Les hameaux d'estive du Massatois

Bonjour à tous.
 
Voici comment Philippe Cabau décrit la région de Massat, à l‘extrémité orientale du Couserans :
Le pays de Massat ou Massatois, est situé au cœur des Pyrénées ariégeoises, en pays de Couserans, au pied du massif des Trois Seigneurs qui culmine à 2199 m. Ce pic doit son nom aux trois seigneurs (Massat, Foix et Rabat) dont il délimitait, en partie, les territoires. Il est le point culminant du canton....
...Ce pays de montagne a longtemps été le berceau d'un peuple libre, courageux et travailleur qui, après des siècles de dur labeur, a su arracher à cette terre de quoi survivre. Malgré des conditions de vie difficiles, liées à un relief souvent pentu, ce peuple a su construire une communauté soudée.
Il a laissé les traces de son travail au travers des kilomètres de sentiers bien souvent délimités par des murs en pierres sèches, des maisons et des bordes qui constituent les nombreux hameaux disséminés dans toutes les vallées du pays et ce, jusque dans les pentes les plus raides des montagnes....
 
On comprend donc que la montagne a été habitée jusque dans ses parties les plus pentues.
C’est dans ce contexte que nous avons eu envie de découvrir deux hameaux d’estive : Les Plagnols et le hameau des Goutets.
 
Voici ce qu’écrit l’Office du Tourisme :
http://tourisme-couserans-ariege-pyrenees.com/Goutets
 
Le site de Goutets (alt.1400 m) sur les contreforts du Massif des Trois Seigneurs a une vocation pastorale très ancienne, confirmée par la poussée démographique de la fin du 18ème siècle et du début du 19ème.
Les ressources alimentaires insuffisantes poussent les populations de la vallée à gagner des zones hautes tant pour les cultures vivrières que pour agrandir les surfaces de « fauche » et les pâtures par déforestation.
La conquête des hautes vallées renforça le système original de gestion de l’espace agro-pastoral dit système des « Bourdaous ». Il s’agit de « Remues » saisonnières (changement de lieu de pâturage, d’habitat et de zone de fauche) qui prennent en compte les possibilités fourragères différemment étagées dans la vallée au fil des saisons.
Les Bourdaous (grange étable d’altitude) sont souvent regroupés en petits hameaux ou « courtals » établis sur des terrains privés ou communaux, bénéficiant, donc, d’un droit d’usage lié au pastoralisme.
Au courtal où l’on fabrique le fromage mais surtout le beurre, la vie s’articule autour de plusieurs éléments architecturaux et de constructions en pierres sèches (lauzes de schistes).
La grange étable reçoit le bétail, c’est une construction dite en « batière », seule la charpente et le treillis du fenil est en bois (hêtre).
La cabane du pâtre (« orri ») : construction auto charpentée sans liant avec voûte en tas de charge.
Le « Mazuc » : orri de petite taille semi enterré servant à affiner les fromages ou à conserver le beurre.
Abris pour petits animaux : niche à chien, soue à cochon, poulailler…
Enclos bâti (« parec ») : parcage des bêtes
Couloir de traite (« marga »)
Le site de Goutets a subi lui aussi les phénomènes de déprise agricole, de déclin de l’agriculture de montagne et d’exode rural. Après l’abandon du site dans les années 60, une nouvelle tentative d’exploitation voit le jour sous l’impulsion de l’Association Foncière Pastorale de la Commune du Port. Aujourd’hui, le site de Goutets est partiellement réhabilité. L’estivage est relancé, un berger assure la surveillance des troupeaux l’été....
 
Voici une vue 3D de notre circuit (source Office du Tourisme) :
 

 
Le circuit démarre au parking de La Foulie.
Très vite, le hameau du Carol se découvre sur le versant opposé.
 

 
Ensuite, il faut effectuer une longue longue montée en forêt avec des passages assez rudes.
 

