Randonnées estivales...

Bonjour à tous.

Le départ de cette randonnée se fait depuis Auzat, dernière commune de la haute vallée du Vicdessos.
On peut considérer ce village comme sinistré depuis la fermeture, en mars 2003, de l’usine d’aluminium Pechiney. Pas moins de 214 emplois directs ont ainsi disparu et le site où se trouvait l’usine est aujourd’hui occupé par un complexe sportif sûrement de qualité, mais à l’utilité douteuse... Ne subsistent de ce passé industriel que des souvenirs et quelques pièces qui ont pu être récupérées avant que les installations ne soient démolies.
Pour en savoir plus...

Ceci dit, Auzat reste un village au charme certain.







Le sentier s’élève rapidement et rejoint Saleix, un village rattaché à la commune d’Auzat et qui s’attache à conserver son patrimoine architectural.













A partir d’ici, l’itinéraire entre en forêt et s’élève en direction du Port de Saleix, col servant de point de passage vers le Couserans.



La forêt cesse brutalement au col de la Crouzette.





Le col est maintenant visible.



En zoomant, on distingue des randonneurs qui sont sûrement montés par l’autre versant.



Nous approchons du fond de la vallée et nous découvrons l’abri Carol parfaitement restauré.





A l’approche du col, la pente devient plus sévère…





Voilà, nous y sommes ! D’abord, un regard vers l’arrière.



Devant nous, c’est le Couserans. Au bas de la vallée, Aulus-les-Bains ; au dessus, le col de Latrape ; dans le loitain, le massif du Valier.



La station de Guzet-Neige et le Mont Valier.



Le Cap de Bouirex et, à sa gauche, le col de la Core sous les nuages.



Du col, nous partons à gauche sur le GR10 en direction de la vallée de Bassisès. D’entrée, ça monte dur !
Une vue du Mont Ceint.



La Pique et le Col d’Agnès. Le Port de Lers, situé en arrière et plus à droite, est invisible.



Le sentier descend brutalement pour rejoindre l’étang d’Alate.







Nous arrivons au point haut du circuit et la haute vallée de Bassiès se découvre. Au fond du cirque, le Pic Rouge de Bassiès. En fait, il n’y a rien de rouge dans ce paysage granitique !



A nos pieds se déroule l’ensemble lacustre des étangs de Bassiès avec le refuge situé sur l’itinéraire du GR10.





C’est par là que nous devons rentrer…







Les zones les plus marécageuses sont parsemées de linaigrettes, fleurs caractéristiques des milieux humides.



La descente se poursuit en longeant successivement tous les lacs.







Une fois le dernier lac dépassé, la pente s’accentue brutalement et nous fait perdre 450 m d’un coup. Nous avons abandonné le GR10 pour suivre l’ancien chemin empierré qui a été utilisé pour la construction des barrages et qui nous conduit à la petite centrale électrique de Bassiès. Mais le fond de la vallée n’est pas encore atteint.



Plutôt que de continuer notre descente, nous suivons un ancien aqueduc. Il file bien en direction d’Auzat mais il ne perd pratiquement pas d’altitude, si bien que le point d’arrivée se trouve de plus en plus bas.



Ce tracé en balcon ménage de beaux points de vue sur la vallée du Vicdessos. Vers l’amont, le barrage de Soulcem.



En face de nous, la vallée d’Artiès avec l’étang d’Izourt (invisible).





Finalement, nous arrivons au bout de l’aqueduc, pratiquement à la verticale d'Auzat, et nous nous trouvons en haut des conduites forcées qui plongent vers l’usine électrique.



Au delà, un vague sentier descend en lacets au milieu de la forêt. Un peu plus bas, il fait un rapide aller-retour sous les conduites.



Pendant un (court) instant, nous imaginons de descendre tout droit en marchant, par exemple, sur la conduite de gauche. Cela nous ferait sûrement gagner du temps mais finalement, nous préférons retrouver notre petit sentier, même s’il devient de plus en plus incertain.
Allez savoir pourquoi...

