 3 heures maxi en 3 ans que je l'ai, il n'y a pas à redire, c'est l'exercice qui fait le maître.
Si des soudeurs me lisent, bandez vous les yeux, ne m'envoyez pas au bûcher et remémorez-vous vos premiers pas dans ce domaine.
La soudure c'est un métier, et ce métier n'est pas le mien.
Résultat:
C'est pas beau mais c'est solide, ça a bien pénétré! (sans arrière pensée)