 
C’est enfin l’arrivée aux Plagnols. On voit tout de suite que les principaux orris ont été récemment restaurés.
 

 
 
 
 
 
 
 
A proximité, on découvre les « mazucs » caractéristiques.
 

 
 
 
De là, il faut finir de monter vers la crête, ce qui permet de dominer le site.
 

 
Là haut, nous avons une belle vue sur le Mont Béas et les hauts sommets frontaliers en arrière-plan.
 

 
La pointe du Mont Valier dépasse à peine le dôme de Garrasoula.
 

 
Il faut partir à gauche et monter au Touron de Lardas.
De là, le col de Rose est juste dessous..
 

 
 
 
D'ici, le Col d’Aile s’aligne parfaitement avec le site des Goutets.
 

 
 
 
Il suffit maintenant suivre le GRP (GR de Pays) du Tour des Trois Seigneurs jusqu’aux Goutets, mais le cheminement n’est pas aisé : il faut se faufiler dans les rhododendrons, slalomer entre les rochers et éviter les zones trop humides afin de ne pas glisser.
 

 
On aperçoit Massat au creux de la vallée.
 

 
 
 
D’ici, on peut voir les Plagnols sur le versant opposé.
 

 
 
 
Le sentier passe nettement au dessus du Col d’Aile, ce qui le rend invisible. Mais on peut l’apercevoir de plus loin.
 

 
Là aussi, il y a des constructions en ruine.
 

 
Nous approchons enfin du site des Goutets.
 

 
 
 
Nous sommes maintenant juste sous le hameau.
 

 

 

 
Nous abandonnons ici le circuit officiel qui plonge à gauche vers la vallée et nous finissons d’arriver sur le site.
La vue inverse de celle que nous avions depuis le Col de Rose.
 

 
Beaucoup de constructions ont été réhabilitées mais il reste encore du travail à faire.
 

 
 
 
 
 
 
 
Pour en savoir un peu plus sur le mode d'occupation de site, sur son évolution et sur les produits qui y étaient fabriqués :
http://www.ariegenews.com/news-22220.html
 
Au dessus, c’est le Col de La Pourtanelle, voie d’accès vers la vallée de La Courbière dans la Haute-Ariège. De ce col, on peut rejoindre le Pic des Trois Seigneurs à droite, ou bien le Pic de la Journalade à gauche.
 

 
En observant bien le terrain, on peut deviner les restes de tout un réseau de petits canaux qui avaient pour but d’amener l’eau au plus près des constructions.
 
Nous allons maintenant descendre en empruntant le sentier les plus à gauche sur la carte.
On trouve toujours des constructions en plus ou moins bon état.
 

 
 
 
 
 
C’est enfin l’arrivée au Carol, hameau solidement accroché à la pente.
 

 
Le parking de La Foulie est juste un peu plus bas : la boucle est bouclée.
 
A bientôt.

bonsoir
bonsoir Michel
   
 une belle randonnée .
 tu nous fait partagé de jolies paysage bravo .
il y à de jolies régions en France , et moi  qui part en vacance à l'étranger  
 bonne soirée
philippe

Bonsoir a tous



Que l'on soit pyrénéen, des alpes ou autre nous avons cette montagne de vissé dans notre âme

Tyrolien, expatrié, quel bonheur de revenir a la maison, ce n'est pas la langue, mais simplement la générosité ,
l'humanité de ces hommes et femmes qui lutent sans relâchent pour vivre et acceptent l'adversité; la part de la Montagne, comme ils disent, quand elle prend l'un des nôtres

Un GRAND merci Michel31

A+

Bonsoir à tous !

C'est vrai qu'on peut se balader toute une vie en France sans se lasser !

Nous avons un beau pays !

Merci !

Bonjour à tous.
 
Pour compléter cette visite du hameau des Goutets, nous voici de retour dans le secteur afin de gravir le Pic des Trois Seigneurs et ainsi voir le hameau de haut.
 
