Les randonnées de l'été 2012

Bonjour à tous.

C'est un peu escarpé, surtout sur la fin.
Mais c'est sans danger, à condition que le sol soit sec et qu'il y ait une bonne visibilité.

A bientôt.

Bonjour à tous.

Cette fois, une balade en Haute Ariège avec, comme but, le Pic des Redouneilles dans le Vicdessos.
Départ assez matinal depuis le parking du Bouychet, au fond le la vallée de Siguer.
D’entrée, le sentier monte en sous-bois en direction des gorges du torrent d’Escales.







Nous cheminons en compagnie de deux pêcheurs. Plus ça monte, plus le canyon se resserre.









La sortie n’est plus très loin.





Nous arrivons à l’entrée du plateau, à la jasse de Brouquenat-d’en-bas.



Nous abandonnons la vallée pour partir en droite sur le sentier qui conduit à l’étang de Gnioure. Avec la hauteur, la vallée de Brouquenat se voit mieux.



La cabane d’Aruzan et la petite gorge qu’il faut remonter.





Très vite, la haute vallée d’Aruzan de dévoile, barrée au fond par la Pourtaneille de Gnioure. C'est ce col que nous devons atteindre.





Fond de la vallée : un orri ruiné, la source de la Coume du Four pour faire le plein d’eau et la montée qui nous attend.





La montée est en deux parties séparées par un petit replat.





Après des passages assez difficiles sur un gispet glissant, nous voici au col. Derrière nous, c’est la vallée du ruisseau d’Aruzan.



Devant, il devrait y avoir le bel étang de Gnioure, mais il est totalement vide !
Après une 1ère vidange en 2010 pour travaux, il a été revidé en 2012 et il le sera encore en 2013.
Le panorama n’est donc pas celui attendu. Tant pis !



Nous laissons le sentier qui descend vers le lac et prenons à gauche vers le crête de Pé Pelat.
Le Pic des Redouneilles est le sommet arrondi que l’on voit tout au fond.



Mais il faut d’abord se faufiler entre les rochers.



La haute vallée de Gnioure dominée par le Pic de l’Aspre se laisse découvrir.



Le sommet se rapproche. Avant, il faut franchir un passage gardé par des « gendarmes ».
Selon Wikipedia : un gendarme est un « monolithe de rocher se trouvant sur une crête »





Dans ce secteur, les rochers prennent des formes assez surprenantes. Un jeu pourrait consister à imaginer à quoi font penser ces constructions naturelles…





Les travaux du barrage sont maintenant bien visibles.





De l’autre côté de la crête, on découvre les étangs de Neych qui se trouvent sur notre itinéraire de retour.





Vu de loin, notre sommet paraissait assez débonnaire, mais la montée est quand même pénible.
Vers l’arrière :



Après beaucoup d’efforts, nous arrivons à un point haut qui n’est qu’une antécime. Le véritable sommet est encore un peu plus haut, au niveau du cairn.



La fin est en fait très facile et là haut, le panorama est immense.
A nos pieds, l’étang des Redouneilles des Vaches.



Celui des Redouneilles des Brebis.



Au bout de la crête, le Pic de Bourbonne.



Dans le lointain, les « 3000 » ariégeois avec le groupe « Montcalm-Pique d’Estats-Sullo ».





Le massif de Bassiès à la blancheur caractéristique.





En tournant un peu, la Pique d’Endron et le massif des Trois Seigneurs en arrière plan.



Vers l’est, le Pic de Béze et la carrière de talc de Luzenac dans le lointain.





Un peu plus à droite, le plateau de la Unarde, le Pic du Pas de Chien, le Pic du Pas du Bouc...



C’est pas tout, mais il faut penser à redescendre. Direction : les étangs de Neych.



Les gendarmes maintenant vus d’en bas.



Vers l’arrière, notre sommet.



Les étangs de Neych sont assez vite atteints.







Un dernier regard vers le sommet avant de plonger dans la vallée.



Cette plongée est en fait une descente raide dans des pentes caillouteuses.





L’itinéraire de montée suivi le matin n’est maintenant plus très loin. Vue d’ici, la montée vers la Pourtaneille de Gnioure paraît impressionnante...



Nous retrouvons enfin le sentier du matin et nous poursuivons la descente. La vallée de Brouquenat est maintenant mieux éclairée.



Quelques marmottes pas trop craintives.



Voilà, nous sommes à l’entrée des gorges. Le parking est à l’autre bout, mais encore à 45 minutes d'ici !





