Bonjour à tous.
Notre objectif du jour est de rejoindre un lieu hautement symbolique de l’Ariège, le plateau de la Unarde.
Voici ce que l’on peut lire sur le net :
La Unarde est un lieudit situé en haute montagne, à 2200 mètres d'altitude, au coeur de la zone axiale des Pyrénées. Il faut plusieurs heures de marche pour se rendre sur ce haut plateau d'altitude, quel que soit le chemin que l'on choisisse.
Ce lieu a été rendu célèbre par la découverte au XIXème siècle d'armes antiques. Des légendes sont nées pour expliquer la présence surprenante de ces objets à une telle altitude. L'une d'elle, véhiculée à la fin du XIXème siècle par l'historien local A. Garrigou a tout simplement vu dans ces armes rien moins que les vestiges d'un combat qui aurait eu lieu entre les armées de Charlemagne et les Sarrasins. Localement on entend donc prononcer régulièrement l'expression "le cimetière de la Unarde".
On peut juste préciser ici que le nom de ce lieu devrait être "La Lagune" ("lagunardam") plutôt que la Unarde, et que ce nom s'explique fort bien par la présence d'une étendue d'eau asséchée en été. Cette « légende » est tellement forte que le « cimetière de la Unarde » figure sur les cartes.
Le départ se situe au parking du Bouychet, au fond de la vallée de Siguer et l’itinéraire remonte les gorges du ruisseau d’Escales.
Au bout d’une heure et demi, le jasse de Brouquenat-d’en-bas est atteinte. Encore quelques minutes et nous arrivons sur les rives de l’étang de Brouquenat-d’en-haut.
Juste derrière, c’est la Jasse de la Mastière et la cabane de Brouquenat.
Nous sommes haut pied de la 1ère grosse difficulté de la journée : il s’agit de rejoindre, pratiquement hors entier, la crête qui sépare la vallée de Siguer du massif de l’Aston : là, nous serons sur le plateau de la Unarde mais c’est plus de 600 m au dessus.
Nous montons donc en cherchant le meilleur cheminement au milieu des zones humides à la recherche d’une vague sente qui devrait nous conduire à la jasse de Monescur et au petit étang du même nom.
L’étang de Brouquenat commence se révéler en totalité.
Vers le sud-ouest, la haute vallée de Siguer en direction de l’étang de Peyregrand.
Nous avons enfin trouvé la sente et, comme prévu, elle nous a amenés à la jasse de Monescur.
L’Estagnol de Monescur n’est pas loin. C’est un petit étang presque comblé et envahi d’herbes : un paradis pour les vaches.
De là, l’itinéraire en direction la crête est encore hors (vrai) sentier. Un cairn nous indique le départ d’une vague sente à moutons. Comme c’est la bonne direction, nous y allons...
Au fur et à mesure de la montée, les vues sur la vallée deviennent de plus en plus intéressantes.
Nous sommes maintenant tout près de la crête.
La cabane de la Unarde marque l’entrée du plateau.
Nous prenons de la hauteur en direction du Pic de Bèze. Le contraste entre les paysages que nous venons de traverser et celui qui est sous nos pieds est surprenant.
En face, c’est le col de la Unarde qui permet d’arriver ici depuis la vallée d’Aston en remontant la vallée de Calvière (presque toujours sentier hors sur la fin).
Le couple Pic de Mille-Roques-Pic du Pas deu Chien. Le « cimetière » indiqué sur les cartes est situé entre le laquet asséché et le début de la pente.
Vers le sud-ouest, le pic du Pas du Bouc et le port de Siguer tout au fond.
En poursuivant la montée vers le Pic de Bèze, on découvre le creux du plateau de la Unarde.
Le col de la Unarde et le massif de l’Aston en arrière-plan.
Tout près du sommet, les « Oreilles de l’Ane ».
Du Pic de Bèze, une belle vue sur la haute vallée de Siguer et quelques uns de ses étangs.
Etang de Peyregrand.
Etang des Redouneilles des Vaches.
Notre circuit se poursuit maintenant vers le Pic de Baljésou.
Le Pic de Bèze est maintenant derrière.
Passé le sommet, nous descendons vers le Col de Bayle et ses deux cabanes.
Ici, nous sommes en haut de la deuxième grosse difficulté : depuis le col, il faut descendre, hors sentier, sur la jasse de Brouquenat-d’en-bas, 600 m en dessous. Et la pente promet d’être sévère...
En face, c’est le val d’Aruzan qui donne accès à l’étang de Gnioure.
A force de descendre en cherchant le cheminement le moins escarpé, le pont de la Peyre et la jasse sont en vue.
Normalement, il y a beaucoup de marmottes sur le haut de la jasse : nous n’en avons pas vu une...
Ce qui est sûr, c’est que le sentier emprunté le matin est retrouvé avec grand plaisir !
Un dernier regard vers le haut en direction du col invisible d’ici.
Les difficultés sont maintenant derrière. Il suffit de descendre les gorges du ruisseau d’Escales et de retrouver le Bouychet.
A bientôt.