A bientôt.

Bonjour Michel !


Toujours magnifiques tes reportages ! Une vraie bouffée d'air pur et des photos magnifiques pour s'en mettre plein les mirettes !

Merci pour ces moments de bonheur.

Christian

Bonjour à tous.

Selon les termes de Georges Véron, voici l’un des sites les plus sauvages du Vicdessos et sans doute un des plus beaux.
Notre but est d’abord de rendre visite aux étangs de la Gardelle, petits lacs suspendus dans un cadre austère et splendide. Ensuite, il s’agira de continuer à monter pour rejoindre le Pic sud de Canalbonne, superbe belvédère situé sur la frontière espagnole.

Le départ se fait au petit matin depuis le parking des orris du Carla, à l’extrémité amont de l’étang de Soulcem.



Tout de suite, le sentier s’élève sévèrement en remontant le ruisseau de la Gardelle.



Après une succession de ressauts et brefs replats, le chemin traverse une zone marécageuse habitée de quelques orris.











Derrière, il faut encore venir à bout de plusieurs raidillons avant d’approcher du 1er étang.



Ces étangs ont été arbitrairement numérotés de 1 à 4 en allant d’est en ouest. Le sentier débouche au niveau du n° 2, le plus bas en altitude.



Nous laissons l’étang n° 1 à notre gauche pour continuer à monter à droite en direction des n° 3 et 4. Du coup, la vue se dégage sur le n° 2.



Rapidement, le n° 3 est atteint.



Puis le n° 4.



Nous devons continuer à remonter le vallon.



En gagnant de l’altitude, nous commençons à deviner l’étang n° 1 que nous avons délaissé en montant.



Très vite, nous découvrons le minuscule étang de Canalbonne, coincé dans son écrin de roches rouges.



A partir d’ici commence la haute montagne et l’environnement devient presque exclusivement minéral.
Premier objectif, le petit col. Et ce n’est pas facile tant la pente est sévère...





Ensuite, la sente s’incurve vers la droite en direction de l’ultime col à atteindre avant le sommet.
D’ailleurs, il apparaît pour la première fois, notre sommet. Et il a déjà au moins un visiteur.





Le col est enfin en vue.



De l’autre côté, c’est austère !



Le sommet n’est plus très loin, là-haut à notre gauche : ça ne va être qu'une simple formalité. Enfin peut-être…



Il faut d’abord remonter une petite sente cairnée, un peu à gauche de l’arête, jusqu’à atteindre la crête frontière. Là, le versant espagnol commence à se découvrir.



Ensuite, ça se complique un peu : l’arête est impraticable et le côté français abrupt. La solution est évidente : il va falloir passer par le versant espagnol.
Bon, c’est un peu impressionnant, mais ça passe !





Quelques dizaines de mètres après ce passage délicat et quelque peu aérien, c’est le cairn sommital.



Et là, le paysage est à couper le souffle. Et il n’avait pas besoin de ça pour être coupé, le nôtre de souffle !

Vers l’ouest, c’est l’Espagne : l’Estany d’Areste et le Pic de Monteixo.



Au loin la Maladetta noyée dans la brume.





Pour revenir en France, les étangs n° 1 et 2 et la vallée que nous avons remontée pour y arriver.



La fin de la piste qui part des orris du Carla avec le Port de Rat au dessus et à gauche : de l’autre côté, c’est l’Andorre.



Vers le nord et juste en face de nous, les seigneurs du secteur. De droite à gauche, le Pic de Canalbonne, le Montcalm reconnaissable à son dôme débonnaire et enfin le trio : Pique d’Estats - Pic de Verdaguer - Pic du Port de Sullo.



Et tous ces sommets ont des visiteurs.







