Bonjour à tous.
La vallée du Lys est célèbre pour sa cascade, son gouffre et son ru, tous dits « d’Enfer ».
Voir ce sujet :
https://mototracteurs.forumactif.com/t41295-un-passage-en-enferCe secteur est aussi remarquable par ses installations hydro-électriques construites dans les années 40. Elles ont réussi à capter des eaux disséminées dans divers petits lacs pour les rassembler dans un réservoir naturel de haute altitude (le lac du Portillon) et ensuite les turbiner dans le bas de la vallée après une chute record de 1419 m (la plus haute de France).
Une remarque : le lac dit « des Graouès » sur ces plaques est maintenant nommé « Lac Charles ».
Aujourd’hui, nous nous proposons d’aller à la rencontre de ces lacs dont les eaux sont remontées au Portillon par une station de pompage.
Tout cela est clair : pour voir les lacs Bleu, Charles et Célinda, c’est l’itinéraire n° 41.
Avant de commencer notre tournée, un regard sur la Cascade d’Enfer.
Il nous faut remonter la vallée qui conduit vers la col de Pinata.
A droite, une série de cascades.
Nous sommes presque sur une autoroute : nous avons les échangeurs mais pas les péages.
L’itinéraire revient en arrière et finit par sortir du bois de Suberlenc au niveau de la cabane de Prat-Long, à l’aplomb de la centrale électrique.
Là haut, c’est la station de pompage qu’il faut rejoindre.
Nous sommes en plein soleil et les multiples lacets du sentier commencent à être « cuisants ». En plus, l’hélico de RTE fait des rotations juste au dessus de notre tête et nous casse les oreilles. Bref, que du bonheur...
Dessous à gauche, c’est le Lac Noir.
Au loin et vers le nord, la station de ski de Super-Bagnères.
Vus du toit de la station de pompage : la conduite forcée sous le blondin.
Quelques lacets plus haut, le balisage nous indique que c’est ici qu’il faut quitter le sentier du refuge du Maupas et partir vers le Lac Bleu : une véritable autoroute...
La première difficulté arrive : il faut franchir un éperon sous la Tusse de Prat-Long. Nous commençons à être en haute montagne.
Un petit lac sans nom et la station de pompage.
Nous sommes de l’autre côté de l’éperon et nous devinons où se niche le Lac Bleu : dans le creux à droite.
D’ici, nous avons une belle vue sur le Lac Vert situé 270 m plus bas.
Après avoir perdu 100 m d’altitude, nous arrivons au Lac Bleu : son niveau est très bas.
Après le passage du barrage Honorine (équipé d’un pont de singe tout neuf), nous découvrons la 2ème difficulté : le sentier remonte la falaise par une série de lacets taillés dans le roc.
Finalement, ce passage est plus impressionnant que difficile...
Vers le haut, nous redécouvrons le Lac Vert.
Avant de basculer de l’autre côte, un dernier regard sur le Lac Bleu.
C’est maintenant la fin de la corniche.
Du coup, nous découvrons le petit lac de Grauès, le col de Pinata et la crête qui y conduit : c’est notre itinéraire de retour.
Le Lac Charles dans se trouver dans le creux à droite.
En face, c’est la montée vers Lac Célinda.
Nous arrivons au Lac Charles : toutes ses eaux ont été remontées au Lac du Portillon et il est quasiment vide.
La conduite qui descend du Lac Célinda coule à flots.
En fait, le sentier suit le tracé de cette conduite.
Nous arrivons au déversoir capté.
Le lac est derrière et plein.
Le sentier, maintenant plus discret, s’élève un peu au dessus du lac et nous montre enfin le col de Pinata.
Il faut rejoindre la crête mais il y a encore de la pierraille à passer avant d’y arriver.
D’ici, la vue sur la conduite est intéressante.
Nous sommes maintenant sur l’arête : elle va nous amener au col mais elle est de plus en plus effilée !
Voilà, le col est rejoint et la vallée nous attend.
Après une série de lacets bien ensoleillés, nous rejoignons le creux de la vallée et retrouvons le sentier du Lac Vert d’où descendent quelques personnes.
Plus loin, c’est la cabane de la Coume.
Juste dessous, nous retrouvons l’échangeur où, ce matin, nous avons pris à droite.
Encore un peu de patience et nous serons dans la forêt avec son ombre et sa fraîcheur relative.
Ensuite,il ne restera plus que quelques lacets...
A bientôt.
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merci Michel...
: le précurseur de tout ceci est .... Aristide Bergès qui a inventé l'expression "houille blanche" et qui bien qu'Ariégeois a été développer cette technique dans les Alpes ! 