Bonjour à tous.
Parmi les différents itinéraires permettant d’accéder au Pic de Saint-Barthélemy, il en est un qui est particulièrement esthétique, c’est celui qui parcourt la crête nord en partant de Moulzoune.
Le trajet démarre dans une magnifique hêtraie, puis après l'étang de Moulzoune, monte sur les crêtes pastorales. Une fois parvenus sur ces crêtes, c'est un panorama grandiose qui nous accompagne jusqu'au sommet. Aux vastes étendues de pâturages succèdent les bruyères, les champs de myrtilles et de rhododendrons puis quelques bosquets de pins à cochets. Plus haut, c’est le domaine de l'herbe rase et du rocher et la dernière partie de la montée se déroule dans un cadre presque entièrement minéral.
Une fois au sommet, plutôt que de descendre par le même chemin, il est possible de faire une boucle en parcourant le haut du cirque glaciaire du ruisseau du Lasset.
Le contraste avec les crêtes est saisissant : plus de vue sur le lointain, mais une succession de replats, de verrous glaciaires et de zones humides.
C’est le cœur de la Réserve Naturelle du Saint-Barthélemy. Avec de la chance (beaucoup), on pourrait voir le grand tétras, le calotriton des Pyrénées ou bien encore le desman, toujours des Pyrénées.
Donc, dès le démarrage à partir du parking de Moulzoune, nous montons dans la hêtraie.
Quelques lacets plus hauts, c’est l’étang de Moulzoune.
Il s’agit d’une retenue artificielle créée pour élever des alevins de saumon atlantique dans le but de repeupler les rivières du bassin de la Garonne.
Un peu plus tard, les vestiges de la carrière de talc du Fangas ;
Ensuite, fin de la forêt et arrivée sur les estives.
Le sentier suit maintenant la crête en dominant la carrière de la Porteille.
La machine à vapeur est toujours là !
L’itinéraire se poursuit à flanc et aborde la zone où se mélangent bruyères, rhododendrons, myrtilliers et autres plantes basses.
Après passage à un collet, nous changeons de versant et nous avons la vue sur la station des Monts d’Olmes au pied du Mont Fourcat.
L’ascension continue à travers des bosquets de pins à crochets.
Le sentier rejoint provisoirement la crête et découvre furtivement l’étang des Truites situé sur l’itinéraire de retour.
Après franchissement d’une partie plus raide, le sommet se dévoile enfin tout au fond.
Depuis le petit col, vue sur l’étang du Diable.
Nous sommes maintenant sur des pelouses d’herbe rase.
Toujours l’étang du Diable sur l’itinéraire du retour.
Nous dominons ensuite le haut du cirque glaciaire où se niche l’étang Supérieur dominé par le pic de Soularac.
Le sommet n’est plus très loin, mais l’environnement est de plus en plus minéral.
Voilà, nous y sommes !
La longue crête qui nous a conduit ici : sa première partie est cachée par les premiers sommets.
A nos pieds, le col du Trou de l’Ours qu’il nous faut rejoindre pour débuter la descente.
Du col, l’étang Supérieur paraît tout proche mais il y a quelques éboulis à négocier.
L’étang, le col à gauche et le Saint-Barthélemy en haut.
Nous voici en haut d’un verrou assez redoutable : il est préférable que le sol soit très sec pour éviter les glissades. Tout en bas, des tourbières et des zones humides.
Après avoir franchi tout cela, nous avons l’étang du Diable sous nos pieds.
Pour le rejoindre, il faut quitter le sentier balisé et descendre sur une sente discrète.
L’endroit est particulièrement sauvage et il n’y a pas « âme qui vive ». Ni desman, ni homme, ni diable...
La sente se poursuit par une série de montées, de descentes, de virages à gauche, de virages à droite jusqu’à ce que l’étang des Truites apparaisse
Là, nous ne sommes plus seuls !
Le sentier continue sur le flanc du cirque mais la progression n’est pas très facile.
Un regard sur le chemin parcouru.
Après une remontée, nous retrouvons l’itinéraire du matin et le paysage s’adoucit.
La machine à vapeur est toujours là !
Un peu plus bas, vue sur l’étang de Moulzoune.
Il suffit de le rejoindre et le parking n’est plus qu’à 5 minutes...
A bientôt.