Bonjour à tous.
Le pic de Monfaucon (et pas Montfaucon comme on peut parfois le lire) est un sommet assez peu connu car bien caché à l’ombre de son célèbre voisin l’Arbizon. Ce dernier est tout proche mais plus haut de 120 m. Et surtout, il est bien plus fréquenté.
D’ailleurs, un reportage a été fait sur ce sommet :
https://mototracteurs.forumactif.com/t48843-un-belvedere-sur-la-vallee-d-aureIl y a deux itinéraires pour monter au Pic de Monfaucon, mais la voie normale part de la Hourquette d’Ancizan, un col dominant la vallée d’Aure et proche du col d’Aspin.
Les « écritures » indiquent un dénivelé de plus de 1200 m pour un temps (hors arrêts) d’au moins 6h30 aller-retour. Mais surtout, comme principale difficulté sur la fin du parcours, elles signalent la présence d’un immense pierrier bien pentu qui demande d’avoir conservé de l’énergie en réserve et surtout d’avoir encore le pied sûr.
Vers l’Ouest, le soleil rasant donne une couleur particulière au Pic du Midi.
Le sentier, très large car très fréquenté jusqu’au lac d’Arou, ondule mollement et ne nous fait pas gagner beaucoup d’altitude. Sur la gauche, le massif qui cache notre sommet.
Après une grosse heure de marche, nous arrivons au lac, juste au bord de l’eau.
Il faut maintenant remonter le vallon. La pente est plus franche mais sommes toujours sur de la « montagne à vaches ».
Plus haut, nous abordons la « montagne à isards ».
Un peu plus tard, juste avant d’avoir le pierrier en vue, nous sommes rejoints pas 3 randonneuses qui connaissent bien le secteur. C’est rassurant !
D’autant plus qu’elles nous annoncent que le pierrier final est plus impressionnant que difficile. Encore plus rassurant !
Le sentier vire à gauche et nous le découvrons, ce fameux pierrier.
Ah oui, quand même ! Ce n’est peut-être pas un mur, mais ça lui ressemble...
Il ne faut surtout pas tenter de remonter le couloir central car c’est quasiment impossible : il faut partir à gauche une fois parvenu à son pied.
Le début se fait en marchant sur des blocs assez gros et en essayant de suivre les cairns. Plus haut, des cailloux font suite aux blocs et du coup, la trace est mieux marquée.
Une série de lacets nous amène au pied du couloir : c’est maintenant qu’il faut partir à gauche, toujours sur une trace assez bien marquée.
Un regard vers le bas.
En face, le Pic du Midi se détache au dessus de la crête de « las Lourides ».
Nous voici en haut du couloir.
Il reste encore quelques lacets à faire. Ils s’avèreront être les plus difficiles et les plus dangereux car de fins graviers ont remplacé les gros cailloux, ce qui rend le sol assez fuyant sous les pieds, surtout dans les passages en dévers.
Bon, ça c’est fait !
Nous sommes enfin au col (et encore vivants...).
De l’autre côté, l’arrivée de la 2ème voie paraît aussi difficile.
Le sommet est maintenant là, mais encore bien haut. Et le sol s’annonce toujours aussi instable...
Voila, nous y sommes : comme prévu, le panorama est immense.
Juste devant, l’Arbizon bien encombré.
Quelques vues du panorama.
Bon, ce n’est pas tout mais il faut commencer la redescente vers le col.
Nous sommes de retour à l’encolure : il n’y a plus qu’à...
Nous voici en haut du couloir. Vu la trace au sol, certains le prennent pour la descente, mais pas nous !
Une fois les gros cailloux retrouvés, la vitesse de descente redevient normale et nous rejoignons le bas.
Un dernier regard avant de partir.
Bien plus bas, nous retrouvons le lac d’Arou.
Ainsi que le sentier qui va nous ramener à la Hourquette.
Là, nous croisons et doublons une multitude de promeneurs qui font l’aller-retour du parking au lac. Une autre façon de profiter de la montagne...
A bientôt.