Bonjour à tous.
Notre but du jour : aller visiter un coin de l’Ariège que nous ne connaissons pas encore.
Nous n’y sommes jamais allés car l’approche est assez rébarbative : il faut monter à la station de Guzet-Neige puis suivre une longue piste cahoteuse et poussiéreuse à souhait jusqu’à atteindre le cirque de Gérac où l’on peut stationner.
En contre partie, nous sommes déjà hauts (plus de 1800 m).
Nous allons monter au Pic de Séron, mais nous devons d’abord rejoindre le vallon de Turgilla. La vue est déjà intéressante en direction du Pic de Montabonne.
La première difficulté se présente : nous sommes trop hauts par rapport à la vallée et il va falloir désescalader. Heureusement, le passage est sécurisé.
Un peu plus loin, deuxième passage délicat.
Nous sommes en bas. Maintenant, il faut remonter la vallée jusqu’à atteindre le petit étang de la Piède
La vallée monte modérément.
Nous atteignons l’étang de l’Astoue.
Nous continuons notre progression et la cabane de Turgilla est en vue.
Maintenant, nous devons quitter le fond de la vallée et partir à gauche, droit dans la pente.
La cabane est déjà basse.
Il faut continuer à monter.
En bas, l’étang de Réglisse se découvre.
Monter, toujours monter...
Pour la première fois, nous apercevons le sommet, à l’extrême gauche.
Il nous faut rejoindre le col : il ne paraît pas loin, mais...
Après un passage d’éboulis, nous y sommes presque.
Derrière, la vallée avec l’étang de la Réglisse dominé par le Pic de Turgilla et la Pointe de Rabassère.
Nous sommes enfin au col et du coup, nous avons la vue sur l’autre versant et l’étang d’Aubé qui est sur l’itinéraire de retour.
La crête de droite est impressionnante.
Les « écritures » nous enseignent que le sommet est sur notre gauche, seulement à un petit quart d’heure.
D’accord, ce n’est pas loin, mais que c’est pentu !
Au sommet, le panorama est à la hauteur des efforts accomplis.
Dessous, le cirque de Gérac et son parking « ombragé ».
Guzet-Neige.
L’étang d’Aubé dominé par les Pics de Mont Rouge et de Mède.
Le Pic du Laquet.
Le Pic de Turgilla et la Pointe de Rabassère.
Le Port et le Pic de Couillac.
Le Pic de Certescans.
Au loin, l’étang d’Alet.
C’est pas tout, mais il faut redescendre vers le col avec grande prudence.
L’étang d’Aubé paraît à facile à rejoindre mais des mauvaises surprises sont possibles.
Juste après le col, la descente commence bien.
Après un virage a droite, tout se complique : nous nous trouvons en haut d’une combe très encaissée et orientée au nord-est et de gros névés sont encore présents et peu rassurants. Bien sûr, le sentier passe au milieu.
N’étant pas très à l’aise sur des pentes enneigés, nous contournons au mieux les obstacles, ce qui nous oblige à franchir des éboulis supplémentaires.
Enfin l’étang est bien monté vers nous.
Après un passage en balcon, nous approchons enfin du but.
Un regard vers le haut.
Voilà, nous sommes au bord du lac. Il y a peu de personnes : juste un couple de randonneurs et le berger du coin. Ce sont les seuls humains que nous croiserons aujourd’hui.
Devant nous, c’est la vallée du Fouillet. Nous allons partir à flanc sur un sentier réputé plus facile.
Finalement, le sentier n’est pas très agréable avec de nombreux petits éboulis à franchir. Ceci doit expliquer la faible fréquentation de l’étang.
Le col de Cerda se présente enfin devant nous: sa montée promet d’être rude mais derrière, c’est fini !
Enfin ,c’est terminé : le cirque de Gérac est en face, juste 150 m plus bas.
Voilà, c’est l’Ariège conforme à sa réputation : austère et sauvage.
A bientôt.