Moteur japy avant et après la restauration rapide.

De retour d'un beau voyage amical dans l'est de la France, je ne vais pas tarder à reprendre le roman du Le Succès.
J'ai profité de ce séjour en Franche Conté, pour visiter le musée Japy à Beaucourt ; Un peu déçu, pas grand chose sur les moteurs, 3 exemplaires seulement, et l'ancienne usine est à l'abandon


Mais l'entreprise a bien marqué la population de cette ville: fresque en face du musée.

Ça y est, je m'y suis remis. Après voyage dans l'est , et installation d'un tour dans mon atelier, j'ai repris le fabrication du charriot. Découpage et soudure pout faire un train avant pivotant. Il resta à gratter la rouille et à peindre, et après le plus intéressant commencera : le remontage du moteur.


J'ai récupéré le honnoir cassé lors du rodage du cylindre, c'est un réparateur de flexibles hydrauliques qui m'a fait ça. Ça sera plus solide qu'à l'origine.

Dear Sir,

I don’t find your actions very funny; please take your pictures away from or forum. This forum is only for hobby purpose. It’s dedicated to people that or restoring stationary engines as a hobby.

Quelle surprise en ouvrant le forum. Merci Bart de répondre en anglais. Mais je crois que seul admin peut supprimer ces conneries de notre forum. Mais je ne sais pas comment le joindre. il ne reste plus qu'à attendre que quelqu'un le contacte.

Ouf, ça y est le charriot est fini. J'ai aussitôt attaqué le remontage du moteur, la peinture des roues était toute fraiche. C'est pas sérieux. Enfin, pose du socle, puis remontage du cylindre, un petit coup de honnoir pour le déglasser.Démontage, polissage et remontage des plaques d'identification. Mise en place du piston.


Retirer, nettoyer puis remettre les gougeons (sauf celui du haut qui n'a pas voulu venir) Surfaçage sommaire du plan de joint.

Grosse journée de remontage.
Le poussoir de la soupape d'échappement.

Puis l'arbre à came (une seule, la soupape d'admission est automatique.) Le système de régulation.


Le vilebrequin, ses paliers et la tête de bielle.


La culasse, avec je joint de klingérite neuf, enduit de Hylomar (sorte d'hermétic bleu, mais résistant) La soupape automatique dessus.

Polissage des huileurs à mèche, et fabrication de joints cuir.


Voilà le moteur tel qu'il se présente ce soir.


Reste les volants à monter, le refroidissement, l'échappement et le réservoir de pétrole.

bonsoir francois cet manifique il va avoir une belle gueule sur ce beau chariot ,cet vraiment une belle piéce tu tient le bon bout a plus jf cluzel

Du beau travail François, je te félicite.
Les mesures du bac à pétrole ne sont pas encore prises, mais ça va venir.

Pas beaucoup de boulot aujourd'hui. Ajustage et montage du support des masselottes du régulateur, cassé au démontage.

Felicitation, il commence à prendre une belle tournure, Ah si j'etait a la retraite...!!!

encore un peu de boulot, mais la patience finira par payer !!!

vraiment du beau travail.

Aujourd'hui, pose du premier volant, et réglage des masselottes du régulateur. Puis remise en place des carters. celui de la bielle est en laiton : à tenir bien astiqué!
Les masselottes avec sa vis de réglage, à peaufiner lors des premiers démarrages (pardon sil la photo est un peu floue)


Les carters.


Le moteur presque complet.

bonsoir à tous
superbe françois
il n'y a pas à dire ce sont de superbes moteurs ces mécaniques anciennes à l'époque ils ne lésinaient pas sur la qualité des matériaux
ton moteur reprend rapidement ses lustres d'antan
bon courage
kenavo
hervé

Ça y est le moteur est complet, avec ses deux volants


Fabrication et pose de la cheminée


Essais avec un bec de gaz (Bunzen ?)


Hourra! le tube rougit de plaisir (le flash empêche de voir la flamme)


A venir: support pour le bec de gaz, puis échappement.

Et dire que ce c......on de François vendait le bec de chauffe à la dernière bourse aux pièces.
Heureusement que j'étais là !

Laurent

Aujourd'hui, de nouveau menuiserie. Fabrication d'un plancher pour porter le pot d'échappement, et d'un socle pour le bec de gaz, que Laurent a eut l'intelligence, la sagacité, la prévoyance, et la bonne idée de me faire conserver

alors alors alors y pete un y pete dit il pete !!!!!!

salut françois.
bien reçu ton article modifié, parfait.
pour le démarrage fais attention au retour le manivelle.
Le tube allume parfois très tot, surtout quand il est très chaud.
Sur le mien je le mets en route en le lançant à l'envers, il me fais un retour et repart à l'endroit.
bon courage.

Début de fabrication d'un pot d'échappement. Hé oui! avec un vieil extincteur, ne vous en faites pas, il sera peint en noir (spécial hautes températures) Pour le silencieux, à l'intérieur, un tube fermé en bas, et percé de multiples petits trous.

Cette fois ci, couder le tuyau d'échappement chez un ami, et décapage du pot. Travail fastidieux, je ne sais pas si les extincteurs Sicli sont de bons extincteurs, mais la peinture extérieure est solide. Un essais avec un flambard n'a pas donné grand chose: j'y aurais passé l'après midi , et brulé 2 bouteilles de gaz. Finalement, c'est à la meuleuse que je l'ai eue. Reste les brides au bas du pots.

Vraiment très chouette François, vite une petite vidéo et n'hésites pas à te mettre en scène pour nous faire voir aussi ton large sourire.

Félicitations

Thierry

Merci Tierry de tes félicitations, mais pour la vidéo, il faudra attendre la fin complète de la restauration. Ça n'avance pas très vite, mais ça avance. A ce soir.

Ça y est, le pot d'échappement est fini. Ne reste que la peinture. Avant, j'ai mis dessous une plaque de matière isolante (chut!! c'est du fibro). Vous pouvez voir aussi le silencieux qui sera vissé à l'intérieur de pot.


Voila l'échappement complet en place.

Salut François

Suggestion, ça n'aurait pas mérité un peu de souplesse la liaison moteur échappement, tout risque de gangasser ensemble, non?
Amicalement
Thierry

Sans doute, je me suis aussi posé la question, mais le pot est juste posé sur le charriot, et d'autre part c'est fait ainsi à l'origine, j'ai juste mis en plus les brides du bas du pot. Il est joli ton mot "gangasser", ça veut dire gigoter, bouléguer comme on dit à Béziers, brinqueballer ?