A bientôt.

bonjour Michel31

encore une bien belle balade,la ,le coin est assez escarpé,c'est assez impréssionant,mais,trés joli
merci pour cette balade en photos

Bonjour tous
Michel c'est vraiment un très beau reportage et les petits commentaires très précis en fond presque une histoire.
Personnellement en le parcourant je me ballade autant que vous.
Gérard

Bonsoir à tous !

Michel ,c'est les vacances à domicile ; plus besoin de marcher : le top !

Bon week-end à tous !

Michel des Vosges

Bonjour à tous.

Repartir en montagne 3 jours après avoir fait une randonnée assez dure n’est pas très raisonnable.
Mais la météo de dimanche n’est pas bonne et puis le début de la semaine est pris par des obligations. Ensuite, c’est la journée « portes ouvertes » organisée par « L’Ecurie Tout en Gazo » à Nontron.
Donc, si on ne veut pas couper le rythme, c’est samedi qu’il faut y aller. On verra bien…

Retour dans les Hautes-Pyrénées dans un secteur déjà visité il y a peu : la vallée de Lesponne tout près de Bagnères-de-Bigorre.
L’objectif est de rendre visite au Lac Bleu de Lesponne aperçu fin juillet depuis le Pic de Montaigu.



Nous posons la voiture au Chiroulet, tout au fond de la vallée de Lesponne. L’heure matinale fait qu’il y a encore peu de monde. Ce sera différent plus tard dans la journée, car le secteur est très visité.
Le Lac Bleu est là-haut, au dessus de la cascade.



Le début de l’itinéraire se fait dans une superbe forêt de hêtres.



Nous voici à la sortie du bois et le cirque est devant nous.
Un réservoir récupère l’eau des torrents et l’envoie vers l’usine hydroélectrique du Chiroulet.







De nombreux randonneurs nous précèdent, échelonnés sur le sentier.



D’autres nous suivent.



Bientôt, le sentier va passer rive gauche : on aperçoit les lacets en face.



Le torrent est encore très impétueux.



Normalement, le sentier doit bientôt repasser sur la rive droite. Il devrait donc y avoir une passerelle au dessus. Effectivement, il nous semble l’apercevoir au loin.







Plus nous approchons, plus cette passerelle nous paraît mal en point…



En fait, elle l’est tellement mal en point qu’un pont de singe a été aménagé à côté. C’est absolument sans danger, mais un peu impressionnant car ça bouge et, dessous, ça coule fort…







A force de monter, le verrou du lac s’est bien rapproché.



La cascade est impressionnante.



Un regard vers le bas.



Un dernier lacet avant de passer le verrou. Normalement, le lac est derrière.



C’est bien ça !



Le ciel laiteux n’augure rien de bon au sujet du temps. De plus, il atténue la couleur du lac.



Notre projet consiste à faire ne boucle qui passe par le col de Bareilles et redescend au Chiroulet par le Lac d’Ourrec et la vallée de l’Adour de Lesponne.
Aucune erreur de navigation n’est permise...



Le col paraît facile d’accès, mais la pente s’avère redoutable.



Après beaucoup de persévérance, nous y voici enfin au col de Bareilles.
Derrière, le Lac Bleu.



Devant, le Lac d’Ourrec qui paraît bien bas.



Avant de descendre, une visite au Pic de Bizourtère s’impose : il n’est qu’à un petit quart d’heure de marche et juste 73 m plus haut. Ce sommet est un magnifique belvédère, mais la vue n’est pas celle attendue.
La vallée de Lesponne déjà bien brumeuse.



Le Pic de Montaigu.



Le Pic du Midi à peine visible.



Le Lac Bleu.



Retour au col et plongée vers le vallon d’Ourrec sur un sentier pierreux et pentu à souhait.



Finalement, nous y sommes au fond du vallon.





Voici les cabanes d’Ourrec, dont une à pignons à pas d’oiseaux.





Un peu lus loin, c’est le lac.



Il y a énormément de marcheurs, en majorité montés directement du Chiroulet par la vallée de l’Adour.



Il va falloir encore plonger car la vallée paraît profonde.



La cascade d’Ouscouaou.



Après avoir croisé énormément de personnes qui montaient au lac (pas prudent à cette heure tardive et avec le temps incertain), nous arrivons aux granges de Herraou.



Plus bas, un champ de Cirses laineux.



Enfin, les toits du Chiroulet sont en vue : la boucle est bouclée...



