Bonjour à tous.
Dominant la ville de Saint-Girons et facilement repérable par les grandes falaises situées à son extrémité sud-est, le massif karstique de Sourroque renferme une multitude de cavités souterraines, le plus souvent verticales. Ce massif est parfaitement délimité car entouré par les vallées du Salat, du Lez, du Sour et d’Alos.
Le départ de notre balade a lieu à Moulis, sur les bord du Lez.
La première étape a pour but de rejoindre l’aire d’envol des parapentes de la petite Pène situé sur la crête reliant le Char de Moulis (reconnaissable par sa croix) au Cap de la Pène.
Avant de commencer à monter, un petit détour par la grotte-laboratoire du CNRS.
Pour en savoir plus : http://www.ecoex-moulis.cnrs.fr/spip.php?article179
Après une heure de marche, nous nous sommes bien rapprochés des falaises.
Une piste a succédé à la route puis un sentier a pris le relais. Pentu à souhait, ce sentier serpente sous les falaises en tentant de rejoindre la crête.
Voilà, nous y sommes : la vallée est maintenant sous nos pieds.
Saint-Lizier avec, dans le lointain, les premiers villages du Volvestre.
Juste dessous, Aubert.
Puis Moulis
Le Char de Moulis surmonté de sa croix.
Vers le sud, la haute chaîne.
Maintenant, nous devons monter « toutes crêtes » pour rejoindre le Pas du Portillon puis le Passage de la Terme, point culminant de cet itinéraire à 963 m.
Là, nous délaissons la partie la plus haute du massif pour suivre la piste à gauche qui descend vers le Plagnol de la Plagne.
Nous sommes maintenant sur la partie la plus trouée de cette montagne : les dolines se suivent de part et d’autre de la piste et nous passons à proximité du gouffre du Grand Plagnol.
Nous arrivons à une intersection de pistes. Vers celle de droite, c’est une succession de cavités et de trous : gouffre des Corbeaux, gouffre Figuier, gouffre du Sauvajou, gouffre des Mourères, du Cheval, etc.
Voici la carte interactive Géoportail du secteur :
Pour notre part, nous continuons à descendre. Après deux lacets, vous quittons la piste pour prendre à gauche le sentier d’interprétation « Sourroque en creux et en bosses » : ce sentier fait partie du projet d’aménagement du massif réalisé par la Communauté de Communes de val’Couserans.
Bientôt, la doline de Trémau est en vue.
L’itinéraire continue ensuite dans une forêt de hêtres en direction du gouffre Degaudez. La doline qui abrite ce trou est encombrée de troncs et de branches.
Très discrète, l’entrée du gouffre est située à mi-hauteur sur le bord opposé de la cuvette.
Le panneau explicatif est très utile.
Le sentier se faufile entre les dolines et progresse dans la forêt où les hêtres, les buis et les mousses se partagent l’espace.
Après le passage d’un petit col, nous retrouvons une route et les falaises du Cap de la Pène sont à nouveau visibles.
Les parapentes sont maintenant là.
Sur notre gauche se trouvent les grottes du Sendé et du Cap de la Bouiche. Leur accès est sûrement confidentiel, alors nous n’irons pas à leur recherche...
A partir du Cap de la Bouiche, le sentier plonge en direction d’Aubert dans la vallée du Lez.
Dans la descente, nous avons une petite vue sur la cascade d’Aubert déjà visitée il y a quelques années.
Nous sommes maintenant sur les bords du Lez et nous passons à proximité de la fontaine de Ribens : c’est dans ce secteur que débouche le principal collecteur des écoulements souterrains du massif.
Un peu plus loin, les vestiges d’une carrière de marbre.
Voilà, Moulis est maintenant tout proche et la boucle est bouclée.
Pour terminer, voici un plan du réseau trouvé sur le net :
A bientôt.