Ici, il peut être intéressant de repérer notre sommet tel que nous l’avons vu depuis le Montcalm en 2010.



Voilà, il ne reste plus qu’à redescendre.
D’abord se laisser glisser jusqu’à la crête frontière.



Ensuite jusqu’au col.



Puis dévaler le vallon au dessus de l’étang de Canalbonne.





La descente permet d’admirer les 4 étangs. Les n° 1, 2 et 3.





Le n° 4.



De bien plus bas, nous pouvons apercevoir notre sommet.





Enfin, l’étang de Soulcem se dévoile, signe que la randonnée est sur le point de s'achever…







A bientôt.

Qu'est-ce que c'est beau les Pyrénées !! Encore un très beau reportage à couper le souffle ! Encore merci de nous faire partager cela.

Christian

toujours aussi belles tes images , les etangs sont il poissonneux ? est ce qu'il y a des courageux qui monte juste pour la peche ?.

Bonjour,
Je suis absolument admiratif de ces paysages, des connaissances de Michel qui semble connaître le moindre coin mais aussi des efforts qu'il doit falloir pour faire ces randonnées. Il faut certainement un bon entraînement et ne pas avoir le vertige....
Merci pour ces belles images !
Cordialement

Bonjour Didier.

Je ne connais absolument rien à la pêche et je ne sais donc pas te répondre directement.
J'ai cependant trouvé ceci :
http://www.lacsdespyrenees.com/forum/msgforum.php?id_sujet=2002

A bientôt.

Bonsoir Michel31,
Vos "randonnées", avec ta compagne sont époustouflantes et tes photos aussi...... , on tirerait la langue rien qu'en regardant vos trajets...et encore , je ne parle pas d'avoir le pied sûr
et d'oublier quelques fois le vertige . Quelle santé vous avez tous les deux....BRAVO !!

Amicalement Claude.

Bonjour Claude.

Nous savions parfaitement ce qui nous attendait sur la fin du parcours : passer une vire horizontale avec un abrupt vertigineux sur la gauche (non prise en photo), puis escalader des dalles fortement inclinées et un peu instables par endroits (la photo).
Dans pareil cas, s'il y a un réel danger ou bien si le pied n'est plus très sûr suite à la fatigue, il est toujours possible (et même préférable) de renoncer. C'est d'ailleurs ce qu'a fait un randonneur que nous avons croisé car il était sujet au vertige : il l'a regretté mais c'était une décision raisonnable.
Ceci dit, les trajets que nous faisons sont rarement aussi spectaculaires car nous sommes loin d'être des alpinistes ou des escaladeurs...

A bientôt.

Bonjour à tous.

Pour une fois, nous changeons de département. Une petite infidélité à l’Ariège en quelque sorte…
Point de départ : Pont de Prat, au fond le vallée du Louron dans les Hautes-Pyrénées.
La centrale de électrique de la SHEM est toujours là.



Le but de la balade est d’atteindre le lac de Caillauas puis, en continuant à monter, les premiers lacs du prestigieux site des Gourgs Blancs.
Il faut d’abord remonter la forêt de sapins avant d’atteindre les gorges de Clarabide. Le sentier, taillé en balcon, n’a été ouvert qu’à la fin du XIX ème siècle pour les premiers travaux hydro-électriques.



Tout au bout, à l’entrée des gorges, les vestiges de l’ancien pont détruit depuis des lustres donnent une idée de la rudesse des lieux.



Les installations de la Soula sont vite atteintes et dépassées. Maintenant, ça va monter jusqu’au lac de Caillauas.









Le barrage est en vue. Le lac doit se cacher derrière la pyramide centrale.







Pour atteindre le lac suivant, il faut continuer à monter en contournant celui-ci par la droite. Le cheminement n’est pas aisé : la haute montagne n’est pas loin.





Voilà, Caillauas est dépassé et le lac des Isclots se cache derrière le verrou au bout des gorges. Il va encore falloir remonter un éboulis…



Un regard en arrière du haut de cet éboulis, juste avant de découvrir notre lac.



