MOTEUR KÖRTINGS

Bonjour la Planète Terre,

A Nuenen, un ami m'a confié ce carburateur peu courant afin de lui refaire un couvercle et m'a mis à disposition un couvercle ZENITH.


Selon le dessin en annexe, il semblerait que le dispositif de réglage du niveau de cuve est inversé par rapport à ce que nous connaissons d'habitude. Malheureusement, ce dernier document n'est pas clair et il est impossible à votre serviteur d'y comprendre quelque chose.
Quelqu'un aurait-il une information à ce sujet ?

A défaut, je procéderai en fonction du croquis que je viens de pondre.
En ce cas, Les deux petits basculeurs du couvercle ZENITH seront récupérés et recoupés.
La fixation du couvercle sur la cuve sera assurée par un ressort plat équipé d'une petite poignée à bille.


Please notice english translation is available on request.

Amicales salutations,

PN425 Carb Cover Specialist

Bonsoir
C'est moi l'ami en question. Voilà le moteur dont il s'agit :






C'est "un petit moteur pour combustibles liquides" :


C'est le projet de restauration pour l'hiver prochain.

Bonne soirée

François

Bonsoir,

Voici quelques informations supplémentaires découvertes sur le WEB :

http://www.zeno.org/Meyers-1905/B/Gaskraftmaschine

Cordialement,

PN425

Bonsoir a tous
Ceci vous aidera peut etre , ds un carbu Longuemarre qui equipe un des mes moteurs , le systeme d'admission d'essence est aussi inversé
le pointeau libre ds le flotteur est lesté d'un anneau assez lourd qui se loge ds le creux  du coté vers le bas du flotteur , voir photos
Donc avec son poids il empeche l'essence d'arriver dans la cuve , l'essence passant qd meme un peu le dessus du flotteur vient s'arreter sur le couvercle de la cuve
Ds le fond de la cuve il y a 2 leviers articulés plutot vers le centre de la cuve , l'extremité de ces 2 leviers se levent assez haut pour venir contre la bord externe du flotteur et franchement je ne comprends pas  comment ça fonctionne mais ça marche , a l'aide !!!!!, sorry pour la qualuité des photos
Bonne soirée
Roland

PA si tu veux je viens avec mardi prochain :-)))

Bonjour

Quel joli moteur, et pas courant! François, tu as de la chance d'être sponsorisé par la Belgique: ce sont des gens fiables et compétents!

A bientôt

Bonjour à tous,

Au vu des commentaires trop élogieux de l'Ami JRémi, force était, malgré la chaleur, de trouver du laiton et de le mettre sans tarder sur l'UNIMAB :





On devrait y voir plus clair demain...

Cordialement,

PN425

Bonsoir
Tu as vu juste Jean Rémi, je suis toujours subjugué par la dextérité et la compétence technique de mes amis les "vrais" mécaniciens, que ce soient ceux de Belgique, de Giverny ou d'ailleurs.
merci les amis et à bientôt
François

Bonsoir Tonton,
Bonsoir à tous,

Comme promis, on commence à y voir plus clair :
Première ébauche des supports de masselottes


Présentation des masselottes récupérées :

Avant de recouper ces pièces, il y a peut être lieu de gagner de la place en réduisant l’épaisseur de l’anneau de positionnement :

A suivre !
Bonne nuit à tous,

PN425

Bonne nuit,

Entre les paliers de la machine à vapeur de Loncin, les roulettes et rouleaux pour machine à bois, les potences de fin de course d’ascenseur et le bureau qu'on a jamais quitté, il est temps de se replonger sur ce fameux carburateur.
Un malheureux tournevis de pacotille est en train de se muer en pointeau presque d'origine :

Rectifieuse oblige pour en tailler la pointe :

Perçage acrobatique des trous de 2 mm avec le mandrin spécial :

Vue de côté ;

Vue du dessous :


La suite pour bientôt,
Cordialement,

PN425

Merci Paul André

J'en reste baba !!
A bientôt à Looze.

François

Bonjour

Qu'est-ce que c'est beau!!!!
Bravo Paul-André

A bientôt

Parfait.

olivier

Bonjour à tous.

Pour le coup, Paul-André est le premier à occuper ce nouveau créneau. En plus, un créneau qui s'annonce prometteur...

Encore bravo et à bientôt !

Bonjour à tous,

magnifique travail Paul-André !

Bonsoir,
Voilà, je termine à l'instant la transformation du fameux carburateur.
Reste à espérer que la masse et la hauteur du flotteur permettront de régler un niveau de cuve correct...j'ai bon espoir.









Cordialement,

PN425

Bonsoir PN425,

Ce n'est pas de la mécanique à ce niveau, c'est de l'ART
Bravo l'Artiste et chapeau bas

Amicalement, Claude.

Bonsoir
C'est du ressort de l'orfèvrerie ! Je crois que je ne pouvais pas tomber mieux quand je t'ai confié cette restauration.
MERCI Paul André !

A bientôt à Looze avec un Millot pour toi dans la remorque.

François

Bonjour à tous,

Voici la touche finale : une nouvelle olive, destinée au brasage d’un tube de 8 mm en cuivre, a été tournée ce matin.


Au vendredi 6/07 en fin d'après-midi à Looze.

Amicalement,

PN425

MERCI Paul André

Ça ce n'était pas dans le contrat !

A dans 11 jours.