Le nom de ce pic est issu de la légende selon laquelle les trois seigneurs des vallées de Massat, Vicdessos et Rabat les Trois Seigneurs, se rencontraient sur la dalle plate en son sommet afin de débattre des droits des différentes vallées qu'ils administraient (Wikipedia).
 
Voici une vue 3D de notre circuit tracé en rouge (source Office du Tourisme).
 

 
Quelques minutes de marche sur le sentier et déjà le pic se découvre.
 

 
Nous retrouvons les Goutets.
 

 
A partir d’ici, il faut traverser l’estive et remonter la forte pente qui conduit au col de la Pourtanelle.
De là, on domine bien le hameau.
 

 
 
 
il suffit maintenant de suivre le sentier de crête : il va nous conduire directement au sommet.
Derrière nous, c’est l’arête qui mène au Pic de la Journalade.
 

 
Vers l’est, c’est la vallée de la Courbière avec la jasse de Coumeders.
 

 
A force de progresser, le sommet est en vue.
 

 
 
 
L’arête qui relie le sommet au Port de Lers est très découpée.
 

 
 
 
Nous sommes maintenant au début de la lutte finale.
 

 
Enfin au sommet !
Ce pic constitue un remarquable belvédère situé à la rencontre de trois vallées (La Courbière et le Vicdessos en Haute Ariège et l’Arac dans le Couserans).
En tournant dans le sens horaire depuis le nord, on voit d’abord notre crête d’accès.
 

 
Ensuite, c’est la vallée de la Courbière.
 

 
Puis l’arête venant du col de la Courate et séparant la vallée de la Courbière de celle du Vicdessos. C’est une autre voie d’accès au sommet.
 

 
La vallée du Vicdessos.
 

 
L’arête conduisant au Port de Lers, troisième voie d’accès.
 

 
 
 
Et enfin la vallée de l’Arac
 

 
Dans le lointain le Mont Valier, sommet emblématique du Couserans.
 

 
Il ne reste plus qu’à redescendre par le même chemin.
 

 
 
 
Tout en cheminant, on repère facilement les sites connus.
Ainsi, le col de Rose.
 

 
Ou encore les Plagnols.
 

 
Dans la vallée de la Courbière, au dessus de la jasse d’Embanels, on peut observer les dégâts causés par une avalanche qui a eu lieu en février-mars 2013 et qui a détruit une large bande de forêt.
 

 
 
 
Le col n’est plus très loin.
 

 
La tranchée du col.
 

 
Dans la descente, on a une belle vue générale sur l’estive des Goutets.
 

 
 
 
Le hameau dépassé, un regard vers le col.
 

 
Maintenant, la voiture n’est plus très loin...
 

 
 
 
 
 
A bientôt.

  
fait nous profité de ce  jolie paysage
surtout avec le temps gris que l'on à chez nous
ca fait du bien   
bonne soirée
philippe

Bonjour a tous.

Superbe tes photos , ha oui ,superbes.

Vous voyer ça intéresse les gens ,les belles photos,hein.        

Merci.

Robert

Salut à toutes et à tous,

politesse oblige, effectivement les photos de nature de Michel sont toujours là pour nous donner une idée de la Terre exceptionnelle sur laquelle nous vivons, alors un grand merci de nous faire partager vos randonnées.

Ciao, Michel.

bonsoir
c est vraiment joli chez vous
ici en Beauce c est plat ; la seule montagne c est les taupinières

 

Salut à tous !

Et surtout, ça permet de "voyager" dans son fauteuil !

Merci ! la France est belle !

A +

Bonjour les grimpeurs

Ah oui ! "la lutte finale"....... et vous vous êtes groupés pour atteindre ce défi au genre humain ?

Et puis, il y a une chose que je veux vous dire depuis longtemps : on voit parfois des automobiles là où vous allez, ce serait pas plus simple d'acheter un bon gros 4x4 plutôt que de vous fatiguer à crapahuter quitte à user ses chaussures ?