Et voici le lac des Isclots.





Nous devrions continuer vers le suivant, le lac du Milieu. Il n’est qu’à 100 m au dessus de celui-ci, caché derrière son verrou, mais nous sommes pris par le temps car un rendez-vous nous attend dans la vallée. Nous devons donc faire demi-tour.

D’ici, nous pouvons cependant apercevoir le col des Gourgs Blancs, le glacier du même nom (qui se réduit comme une peau de chagrin d’année en année), le Pic des Gourgs Blancs à droite et ceux de Gourdon et des Spigeoles à gauche.





Maintenant, il faut tout redescendre.







Un dernier regard vers le haut.



La descente vers Caillauas.





Le col des Gourgs Blancs avant qu’il ne disparaisse définitivement.





La longue descente vers la Soula.







Les gorges de Clarabide.





Avant d’attaquer les interminables lacets dans la forêt, une vue de la vallée avec le lac de Génos-Loudenvielle.



Voilà, il ne nous reste plus qu’à nous rendre à notre rendez-vous.
D'ailleurs, voici notre rencontre en 3 photos.







A bientôt.

Salut Michel

Tu nous mets l'eau à la bouche... C'est quoi ce gros bestiau?

Amicalement

Salut JRémi.

Ben dis-donc, ça a tardé à réagir !
Comme quoi, tous les (bons) articles ne sont pas lus, ou du moins pas jusqu'au bout...

C'est un moteur à gaz pauvre.
Pour le constructeur, je ne sais pas trop : le proprio m'a parlé de Vallet ou quelque chose comme ça.
Je n'en sais pas plus.

A bientôt.

Bonjour,

Je crois que beaucoup sont encore en vacances !! D'ailleurs, quand je vois tes reportages, cela me donne une furieuse envie de partir dans ... les Pyrénées bien sûr !

Christian

Salut Michel

Il faut dire que, comme d'habitude, tu es taquin....

Amicalement
JRémi

Nature puissante et splendide !
Magnifique reportage et sauvetage en vue.
Merci de nous faire participer.
Cordiales félicitations !

P.S. : on a l'air de quoi avec nos petits tas de ferrailles ?

Bonjour,

Merci Michel pour les photos de ce fameux moteur... Ce n'est donc pas un sfv.

Belle pièce.

A+

Bonjour à tous,

Merci Michel pour tes magnifiqes images et le reportage qui va bien avec !

A bientôt !

Encore ! Encore !

Bonjour à tous.

Aujourd’hui, retour dans l’ Ariège, plus particulièrement dans la haute vallée de Vicdessos, en amont de l’étang de Soulcem.
Notre but est de faire une boucle qui passe par l’étang de Roumazet, monte au Pic de la Rouge et redescend par l’étang de la Soucarrane.
Donc, départ matinal depuis les orris du Carla. Il ne fait pas chaud et le vent du sud souffle déjà fort…
Il faut d’abord suivre la piste qui remonte la vallée de Soulcem. Ici, les orris sont partout.



Rapidement, il faut franchir un petit verrou glaciaire que dévale la cascade de Labinas.





A notre droite, encore des orris parfaitement intégrés à l’environnement.





Le sentier quitte le fond de la vallée et s’élève vers la droite. Du coup, le Pla de Labinas commence à apparaître dans son ensemble.



A force de monter, nous débouchons au soleil et la ligne de crête devient visible



Voici le Pic de la Rouge tout là haut, au fond à gauche



L’étang de Roumazet n'est pas loin mais nous le laissons un peu à gauche pour continuer à monter vers la crête.
Un peu de verdure.



Un petit regard vers le bas en direction de l’étang.



Voilà, nous sommes au pied du mur. Il faut d’abord atteindre le Port de Roumazet situé sur la frontière, puis prendre à gauche, toute crête, jusqu’au sommet.



