Bonjour à tous.
Le massif de l’Aston est réputé pour être austère, difficile d’accès et peu fréquenté. Les itinéraires y empruntent souvent des sentiers non balisés, parfois peu visibles et à la continuité aléatoire.
Pour couronner le tout, la (longue) petite route d’accès, bien que goudronnée jusqu’au barrage de Laparan, était de plus en plus dégradée et la piste qui lui faisait suite jusqu’au Pla de las Peyres, carrément impraticable en voiture de tourisme.
Si bien que nous ne sommes pas revenus dans le secteur depuis 2016 et que nous avions abandonnée toute idée d’y retourner un jour.
Mais, nous avons découvert il y a peu de temps que le parking a été aménagé et agrandi et surtout que la route d’accès a été entièrement refaite.
Ce fait nouveau nous a donc incités à revenir au Pla de las Peyres pour faire un parcours que nous avions « sous le coude » : monter au Pic de Cabaillères en visitant plusieurs lacs.
Ce qu’en dit le site « Rando-marche » :
«
Itinéraire sur sentiers non balisés, et parfois peu visibles. Bonne connaissances en orientation requises. Pentes herbeuses assez raides et passage rocheux qui s'abordent assez facilement par beau temps, mais qui peuvent être très glissants et dangereux par temps humide. »
Donc, départ très tôt ce 2ème samedi d’août.
Effectivement, refaite à neuf, la route ne présente plus aucun danger pour les suspensions. Mais le parking, prévu pour 60 voitures, est déjà presque plein.
Un bonne ou une mauvaise chose ?
Le pic de la Coume d’Enfer nous impose sa silhouette.
Nous franchissons la rivière Aston sur un pont tout neuf et commençons à remonter la Coume de Varilhes.
Nous atteignons bientôt l’orry qui indique l’endroit où il faut quitter la vallée.
Nous devons maintenant partir à droite, direct dans la pente et hors sentier.
Normalement, au bout de quelques minutes, nous devrions trouver un petit sentier, non balisé mais bien visible, partant à contre sens en traversée montante.
Effectivement, tout se passe comme prévu !
Plus loin ,nous nous retrouvons au dessus du parking encore dans l'ombre et 350 m plus bas.
L’environnement est austère, mais d’une beauté sauvage.
Le Pic de Cabaillère commence à se montrer, juste au centre.
Bientôt nous atteignons un collet avec l’étang de Cabaillère un peu plus bas à droite.
Nous devons maintenant partir dans la direction opposée et traverser le vallon en essayant de retrouver une bonne sente. Notre pic est droit devant.
Plus loin, la sente retrouvée commence à s’élever parmi les rochers puis grimpe sèchement pour contourner un ressaut.
Après quelques efforts, nous dominons l’étang Noir de Cabaillère. En fait, il est vert sombre ou bleu selon l’angle de vue, mais sûrement pas noir...
Encore un couloir à remonter en passant le plus à l’écart possible d’un troupeau de moutons et le pic est droit devant, mais encore haut.
A mi pente, une vue d’ensemble : l’étang de Cabaillère, l’estagnol de Cabaillère (à peine visible) et l’étang noir de Cabaillère juste à nos pieds.
Du sommet, la vue est magnifique !
Vers le nord, la Coume de Jas.
En tournant, le Cabaillère (c’est le nom exact de ce sommet qu’il ne faut pas confondre avec le nôtre qui s’appelle Pic de Cabaillère).
Vers le sud-est la Jasse de Pinet avec le majestueux Pic de Rulhe et le refuge éponyme au pied.
Au loin, juste sous la frontière andorrane, un des étangs de Fontargente.
Le pic de la Coume d’Enfer.
Vers le sud-ouest, l’étang de Mirabail, notre prochain objectif.
La première partie de la descente est très sévère et demande beaucoup de prudence.
La sente nous amène assez rapidement au bord du lac.
D’ici, la montée à notre pic doit être rude...
Nous avons maintenant dépassé l’étang et la sente file toujours en balcon vers l’amont de la Coume de Varilhes.
La vue vers l’aval de la Coume.
Plus loin, la sente s’arrête net et il nous faut partir droit dans la pente vers le fond de la Coume. Après, il ne reste plus qu’à descendre le faux-plat de la vallée.
Après un long cheminement, nous nous rapprochons de la Jasse du Pinet.
Un dernier regard sur le Rulhe...
...avant de retrouver le parking qui est maintenant archi-plein.
Sur cette boucle, hormis les abords immédiats du parking, nous n’avons rencontré personne à part des marmottes et la bergère qui surveillait ses troupeaux depuis le pic de Cabaillère.
Malheureusement, et j’en suis désolé, je n’ai aucune photo de la bergère...
A bientôt.