Bonnes randonnées

François

Bonsoir François.

Bon sang, mais c'est bien sûr !
C'est cela qu'il nous faut faire. Et nous n'y avions pas pensé !

A bientôt.

Bonjour à tous.
 
Pour tenter d’oublier ce temps exécrable, voici quelques images de montagne prises en fin de semaine dernière, alors que le soleil daignait encore se montrer.
 
En allant vers l’est depuis Massat, on arrive au Col de Port, point de passage entre le Couserans et la Haute Ariège.
En partant de ce col, notre balade va nous conduire au Cap du Carmil, un des sommets du Massif de l’Arize (à gauche sur la photo).
 

 

 
La neige n’est pas loin.
 

 
Vers le Couserans, la haute chaîne frontalière se découvre.
 

 

 
On arrive à distinguer les deux principaux cols frontaliers du secteur : le Port d’Aula à droite et le Port de Salau à gauche (le plus bas du Couserans).
 

 
Le Mont Rouch (2858 m) : c’est le deuxième sommet du Couserans, entre le Pic de Maubermé (2880 m) et le Mont Valier (2838 m).
 

 
Le Cap du Carmil n’est plus très loin.
 

 
Toujours dans le Couserans, le Cap de Bouirex et le col de la Core.
 

 
Une vue sur le Valier.
 

 
Depuis le sommet, on dispose d’un panorama sur 360°.
 

 
Toujours le Valier.
 

 
Le Port d’Aula.
 

 
Le Pic Rouge de Bassiès d’une blancheur éclatante.
 

 
La crête qui relie la col de la Pourtanelle au Pic des 3 Seigneurs. C’est elle que nous avons remontée il y a un peu plus de 10 jours et elle a bien changé d’aspect.
 

 
Vers le Nord, au-delà du Pic de Fonfrède, c’est la (morne) plaine.
 

 
Nous sommes arrivés par ici et nous repartirons par ici (aussi).
 

 
Le Col de Port.
 

 
L’œil est toujours attiré par la haute montagne.
 

 

 
Le contraste avec la vue sur la plaine est saisissant.
 

 
De retour au Roc Blanc, le col est à nos pieds.
 

 
Il suffit de perdre 300 m d’altitude...
 

 
...et de se retourner.
 

 
A bientôt.

  
bonsoir Michel
oui tu fait bien de nous montrer toute ces photos .
parce que en ce moment chez nous c'est dépriment .
depuis la toussaint  , pluie pluie et pluie .
fait nous voir de beau paysage   
bonne soirée

Salut à tous, salut Michel reporter,

une petite question,

as-tu un podomètre pour nous indiquer le nombre de kilomètres que tu fais ?
et encore une fois, merci de nous faire profiter de tes randonnées.

ciao, Michel.

Bonjour Michel.

Non, pas de podomètre.
D'ailleurs, la distance n'est pas un paramètre utile.
Ce qui compte, c'est d'abord le temps nécessaire pour faire le parcours et ensuite le dénivelé.
Là, internet est d'un grand secours car on y trouve facilement des descriptions de nos circuits.
Avant, il n'y avait que les livres spécialisés : les guides de Georges Véron, Louis Audoubert, etc.

A bientôt.

Bonjour à tous.
 
Avant-hier, vendredi, il pleuvait.
Aujourd'hui, dimanche, il pleut.
Hier, samedi, il ne pleuvait pas.
C'était donc un petit créneau qu'il ne fallait absolument pas manquer...
 
Toujours dans le "Massatois".
Le Cap de Bouirex.
 

 

 

 
Le Mont Rouch.
 

 
Le Valier.
 

 

 

 
A bientôt.

Salut Michel

Les couleurs d'automne sont splendides !

Bon dimanche sous la pluie

François

Bonjour à tous.
 