Mais avant, il y a des éboulis et c’est la galère…



Petit à petit, nous progressons. Mais le vent devient de plus en plus violent et, une fois au col, c’est l’enfer : il est quasiment impossible de tenir debout ! Prendre la crête avec un tel vent de côté ne serait pas prudent du tout : nous abandonnons donc notre projet.
C’est là que le hasard fait bien les choses : nous croisons à nouveau le randonneur que nous avions rencontré du côté des étangs de la Gardelle et du Pic sud de Canalbonne. Comme nous, il voulait faire la boucle du Pic de la Rouge et, comme nous, il préfère renoncer.
Nous décidons de redescendre ensemble, au moins jusqu’à l‘étang de Roumazet.



Les éboulis se descendent assez facilement et l’étang est en vue.



Au lieu de descendre directement, et comme il faut bien remplir la journée, nous décidons de faire une petite boucle qui passe par l’étang de la Soucarrane.
Pour cela, il faut d’abord rejoindre le col au dessus du petit éboulis.



Juste avant d’arriver en haut, un regard vers l’arrière.



Le col franchi, l’étang de la Soucarrane est à nos pieds.





Là haut, le Port de Bouet par où nous aurions dû passer après le Pic de la Rouge.



Voilà, il ne reste plus qu’à plonger vers le bas de la vallée. En face, les derniers lacets de la piste empruntée au petit matin. Au dessus le Port de Rat, frontalier avec l’Andorre.
Jadis, il y a eu un projet consistant à relier, par un tunnel, la haute vallée du Vicdessos à l’Andorre. D’ailleurs, un embryon de galerie a été creusé du côté andorran au dessus de la station de ski de Arcalis. Mais le projet n’a jamais abouti et c’est sûrement ce qui explique que du côté français, la piste s’arrête au milieu de nulle part…



La fin du parcours est proche. Il faut d’abord rejoindre le Pla de Labinas



Puis le parking des orris du Carla.





Mais nous reviendrons, car nous tenons à la faire cette boucle...

A bientôt.

Bonsoir,

Tu as bien fait de jouer la carte de la prudence. Le temps peut effectivement changer rapidement en montagne. En tout cas, tu as encore ramené un magnifique reportage qui nous en met plein la vue !

Christian

Bonjour à tous.

C’était il y a 4 jours : nous avions prévu de monter au Pic  la Rouge et un vent violent nous en avait dissuadés. Aujourd’hui, le temps est annoncé beau et calme et il n’y a pas de vent prévu.
Nous décidons donc de retenter l’aventure, mais dans l’autre sens : Port de Bouet - Pic de la Rouge - Port de Roumazet. De cette façon, la partie annoncée difficile sera faite au début et il sera toujours possible faire demi-tour si ça ne passe pas…
Il faut remonter une grande partie du vallon de Soulcem avant de commencer à s’élever en direction de l’étang de la Soucarrane.



Depuis quelque temps, nous ne voyons plus le fond du vallon et le Pic se découvre pour la première fois.



L’étang de la Soucarane, situé un peu au dessus, est rapidement atteint.





Il faut maintenant monter au Port de Bouet et il y aura sûrement des éboulis à passer !



Finalement, les éboulis sont contournés par la gauche et l’ascension n’est pas très difficile.







Une fois au col, nous découvrons le versant espagnol.







Pour nous donner du courage, nous regardons ce qui a déjà été fait.



Mais, là haut sur notre droite, il y a ce qu’il reste à faire…
Il faut remonter toute la crête et le sommet lui-même n’est pas visible car caché par la troisième « bosse ».



Il n’y a plus de balisage. Il faut suivre une vague trace cairnée et, si possible, ne pas la perdre.



Comme toujours, un regard vers l’arrière permet de mesurer le trajet déjà accompli.



La montée se poursuit et le col s’éloigne de plus en plus.