François

Bonjour
Je vous avez dit : restauration cet hiver. Et bien voilà, nous y sommes. Le moteur a d'abord était grossièrement dégraissé au musée de Giverny par Olivier et Jean Claude :






Travail rébarbatif, il y avait de quoi enlever ! Puis avant ma venue ils ont tout démonté.
A mon arrivée, avec Jean Claude encore, pendant environ une semaine, nous avons fini le nettoyage, dégraissage, dépeinturage et mise à nu de toutes les pièces et parties :
Le carter moteur :


Le cylindre-culasse :


Les autres pièces :


Le volant a été sablé par Christian dans son local :


Puis peinture, nous avons choisi un vert foncé/marron RAL 6014 :




Les bois du châssis avaient été préparés chez moi avec du bois de récupération, ils ont été montés dans l'atelier :


Puis on a posé le carter moteur :


Remontage des éléments. Le grand culbuteur de la soupape d'échappement. Ce culbuteur nous a posé des questions : vous voyez la chaînette, à droite, elle est solidaire d'un goupille qui vient bloquer un mouvement de translation du culbuteur sur son axe. Nous nous sommes demandé à quoi cela pouvait bien servir jusqu'à nous rendre compte que la came de l'échappement comportait une petite came supplémentaire  qui faisait qu'en se déplaçant, l'autre partie du culbuteur permettait une demie compression pour le démarrage.


L'arbre à cames posé dans le carter, dans le rond rouge, la petite came de demie-compression :


Le culbuteur de la soupape d'admission et la pompe à huile ainsi que le tuyau de graissage du cylindre :


La soupape d'admission (remarquez la fixation du ressort), et le système de régulation par inertie :


Jean Claude retournant le boulon d'appui de la soupape monté à l'envers :


Le carburateur en deux parties : la partie en laiton dont Paul André a fait le flotteur au début de ce récit avec la manette qui permet le passage de l'essence au pétrole, et le mélangeur, en acier et fonte, avec à l'intérieur un piston libre bizarre à 2 étages :


Pendant ce temps, Jean Pierre s'occupait du vilebrequin. En effet, j'avais trouvé ce moteur en deux parties, le volant était démonté depuis longtemps et le vilebrequin bien entamé par l'oxydation :


Pour pouvoir travailler au tour sur cet organe, il a fallu en couper un morceau, le voilà sur le tour :


Opération amputation réussie :




Il a fallu également reprendre à la fraiseuse le logement de la clavette sur le vilebrequin :


Prêt à être monté avec sa plaque de graissage centrifuge de la tête de bielle :


Tranquillement, sur son établi, Gilles le minutieux s'occupait de la magnéto :


Il y avait une dent de cassée sur le pignon du vilebrequin, voilà en photos toute la démarche suivie par René pour reconstituer la ratiche manquante. Après avoir plané à la lime la dent cassée, perçage de 3 trous :


Taraudage des trous :


Pose des vis de renfort :


Brasure à l'argent :


Et voilà le travail fini :


Suite du remontage. Les deux frères Jean Pierre et René devant le moteur :


Le piston et la bielle remontés :


Présentation du volant :


Il restait à fabriquer cette fameuse clavette de volant : une journée compète de travail !
L'ébauche sur la table  de réflexion :


Premiers essais :


Dans le talon, Jean Pierre a percé et taraudé un logement permettant de retirer facilement la clavette avec la masse terminée par une tige filetée de 8 :


Après de multiples essais, reprises, fraisages et limages, le clavette enfin en place tenant solidement le volant sur le vilebrequin :


Le moteur en était là lorsque j'ai quitté Giverny :


La plaque d'identification :


La boite support du réservoir d'eau de refroidissement préparée à la maison.


Il reste à poser et régler l'allumage, à trouver ou fabriquer une poulie, un pot d'échappement, il reste aussi à installer le refroidissement et les deux graisseurs compte gouttes manquants.
Ces deux semaines de travail collectif ont été pour moi source de joie et d'apprentissage, j'en remercie tous les acteurs. Nous recommencerons dans le cours de l'hiver et je vous en tiendrai informé.
Bonne fin de semaine.
François

Bonsoir à tous,

Magnifique boulot !
Félicitations à toute l'équipe laborieuse.

Cordialement,

PN425

Bonsoir à tous.

Voilà encore une belle aventure !

Par contre, ce qui surprend sur ce moteur, c'est la disposition du poussoir du culbuteur de la soupape d'admission.

A bientôt.

Bonsoir Michel



La partie verticale du régulateur que l'on peut appeler le marteau, est tiré vers l'arrière par le ressort réglable que l'on voit dans le rectangle bleu. Il glisse en s'abaissant sur la partie fixe A. Ce marteau est munie d'une lame en acier dur (dans le rectangle jaune) qui vient se coincer dans la rainure du rectangle rouge. Quand le marteau descend trop vite le frottement sur la partie A le fait s'écarter vers l'avant et donc rater la rainure horizontale. Le réglage s'obtient en tendant plus ou moins le ressort (bleu) avec l'écrou et contre-écrou dans le cercle bleu :



Le grand poussoir de ce culbuteur est équipé du mécanisme de déclenchement de la magnéto. Ce dispositif est réglable par la manette cranté en laiton qui permet de faire varier l'avance à l'allumage :


J'espère que mes explications sont claires.

Bonne nuit.
François