Bonjour à tous.
Aujourd’hui, retour sur la montagne d’Alaric pour découvrir la partie ouest du massif.
Départ du village de Barbaira, dont le centre historique est situé sur un petit promontoire coincé entre la voie ferrée et l’autoroute (« bourdonnement » incessant garanti...).
Pour l’instant, le ciel est bas et brumeux : aucun point de vue à espérer.
Le chemin traverse le piémont d’Alaric en se faufilant entre vignes et jeunes oliveraies. Sur les pentes de la montagne, d’immenses dalles calcaires se dressent presque à la verticale.
Notre sentier rejoint la RATP (Route Agricole Touristique et Pastorale) qui relie Barbaira à Monze : avec la D57, c’est la deuxième RD qui traverse le massif de part en part.
Nous suivons la route en évitant ainsi le château de Miramont : en fait, nous y passerons au retour.
La RATP monte en balcon en dominant la plaine de l’Aude.
Un peu plus haut, nous rejoignons le GR36 et nous le suivons. Le sentier est étroit et serpente entre buis et chênes verts.
Nous arrivons à un « échangeur » avec panneaux directionnels.
Des bénitiers, qu’est-ce donc ?
Ce sont des structures calcaires datant du début du tertiaire et auxquelles une lente érosion (infiltration de l’eau, gel et fragmentation de la roche à la base) a donné une curieuse forme de bénitiers.
En fait, ces bénitiers sont un peu à droite du sentier, bien cachés par la végétation.
On en dénombre cinq, regroupés dans un petit périmètre. Peut-être y en a-t-il d’autres ailleurs ?
Par transparence :
A quelques dizaines de mètres, une grande dalle constitue un balcon dominant la plaine. Ici aussi, le travail de l’érosion est spectaculaire : cette dalle paraît avoir été découpée à l’aide d’une disqueuse.
Nous retournons à l’embranchement pour continuer à remonter le vallon des Paillasses. A mi-parcours, nous partons à droite dans la pente afin de rejoindre le plateau des Planelles. Le sentier est un véritable tunnel de buis.
Nous sommes maintenant sur las falaises qui dominent la combe.
La garrigue est moins dense et les fleurs sont là : des narcisses et des iris violets ou jaunes.
Une petite descente et nous rejoignons la RATP au Champ de Sable. Nous la suivons en direction du Château de Miramont.
Trouvé sur le net :
«
Érigé sur un point stratégique, l’édifice fut vraisemblablement construit par les seigneurs de Capendu au début du Moyen Âge. Il figure parmi les possessions de l’Abbaye de Lagrasse dès 1119.
Au cours de la croisade contre les Albigeois, Simon de Montfort s’en empara après 11 jours de siège, en 1210, chassant ainsi le seigneur des lieux, Chabbert de Barbaira (Xacbert), qui sera le dernier seigneur de Quéribus. La forteresse, qui servait de poste avancé à la Cité de Carcassonne, aurait été détruite en 1589 sur ordre du Duc de Joyeuse ».
Le lieu ayant été parfaitement nettoyé et débroussaillé il y a quelques années, il constitue maintenant un important site touristique.
Les restes du donjon ?
Une salle (chapelle ?) au toit en voûte partiellement effondré.
Ici, on peut apprécier l’épaisseur des murs.
Sur les deux murs d’enceinte, seul le supérieur est bien visible. L’autre est presque partout arasé et perdu dans la végétation.
En descendant, nous faisons un détour par le « Pas de Roland » : un belvédère dominant Barbaira.
Plus bas, nous rattrapons la RATP et la suivons en passant sous des plaques très inclinées et même verticales.
Le château en arrière plan.
Barbaira est maintenant très (trop) proche. Au lieu de rentrer « direct », nous suivons un balisage qui nous invite à découvrir le Passage des Marmagnes.
Au début, le sentier monte sévèrement juste au pied de la plaque verticale et rejoint le haut du Ravin des Marmagnes. Ici, c’est très sauvage...
Le sentier reste ensuite sur le haut du ravin en longeant des barres rocheuses et finit par descendre vers la Fount de Mounel, juste à côté du Lac de Barbaira.
Il ne reste plus qu’à rejoindre le village en suivant la petite route qui serpente dans les vignes.
Pas trop loin devant, on voit encore Miramont.
Loin derrière, on peut apercevoir le Signal de l’Alaric.
Par contre, il va nous être difficile de répondre à la question initiale qui était de savoir s’il y a des grenouilles dans ces bénitiers : pour cela, il nous aurait fallu une échelle et nous avons oublié de la prendre...
A bientôt.