Bonjour à tous.
Pour profiter de ce beau temps qui n’en finit pas dans le sud, rien de tel qu’une échappée dans une petite vallée confidentielle de la Haute Ariège.
Cette vallée, où coule le ruisseau « le Najar », se prend à Savignac-les-Ormeaux, juste avant Ax-les-Thermes.
Après une multitude de lacets serrés, la petite route de montagne s’arrête au niveau d’une ancienne colonie de vacances.
La randonnée démarre là.
La piste est devenue un large chemin.
Le Najar.
Nous arrivons à la jasse des Esquers de dessous.
Il faut aller tout droit et ça ne monte pas beaucoup. C’est maintenant la jasse des Esquers de dessus.
Avant d’atteindre le pont du Ressec, nous quittons la vallée principale pour monter dans la forêt en longeant le ruisseau des Pradels. Maintenant, la pente est enfin plus franche.
Voici la jasse des Pradels.
A partir d’ici, le cheminement est plus aléatoire et il faut bien surveiller les cairns au risque de faire des zigzags inutiles.
Après un autre passage en forêt, nous montons vers la jasse de Berdoulas. Le pic Baune et le Pic de Lauzate sont droit devant.
Pour une fois, je ne suis pas derrière...
Le haut de la jasse se rapproche.
Une vue vers l’arrière.
Il faut continuer à monter en direction de l’encolure.
Au passage, nous surplombons une belle mouillère.
Une fois le pseudo col franchi, nous nous trouvons devant une autre jasse, sans nom celle-ci.
Notre but n’est plus loin : il doit suffire de franchir le petit ressaut qui est en face.
Eh bien non, ce n’est pas encore là !
Le sentier part à flanc et vire à droite face à la pente.
Ce coup-ci c’est sûr, c’est la haut...
Encore perdu ! Nous ne voyons qu’un petit lac en partie comblé qui occupe le centre de la vaste jasse d’Embizon.
Enfin le voici, « notre » étang d’Embizon. Il finit par se montrer derrière un repli de terrain.
Ce petit lac est donc le but de cette randonnée un peu plus longue que prévu. Ceci tient au fait que la vallée du Najar est interminable : la pente y est très faible et il faut beaucoup de temps avant d’arriver dans une partie plus intéressante car plus sauvage et plus pentue.
Bon, c’est pas tout, mais il faut rentrer car la route promet d’être longue.
Au lieu de plonger immédiatement, nous suivons un sentier qui reste à flanc et qui ménage une belle vue sur la jasse sans non, celle de Berdoulas et la vallée du Najar tout en bas.
Sur le chemin du retour, les couleurs d’automne sont bien là.
Au bout de beaucoup, beaucoup de temps, nous retrouvons le parking.
Par contre, nous n'avons vu personne de toute la journée : c'est aussi cela l'Ariège.
A bientôt.