Là-haut, le temps a bien changé car plus aucun sommet n’est maintenant visible.
A bientôt.

bonjour
superbe paysage !!!!!!!! sa donne envie
a+

Bonsoir à tous,

Merci Michel pour cette jolie balade !

J'en ai fait quelques unes en Savoie, du côté du col de La Madeleine, mais je n'ai pas ton talent de reporter photographe !

Bonjour Michel.

Tu vas bien nous montrer quelques photos de tes randonnées ?

A bientôt.

Bonjour à tous.

Cette fois, nous abandonnons les Hautes-Pyrénées et nous revenons en Ariège, dans la vallée du Vicdessos, pour une randonnée qui pourrait s’intituler « La boucle des étangs ».
Départ depuis le parking des orris du Carla, en amont de le retenue de Soulcem.
De là, il faut partir plein sud en direction de la haute vallée.



Les habituelles vues de la cascade de Labinas.





Derrière, c’est la « platitude » de la haute vallée.



Les panneaux indicateurs ont été remplacés il y a peu : aucune chance de se tromper de direction à cet échangeur.
Nous devons partir vers le fond de la vallée, en direction de l’étang de Médécourbe.



Nous passons devant les orris des Estrets.



Puis ceux de la Crouts.



Nous approchons du fond de la vallée. L’étang doit se trouver derrière le ressaut du premier plan.



Le sentier s’élève brutalement. Au dessus, le ruisseau de Médécourbe se faufile dans une entaille des rochers.



Il faut encore longer la falaise afin d’atteindre le lac.



Nous sommes sur le bord du ressaut, mais le lac n’est pas là. Il n’y a qu’un replat où serpente le ruisseau. L’étang est un poil plus haut.





Le voici enfin, blotti au fond d’un cirque minéral d’aspect assez austère.





Maintenant, l’itinéraire prévu doit nous amener vers le Port de Bouet et, au-delà, l’étang de la Soucarrane.
D’entée, le sentier grimpe sévèrement.





Un peu de fraîcheur dans ce monde de canicule : un « rocher-fontaine ».



Vu d'en haut, le replat précédant le lac.



Bientôt, la pente s’adoucit et la crête ne semble plus être loin.



Cette crête n’est pas franchement marquée. Elle ressemble à un dôme arrondi que l’on franchit sans s’en rendre compte. Brutalement, on voit l’horizon de l’autre côté, horizon marqué par la masse imposante du Pic de la Rouge.





Nous progressons de replats en replats jusqu’à apercevoir l’étang de la Soucarrane, notre prochaine étape.



L’arête sud-est du Pic de la Rouge, celle qui nous a causé tant de soucis l’an dernier, se distingue mieux.



Avant de rejoindre le Port de Bouet, il y a encore un passage délicat à franchir. Sans la main courante, cet endroit serait assez exposé…





Voilà, nous sommes tout près du Port de Bouet, sur la frontière espagnole.





Il ne nous reste plus qu’à descendre pour rejoindre la rive de l’étang de la Soucarrane.









Nous continuons notre itinéraire. Juste un collet à passer et nous dominons l’étang de Roumazet situé 130 m plus bas que le précédent.



La descente se fait dans une pente caillouteuse.



La rive du lac est vite atteinte. Mais, pendant ce temps, le ciel a bien changé de couleur, ce qui ne présage rien de bon...



Pour rejoindre le lac suivant, il faudrait faire cette grande montée. Grande parce qu’il faut passer de 2111 m à 2476 m ! Les étangs de la Gardelle sont juste derrière la crête, à peine 70 m plus bas qu'elle. Assez tentant donc !
Mais les premières gouttes de pluie ont vite fait de venir à bout de nos meilleures intentions : nous allons rejoindre la vallée par le chemin direct, celui qui plonge tout droit sur elle...



Très vite, nous arrivons sur un balcon et la vallée parcourue le matin se découvre presque entièrement.





L’échangeur tout neuf n’est plus très loin.



Voilà, nous sommes au dessus de la cascade de Labinas et nous apercevons dans le fond la retenue de Soulcem. C’est presque la fin du voyage.



Par contre, la pluie n’a finalement fait qu’une apparition furtive. Mais plus haut, elle a sûrement été plus soutenue.
Enfin, on va dire ça pour se consoler...

A bientôt.

bonjour a tous

tres beaux paysage sa donne envie

et très belle promenade et une paire d'heure a marche je suppose

Bonjour à tous.

