Bonjour à tous.
Deux mois après, nous voici de retour dans le secteur des lacs du Massif du Néouvielle.
En partant du parking d’Artigusse, sur la route d’accès aux grands lacs, nous nous proposons de faire le tour du Pic du Bastan.
Bien que nous ne gravissions pas le Pic, le circuit promet être plus dur et surtout plus long que le précédent.
Bref, dès le départ la piste monte durement vers le barrage de l’étang de l’Oule.
De grands travaux sont en cours sur cet ouvrage géré par la SHEM : il s’agit essentiellement de rénover la canal évacuateur de crues.
La SHEM (Société Hydro-Electrique du Midi) était à l’origine filiale de la SNCF. Ensuite, elle est passée sous le contrôle d’Electrabel du groupe SUEZ. Comme chacun le sait, après fusion, SUEZ est devenu GDF-SUEZ et ce groupe s’appelle maintenant ENGIE.
Une fois le barrage franchi, le lac apparaît mais son niveau est dramatiquement bas.
Est-ce la conséquence des travaux en cours ou bien celle de la gestion « moderne » de l’énergie électrique qui est régie par la seule loi du marché ?
Du coup, le site perd beaucoup de son intérêt.
Un habitant permanent du secteur :
Nous récupérons le GR10 à l’extrémité du lac nous commençons à nous élever en direction de ceux de Bastan.
Après avoir passé la cabane pastorale de Bastan, nous arrivons au Lac Inférieur.
Vers le sud, les reflets sont intéressants.
Le Pic de Néouvielle et son double :
Un peu plus loin, nous récupérons l’itinéraire venant du Col de Portet et que nous avons suivi il y a deux mois.
Le Pic de Bastan est (loin) devant. Notre prochain objectif est de rejoindre le Col de Bastanet juste au pied du Pic.
Le Pic de Bastan et son symétrique.
Un peu plus loin, c’est le Lac du Milieu.
Passé le refuge de Bastan (apparemment fermé), le col apparaît moins lointain.
Le Lac Supérieur est juste après.
C’est maintenant que l’environnement devient plus minéral et le cheminement plus difficile.
Pour juger de l’austérité de ces lieux, une vue prise un peu avant le col :
Du col, la vue n’a pas changé depuis deux mois, sauf peut-être les couleurs qui sont devenues plus automnales.
Derrière, la vallée des lacs de Bastan.
Devant, celle du Campana de Cloutou.
Nous ignorons donc le Pic à notre gauche pour partir sur un sentier en balcon, en direction de la Hourquette de Caderolles.
Le lac de la Hourquette est juste dessous.
Le col est presque atteint.
Le chemin fait.
Du col, nous avons la vue sur la vallée du Lac de Port Bielh.
Comme il est midi, ce lieu va finalement nous servir de salle à manger. Il y a pire comme point de vue...
Le Pic de Néouville à gauche et celui d’Aygues Cluses à droite.
C’est pas tout, mais il faut repartir car la route est encore longue et la nature du terrain très incertaine.
Effectivement, le cheminement s’avère difficile : une descente pentue sur un sentier en lacets composé de graviers roulants, suivi d’un passage d’éboulis où on ne va pas vite du tout.
Les vues vers l’arrière font peur !
Les abords du lac ne sont pas mieux : il faut choisir le chemin le moins pire dans les éboulis.
J’ignore si nous avons fait le meilleur choix, mais nous sommes passés...
Nous devons maintenant descendre vers les Laquets de Port Bielh.
Le sentier se perd un peu mais la cible est évidente.
Nous revoyons pour la première fois le Lac de l’Oule : il paraît bien bas et bien loin...
A l’étage inférieur, nous avons le Laquet de Coste Oueillère et son (pas très joli) refuge métallique.
Voilà, la boucle des lacs est (presque) finie. Il ne reste plus qu’à redescendre la longue, très longue vallée du ruisseau de Port Bielh qui va nous ramener au Lac de l’Oule.
Encore une toute petite heure de descente et le parking d’Artigusse est en vue.
En résumé, une journée de dépaysement total et où en prend plein les yeux...
A bientôt.