D’ailleurs, un marcheur est arrivé au col et semble vouloir faire la même boucle que nous.



Nous atteignons deuxième des 3 sommets intermédiaires qui étaient visibles depuis le col. Et là, c’est le choc !
Le troisième sommet est devant nos yeux et le Pic de la Rouge est très loin derrière...
De plus, aucune trace de passage évident au-delà du petit col qui est devant nous.



Finalement, un discret sentier monte sur le flanc gauche, du côté espagnol. Il y a des dévers, mais ça passe. Nous arrivons à un petit épaulement et le pic se découvre à nouveau, un peu plus près cette fois.



Un regard sur la partie difficile que nous venons de passer.



Nous avons la confirmation que le randonner est sur nos pas.



Le versant espagnol est maintenant un peu moins austère et le sommet s’est bien rapproché. Celui-ci porte 2 noms : Pic de la Soucarrane et Pic de la Rouge. C’est cette dernière appellation qui est toujours utilisée. Allez savoir pourquoi…



Enfin, le sommet est là...



Le panorama est exceptionnel.
Vers l’ouest, en Espagne, le Val Ferrera.



La Pique d’Estats et le Montcalm.



Côté français, sous nos pieds les étangs de Roumazet et de la Soucarrane.



Le Port de Rat, frontalier avec l’Andorre.



Le Pic de Coma Pedrosa, point culminant d’Andorre. Par contre, le cirque avec les lacs sont situés en Espagne.





Maintenant, il faut entamer la descente jusqu’au Port de Roumazet. Normalement, le plus dur est fait !
Au lieu de rester à proximité de l’arête, nous choisissons de prendre un petit sentier qui descend en lacets sur le versant espagnol. Et c’est vite la galère car le sol n’est qu’un immense éboulis composé de petits cailloux qui roulent sous les pieds et qui rendent le cheminement particulièrement pénible.





Finalement, nous arrivons au col en même temps que le randonneur. Il est resté tout près de l’arête et il a trouvé un meilleur chemin que nous, ce qui lui a permis de faire une descente plus rapide.
Nous sommes au point où nous avons fait demi-tour il y a 4 jours et nous savons ce qui nous attend : un interminable éboulis constitué de gros blocs de rochers.



Un regard vers le haut.



L’étang de Roumazet est maintenant visible.



Nous descendons en compagnie du randonneur. Il nous abandonnera à l’étang car il a besoin de se refroidir les pieds…



Un dernier regard vers le sommet.



Le vallon de Soulcem est juste devant nous, dans le trou.



La vallée se découvre maintenant et il ne reste plus qu’à descendre son flanc gauche.





C’est la fin de cette boucle.





Pour faire le bilan, la liaison Port de Bouet - Port de Roumazet constitue un itinéraire de haute montagne particulièrement éprouvant. A partir du col de Bouet, la montée au Pic de la Rouge est démoralisante et parfois délicate à négocier, tandis que la descente sur le Port de Roumazet est rendue difficile par l’instabilité du sol.
Mais le panorama magnifique qu’offre le sommet fait oublier toutes les difficultés rencontrées !

A bientôt.

Bonjour à tous.

L’été jouant les prolongations, le temps des grandes randonnées n’est pas encore terminé.
Encore une fois, départ de la haute vallée du Vicdessos, en amont du barrage de Soulcem avec comme projet, un circuit de crête, sur la frontière andorrane.
Il faut remonter la piste, dépasser la cascade de Labinas, puis partir à gauche, dans la direction opposée à celle des randonnées précédentes.
Le sentier se dirige vers une gorge étroite. Mais il y a un problème : cette gorge est bien haute par rapport à nous !



Dès le début, le sentier grimpe droit dans pente et le « compte-tour » ne tarde pas à se rapprocher de la zone rouge. Un peu plus tard, la trace décrit des lacets serrés, ce qui adoucit un peu la difficulté. Mais plus haut, elle se rapproche du ruisseau et le remonte sans trop zigzaguer. Bref, à nouveau il nous faut tous les chevaux…





La vallée commence déjà à être basse.



