Bonjour à tous.
Le Pic des Trois Seigneurs est situé au point de rencontre de trois crêtes :
- vers le nord, celle qui monte du col de la Pourtanelle et qui sépare les vallées de l’Arac et de la Courbière,
- vers le sud-est, celle qui vient du col de la Couillate entre la Courbière et le Vicdessos,
- vers le sud-ouest, entre Le Vicdessos et la vallée de l’Arac, celle qui grimpe du Port de Lers.
Comme plusieurs itinéraires permettent de rejoindre ces crêtes, vous imaginez qu’il y a une multitude de façons d’accéder à ce sommet.
Cette fois, nous avons choisi un itinéraire peu connu : il part du pont de Lamarda situé avant l’étang de Lers, il rejoint le col de Rose puis gravit l’épine dorsale (la crête ouest) du Pic de Barrès où il retrouve l’itinéraire classique venant du Port de Lers.
Pour arriver au col de Rose, il faut remonter une longue piste peu pentue et qui décrit de grands lacets. En deux virages, nous arrivons au courtal de Lamarda avec ses orris et sa belle cabane.
Tiens, alors qu’elle était bien dégagée au départ, la Pique est maintenant entourée d’une écharpe blanche. Serait-ce de mauvaise augure pour la suite ? Pas possible car Météo France a prédit un grand soleil sur les Pyrénées ariégeoises...
Quelques lacets plus haut, la cabane du col de Rose est en vue.
Le site de l’étang de Lers se voit bien maintenant.
La cabane est occupée par une famille qui a passé la nuit là.
Une petite montée et c’est le col de Rose.
Un virage à droite et l’épine dorsale du Pic de Barrès est devant nous. Il faut la remonter jusqu’au sommet que l’on voit au centre gauche.
Pour l’instant, tout va bien : la cabane s’éloigne tranquillement.
Une petite descente et ensuite ce sera plus sérieux !
Il faut aller «
drêt dans le pentu » pour reprendre une expression lue dans le blog de Murielle (http://pyreneesmagiques.canalblog.com/).
Dans cette pente sévère, l’altitude grimpe vite.
L’étang de Lers se voit mieux.
Nous atteignons la crête en même temps que les premiers nuages. Maintenant, fini le hors sentier : nous sommes sur l’autoroute qui vient du Port de Lers en passant par le Pic de Fontanette.
Le Pic de Barrès est juste devant et il y a du monde ! En même temps, c’est normal sur une autoroute...
Assez vite, on découvre l’antécime du Pic des Trois Seigneurs. Il va encore falloir monter ! D’autant plus qu’avant, il y a une descente...
Sur le versant du Vicdessos, l’environnement est assez minéral.
Le point bas de l’itinéraire est encombré d’un grand névé qui se franchit sans problème.
Sujet d’inquiétude, les nuages sont de plus en plus présents et bouchent déjà la crête que nous venons de parcourir.
Nous passons devant la célèbre brèche : de l’autre côté, c’est comme s’il n’y avait rien !
En fait, le sentier n’a rien d’une autoroute : bien que son altitude soit assez modeste, le secteur s’apparente à de la haute montagne et il y a quelques passages où il faut « mettre les mains ». Il est surprenant de voir ici des familles entières avec enfants (parfois très jeunes) et chiens : ceci est un peu de l’inconscience compte tenu des conditions météos du moment.
Nous sommes maintenant au sommet et il y a foule sur ce dome exigu. Juste quelques photos et on repart : de toutes façons il n’y a presque rien à voir, sinon des nuages.
La crête sud-est au moment d’une courte éclaircie.
Sur celle qui nous a conduit ici, les groupes arrivent à flot continu...
Nous reprenons vite le chemin du retour et nous croisons encore beaucoup de groupes. De l’autre côté de la brèche, la visibilité est un peu meilleure qu’à l’aller.
Voici le névé : il est juste au pied d’une petite désescalade très humide et glissante.
Passé le névé, les nuages se sont momentanément éloignés vers le Pic. Du coup, nous apercevons les randonneurs que nous venons de croiser.
Devant nous, la crête du Pic de Barrès est encore prise.
Passé le Pic, le brouillard est encore plus dense et pourtant nous croisons toujours des groupes...
Il faut maintenant quitter la crête et partir à droite vers la descente raide qui va nous ramener au col de Rose. Il n’y a aucun sentier et nous partons au jugé. Finalement, nous passons sous les nuages et nous voyons que nous sommes bien dans l’axe. Donc, tout va bien !
D’ici, nous apercevons le hameau d’estive des Goutets.
Plus bas, la longue piste qui nous attend après la cabane du col de Rose.
De la cabane, on voit que c’est encore bouché là-haut.
Quelques lacets plus bas et c’est le courtal de Lamarda sous le soleil.
Voilà, encore deux lacets et nous serons au parking...
A bientôt.