bonjour à tous
bonjour Adrien .
le principe est simple , que se soit pour la poudreuse ou l’épandeur d'engrais organique , c'est la même chose .
sur les deux photos on voit un bandeau de tôle en forme de U inversé ,couleur noire tout autour de la cuve.
ce bandeau ne doit pas toucher la cuve quand elle tourne.
sous ce bandeau une tôle légèrement moins large fait le tour de la cuve , et les deux bouts de cette tôle sont retournés à 90 °,ces deux bouts sont percés au milieu et un boulon maintien les deux bouts de cette tôle.
ce boulon desserré la tôle peut se déplacer , serré la tôle ne se déplace plus .
sur la cuve des perçages de 30 mm sont fait tout les 20 cm .
mais sur la tôle aussi , les mêmes trous à la même distance .
donc si c'est bien fait, on peut avoir en pleine ouverture quelques 18 trous de 30mm par tour de cuve (suivant diametre de cuve ), absolument aucun trou si on déplace la tôle par rapport à la cuve de 30mm.
ne pas oublier que l'on charge à un endroit et qu'ensuite on se déplace pour aller vers la vigne , donc trous fermé lors du déplacement sinon on fait comme le petit poucet .
que se soit la poudreuse ou l’épandeur il y a un régulateur de debit , donc une vitesse réglable de la cuve , parce que arrivé à la vigne , ( on lève une trappe visible sur les photos ) il faut trouver les deux bouts de la tôle pour régler le debit de descente du souffre (autres ) ou de l’engrais donc vitesse très lente (il y a un repère sur la cuve là ou se trouve les deux bouts de tôle ).
si vous me demandez de combien on règle: réponse au pif . il faut faire un essai sur 20 m et à une certaine vitesse maintenu par exemple .
pour la poudreuse :
la poudre tombe dans un tube rectangulaire que la sortie de la turbine souffle vers le bas et sous les rangs de vigne .
j'avais plusieurs clients qui mélangeaient souffre et bouilli bordelaise en poudre et se " servaient " de la rosée très matinale pour que "s'accroche" les poudres sous les feuilles .
pour l’épandeur :
cela à été la seule remorque , car jetait de l’Hérault à l’époque et que les trois producteurs d'engrais organiques étaient du Tarn , et ils avaient tous leurs propres constructeurs d’épandeurs, dans le tarn .
je louais cet épandeur et un jour , un des trois m'acheta cet épandeur , je l'ai revu une dizaine d'année plus tard en 2006 , bien rouillé .
principe de fonctionnement :
au travail , un vérin descendait les 4 pointes carrelées avant et également les pointes de herse arrière . l’engrais tombait entre les deux , l'engrais était enfoui sous une faible épaisseur de terre .
après l’arrêt de mon entreprise , j'ai corrigé le défaut majeur de ces cuves ,même à l’arrêt j'ai toujours chercher à améliorer les défauts (on ne sait jamais ) .
idem pour le broyeur .
j'en parlerai un peu plus tard .
défaut majeur de l'une et de l'autre : cuve pleine le debit est plus important que à moitié vide , pour la simple raison qu'il y a plus de trou ouvert avec la poudre (autre ) qui ne demande qu'a passer .
amicalement
Michel