Plus haut, la pente s’adoucit enfin. Derrière nous, les grands sommets se découvrent.
Le Pic de la Rouge encadrée par ses 2 cols : le Port de Bouet à gauche et le Port de Roumazet à droite.



Les « seigneurs » du secteur : Pic de Canalbonne, Pique d’Estats et Pic de Montcalm.



Après de nombreux replats et ressauts, nous arrivons enfin au niveau de l’étang de Caraussans.



Nous virons à droite pour rejoindre le Port de Caraussans. Et là, l’Andorre se découvre avec la station d’Arcalis : un autre monde…



Derrière nous, c’est la montagne authentique.



Le Pic Rouge de Bassiès à la couleur blanche si caractéristique.



Notre projet consiste maintenant à suivre la crête jusqu’au Port de Rat en franchisant successivement le Pic de Cauraussans, le Pic de Cabayrou et enfin le Cap de la Coste Grande. Vu d’ici, cette ligne de crête parait bien longue.
Le 1er sommet est atteint sans difficulté.



La vallée de Soulcem est à nos pieds, cachée par la rupture de la pente.



L’étang des Clots et le Pic de l’Etang Fourcat.



C’est pas tout, mais il faut continuer en direction du sommet suivant, le Pic de Cabayrou, point culminant du circuit. Au début ça va, mais la fin de l’approche est délicate avec des passages de rochers assez pénibles. De plus, le sentier n’est pas toujours évident avec un balisage autant discret qu’aléatoire. Enfin, nous y sommes presque.



Le tour d’horizon habituel. Vers le nord, l’arête qui nous a conduit ici.



Vers l’ouest, le Pic et l’étang de Médécourbe.



Le Pic de la Rouge et les étangs de la Soucarane et Roumazet.



A nos pieds, à peine visible, la vallée de Soulcem.



Vers le sud, ce qui nous attend !



La descente au col n’est pas aisée, mais ça passe ! Heureusement, c’est l’heure de la pause méridienne, ce qui permet de souffler un peu avant de continuer.
C’est aussi l’occasion d’admirer la montagne ariégeoise vers l’ouest.





Un regard sur ce que nous venons de descendre.



Et sur ce qui nous attend : le Cap de la Coste Grande est tout au fond.



Ce sommet paraissait facile mais en fait, il est précédé d'une arête très acérée.



Enfin, nous y sommes. Comme d’habitude, un regard vers l’arrière.



A nos pieds, dominés et séparés par le Pic des Bareytes, deux des amphithéâtres qui occupent le fond de la vallée de Soulcem. A l’extrême droite, le Pic et le Port de Médécourbe.



De l’autre côté de la crête, c’est l’Andorre et le contraste est saisissant : là bas, c’est la montagne aménagée, mais pas ménagée…



Devant nous, il reste encore un petit sommet sans nom à passer.



Il est atteint sans grandes difficultés.



Maintenant, il ne reste plus qu’à descendre vers le Port de Rat.





Nous jetons un dernier regard vers l’Andorre...



...avant de prendre la direction de la vallée de Soulcem.













Voilà, le barrage est en vue ce qui signifie que le parking n’est plus très loin.



A bientôt.

Bonsoir,

Encore un très beau reportage Michel !! J'ai l'impression de respirer le bon air de la montagne rien qu'à regarder les photos !

A ce rythme là, tu vas bientôt pouvoir faire un livre. Encore merci de nous faire partager ta passion.

Christian

Salut,

Belle ballade une fois de plus.

A+

Bonjour à tous.