Aujourd’hui, il y a une petite accalmie dans cette séquence de mauvais temps.
Et ceci est le prétexte pour revenir dans le Massatois à la découverte du « Chemin du facteur ».
 

 
Voici un extrait du descriptif de ce circuit édité par l’O . T. de Massat :
Jusque dans les années 50, l'un des facteurs de Soulan effectuait la tournée des hameaux situés les plus hauts. II partait ainsi à pied de St Pierre et desservait Pradals, Boussan, le Taus et Parès, hameau le plus isolé de la commune avant de descendre au Castet d Aleu pour l'envoi du courrier récupéré ; puis il rejoignait St-Pierre. Malgré un paysage plus fermé qu'à l'époque, le tracé actuel retranscrit bien ce parcours parfois très escarpé et si sauvage que le facteur pratiquait alors quotidiennement....
 
Au début, le sentier est sauvage mais sympathique.
 

 
 
 
A cause des dernières pluies, les ruisseaux à franchir ont un fort débit.
Sur le premier, le ruisseau d’Espans, le passage à gué est impossible : un solide tronc d’arbre nous sauve la mise.
 

 
De l'autre côté, le sentier s'élève dans la forêt.
 

 
Puis cela se gâte : nous quittons la forêt pour un milieu plus escarpé avec des fougères, des pierriers et des rochers.
 

 
 
 
Même si le sentier était probablement mieux tracé à son époque, il faut bien reconnaître que notre facteur n’avait la vie facile...
Après une forte descente, voici le ruisseau des Malaises.
 

 
Heureusement, une passerelle de bois était là !
 

 
En face, nous devinons le sentier que nous venons d’emprunter.
 

 
Encore un ruisseau, celui du Carol Blanc. Et il n’y a pas de pont, seulement un gué pas rassurant du tout. Finalement, nous pouvons passer sans trop embarquer d’eau dans les chaussures.
 

 
Nous approchons maintenant de Parès, le dernier hameau desservi par notre facteur, et le sentier a enfin un visage plus humain.
 

 
Notre laissons le circuit du préposé de la Poste plonger vers la vallée et nous entamons la montée vers la route forestière de Beresèque.
Du coup l'horizon s'élargit et les belles couleurs de l’automne nous sautent aux yeux.
 

 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
Après avoir suivi cette piste en balcon, il suffit de rejoindre en quelques lacets notre point de départ.
 
Pour ceux qui ont vu l’émission « Des racines et des ailes » du mercredi 13 novembre dernier consacrée au Béarn et à l'Ariège, on aperçoit sur le versant opposé l’altisurface d’Aleu-Joubac. C’est ici que l’ULM du reporter a fait escale.
 

 
 
 
Voici la piste de plus près (photos de mai 2012).
 

 

 
A bientôt.

Merci Michel pour ce magnifique reportage, même si tu as mis une factrice dans le rôle du préposé de l'époque. Elle joue magnifiquement bien le rôle !
Bravo à vous pour ce beau reportage !

Daniel

Comme d’habitude , superbe tes photos Michel.

Merci. Robert

salut Michel en regardant "des racines et des ailes" je me suis dit cela ressemble au paysages d'un gars du forum qu'il nous fait partager dans ses escapades

magnifique et en plus avec les couleurs d'automne

Bonsoir,

"pourtant, que la montagne est belle" a-t-on chanté. Et c'est vrai.
Quels beaux reportages !

Je suis jaloux : tu connais mieux ces endroits que moi qui suis né à 20 km (à vol d'oiseau).

Bonjour à tous.

Pour DEDELIE : c'est où ton lieu de naissance ?

Pour Daniel : la factrice a fait cette tournée une fois, pour voir.
Mais elle ne souhaite pas recommencer !

A bientôt.

Michel31 a écrit:

Bonjour à tous.

Pour DEDELIE : c'est où ton lieu de naissance ?

Prayols, 4 km au sud de Foix (vallée de l'Ariège)