Nous voulions retourner au plus tôt à Soulcem pour finir la boucle des étangs.
Ce vendredi, la météo n’est pas idéale : pour la plaine elle annonce un temps couvert le matin et de belles éclaircies l’après-midi. Mais pas de pluie.
Nous faisons le pari que ça va bien se passer et nous y allons.
Effectivement, c’est totalement couvert en plaine et les nuages paraissent bas. Si bas que nous entrons dans la couche à Marc (environ 1000m). Pas encourageant du tout.
Brutalement, nous en sortons lorsque nous arrivons à la retenue de Soulcem (1600 m). Et ça change le paysage…

Comme d’habitude, le départ se fait aux orris du Carla.
La cascade de Labinas dépassée, on voit la mer de nuages dans le fond de la vallée , au-delà de la retenue de Soulcem.



Notre itinéraire, qui nous conduit directement à l’étang de la Soucarrane, nous fait vite prendre de la hauteur.









Nous arrivons au bord de l’étang par le côté opposé à la dernière fois.



La domination du Pic de la Rouge est écrasante.





A partir d’ici, nous retrouvons l’itinéraire d’il y a quelques jours. Nous franchissons le petit col et apercevons l’étang de Roumazet. Ce qui est nouveau, c’est qu’il va falloir franchir la crête qui se trouve au dessus.





Un des orris de Roumazet.



C’est ici que nous avions directement filé vers la vallée la dernière fois. Aujourd’hui, nous sommes au pied du mur !



Finalement, la montée se fait assez facilement. Par contre, le vent souffle de plus en plus fort au fur et à mesure que nous nous élevons.





L’étang de Roumazet est à nouveau visible.



La grimpette continue.



Nous dépassons un laquet sans nom.



Le sentier se faufile entre les barres rocheuses.



Nous approchons du but.





L’étang de Roumazet est maintenant bien loin.





Voilà, le col est maintenant tout près.



De l’autre côté, c’est le premier des 4 étangs de la Gardelle.



Le sommet de la Gardelle n’est pas très loin à gauche. Il est serait assez tentant d’y monter mais le vent qui souffle en fortes rafales rendrait cette aventure très imprudente. Le projet est donc abandonné et nous entamons la descente vers les étangs.



Nous voici sur la rive de l’étang n° 1 paré d'une belle couleur verdâtre.







Un collet à passer et nous découvrons l’étang n° 2. Celui-ci est d’un bleu profond.



Malheureusement, le vent souffle de plus en plus fort, rendant cet endroit très inhospitalier. D’ailleurs, aucun randonneur ne traîne par ici.





Nous n’irons pas voir les étangs n° 3 et n° 4 car il n’y a qu’une chose à faire : descendre au plus vite.



A mesure que nous perdons de l’altitude, le vent faiblit.





Plus bas, nous croisons quelques randonneurs qui veulent monter au lac. Nous les prévenons de ce qui les attend là-haut, sachant en plus qu’il n’est pas raisonnable de commencer à monter en début d’après-midi.
Voilà, nous découvrons le barrage de Soulcem sans aucun nuage. Il va nous accompagner jusqu’à l’arrivée.









A bientôt.

MERCI Michel !
quelle différence fais-tu en tre les lacs ...et les étangs ..?
A+
JP

Bonjour JP

Moi, aucune !
La seule chose est que tous ces lacs sont nommés " étangs " sur les cartes IGN.

A bientôt.

Bonjour,
Je connais bien la randonnée au lac bleu, la montée du col et la redescente par l'autre vallée qui revient au point de départ du Chiroulet. Une belle balade que j'ai faite plusieurs fois. Une fois il y avait un pari : la commencer à l'aube et la finir pour midi, car on nous attendait pour manger dans une auberge du Chiroulet, pari réussi, on a pas amusé le terrain ! à l'époque j'avais 25 ans de moins aussi. Une fois j'ai fait la descente trop tard pour cause de péche à la truite là haut en passant, l'orage était arrivé et nous avons du couper des ruisseaux qui s'étaient transformés en torrents avec de belles cascades et le risque de se retrouver au fond de la vallée plus vite que prévue ! une ballade assez facile devenue très dangereuse.
De belles photos !
Cordialement
Christian

Bonjour à tous.

Si jamais certains voulaient rendre une petite visite à la haute vallée du Vicdessos, voici une vue Géoportail du secteur de Soulcem.
Ceci leur permettra de s’y retrouver dans ce foisonnement d’étangs…



A bientôt.

Bonjour et merci de nous faire marcher en montagne comme vous le faites si bien
Que la montagne est belle ...
Bravo
Cordialement
Jacky