Pour répondre à Christian :
Nous n'imaginons pas d'écrire un livre, car c'est trop difficile. Nous allons laisser ça aux spécialistes, comme François par exemple...
Nous profitons juste du fait que nous pouvons (encore) aller en haute montagne et nous essayons de faire partager les paysages que nous découvrons ainsi que l'ambiance qui règne dans ces contrées souvent austères.
Il faut dire que l'Ariège en particulier est remarquablement belle et sauvage et qu'elle offre aux amateurs de grands espaces des possibilités immenses.
Par exemple, c'est la première année que nous explorons la haute vallée de Soulcem, en amont du barrage. Pourquoi ? Parce que la route qui permet d'y accéder n'a été goudronnée (et donc rendue carrossable) que depuis peu. Avant, il était impossible d'y monter avec un véhicule normal. Et il était inimaginable de le faire à pied tellement l'itinéraire était rallongé. Ou alors, il fallait prévoir de camper là haut.
Maintenant, nous pouvons partir du parking terminal situé aux orris du Carla et nous sommes déjà à plus de 1600 m. La haute montagne devient donc accessible sur une seule journée et sans faire un dénivelé démentiel...

A bientôt.

Bonjour à tous.

Dans le sud, c’est encore l’été. Cependant, la nature commence à changer de couleur et les tons chauds de l’automne s’installent déjà en altitude.

Le Pic de Cabanatous fait partie d'une crête qui sert de frontière culturelle et autrefois économique entre deux pays : le Couserans à l’ouest avec le village d'Aulus qui représente la dernière bourgade de dialecte gascon et la Haute Ariège à l'est caractérisée par un dialecte et une culture languedocienne.
Nous projetons d’atteindre ce sommet par son versant est, c'est-à-dire depuis la vallée du Vicdessos, ce qui va nous permettre de parcourir le cirque lacustre des étangs de Bassiès.

La voiture est garée au départ de la piste conduisant à la centrale hydroélectrique qui turbine les eaux des étangs après une chute de 420 m.
Nous remontons la piste sur plus d’un km, puis nous retrouvons le GR10 et nous le suivons en direction du cirque de Bassiès.
Il n’y a pas de doute, les couleurs d’automne arrivent.



Après une longue succession de petits lacets qui adoucissent la pente, la forêt cesse enfin et l’entrée du cirque commence à se montrer.





L'entrée du site lacustre est protégée par un superbe petit pont de pierre.



Le sentier remonte ensuite successivement tous les étangs.











Le refuge est situé en amont du dernier lac, l’étang du Pla de la Font. L’itinéraire est magnifique mais long : il nous a fallu une heure pour arriver ici depuis le pont de pierre.
Maintenant, ça va se gâter car il faut quitter le fond de la vallée pour partir à droite en direction du Port de Bassiès.
La pente est sévère et il fait chaud. Mais en prenant de la hauteur, le paysage devient de plus en plus grandiose.
Le fond du cirque dominé par la Pique Rouge de Bassiès et la Pique de Belcaire.





La totalité du site lacustre se découvre peu à peu.







Arrivés au col, nous prenons à gauche en visant le sommet qui n’est plus très loin maintenant.
Une fois là-haut, c’est l’habituel tour d’horizon.
Au sud, le fond du cirque.



Vers l’ouest, le village d’Aulus, porte d’entrée du Couserans.





Vers le nord, l’étang d’Alate, le Port de Saleix et le Mont Ceint.



Et enfin, au sud-est, le bel alignement des étangs.



Maintenant il ne reste plus qu’à redescendre en admirant les couleurs et les jeux de lumière sur les étangs.







Au bout d’une heure, nous repassons le petit pont de pierre et nous nous trouvons en haut de la longue descente qui va nous amener au fond de la vallée.



A l’inverse du matin, la cascade que forme le ruisseau de Bassiès est maintenant bien éclairée.





Après une interminable succession de lacets, nous débouchons enfin sur la piste de la centrale.
Et il ne reste plus qu’une dernière cascade avant de rejoindre la voiture...



A bientôt.