Le printemps est là - saison 2...

Bonjour à tous.

Le beau temps persistant nous a incité à retourner dans le secteur de Balagué.
D’abord, une maison typique (et célèbre) du village.



Ensuite, c’est la longue montée vers le col de la Houst en suivant d’abord une piste assez monotone puis un beau sentier dans la hêtraie. Malheureusement, cette forêt a subi les outrages du temps. Enfin pas celui qui passe, mais l’autre.



Il y a bien longtemps que ce hêtre a eu son tronc sectionné. Cependant il a réussi à survivre et même à repartir de plus belle, ce qui lui a donné cette forme si particulière.





Le col dégage la vue sur la plaine commingeoise.



Puis c’est le retour vers Balagué en contournant le Tuc de Garbé.
Tout à coup, la haute vallée se dévoile avec les granges d’estive d’Uchau et de Pradas.





C’est par là que va se faire le retour vers le village.











Cette balade nous a permis de rencontrer une floraison très abondante.
La primevère officinale (primula veris) aussi appelé coucou.



Une orchidée : l’orchis alpestre (?)



La jacinthe des Pyrénées (scilla lilio-hyacinthus)



La gentiane printanière (gentiana verna)





Et enfin celle-ci que nous n’avons pas su identifier.



A bientôt.

Bonjour Michel,

En cherchant un peu sur Internet, j'ai trouvé cette fleur qui ressemble à ton inconnue :

La Corydale solide ( Corydalis solida )?

http://azunpeche.free.fr/photos/flore/fleurs%20rouges/P5280031.jpg

En tout cas, ça ressemble...
Bonne journée,
Daniel

salut Daniel.

Effectivement, ça semble bien être elle.
Merci pour l'info.

A bientôt.

bonsoir a tous ,
salut michel

voila une photo prise cette apres midi sur un talus dans le Gers ,
l'orchidée pourpre (Orchis purpurea)

[img][/img]
bonne soirée a tous
titti

Salut Titti.

Tu vas bien nous mettre une photo de la tulipe d'Agen ?

A bientôt.

Bonjour à tous.

Voici une petite balade qui prend son départ à Castelnau-Durban, village du Séronais, et qui suit le circuit des carrières.
Le sentier commence à s’élever et passe tout près des ruines du château médiéval.





Dans le lointain, on aperçoit les ruines du château de St Barthélémy qui domine les gorges de l’Arize.



Comme le printemps est maintenant bien installé, les fleurs sont abondantes.
Le compagnon rouge ou silène dioïque (Silena dioica) :



Le lamier pourpre ou ortie rouge (Lamium purpureum) :



Le lamier blanc ou ortie blanche (Lamium album) :



Le lamier jaune ou ortie jaune (Lamium galeobdolon)



Après avoir traversé des hameaux isolés,



après avoir longé un torrent aux berges moussues,



après avoir surpris le furtif écureuil,



nous arrivons aux pieds de l’ancienne carrière de marbre de L’Espiougue. Ici était exploité un beau marbre rouge du type « rosé vif griotte des Pyrénées ».







Cette carrière a cessé son activité au début des années 1970. Beaucoup de matériel est encore en place mais toutes les maison du hameau sont détruites.



En continuant à monter, le sentier longe un puits couvert qui, peut-être, alimentait en eau le hameau.



Après avoir basculé sur l’autre versant, nous arrivons au hameau de Losque avec, là aussi, une ancienne carrière. Elle est plus modeste que la précédente et le marbre semble moins beau.





Maintenant, il suffit de descendre par Les Bruchous, Le cap du Communal, Micou avec son ancienne carrière de minium, que nous n’avons pas vue, et enfin rejoindre Castelnau-Durban.

A bientôt.

Salut Michel !
Juste un grand merci pour ce reportage et tous les autres, je voulais juste souligner comme j'apprécie toujours tes photos et tes commentaires !!!
Ciao et joyeuses Pâques !
Nono

Bonjour à tous.

Encore quelques fleurs découvertes aux détours de quelque sentiers.

Le Grémil pourpre bleu :





Le Lotier-pois :





La Véronique petit-chêne :





Et enfin, l'Ascalaphe soufré, bel insecte névroptère de la famille des ascalaphidés :



A bientôt.

Salut Michel !

J'en ai trouvé une ce soir !!!



Tu connais ça ???
Ciao !
Nono

Salut Nono.

Après quelques recherches, il semblerait que ce soit une Orobanche (fleurs parasites dépourvues de chlorophylle).
Mais laquelle ?
- Orobanche couleur d'Améthyste ?
- Orobanche à odeur de girofle ?
- Orobanche grêle ?
- autre ?
Cela dépend essentiellement de la plante parasitée.

A bientôt.

Salut Michel
Alors là, ça m'épate, parceque des plantes comme ça, bien que pas très nombreuses, on les remarque régulièrement chaque année !!!
Je ferai une meilleur photo avec du soleil tout à l'heure. C'est étonnant pour la parasitage : elle pousse dans l'herbe et les cailloux, sous un Paulownia... Je vais tenter d'en savoir plus ! Je la reniflerai aussi, qui sait !
Ciao et bon appétit !
Nono

Salut les potos !
Salut Michel !
Je confirme que la plante sort de terre : voici le pied



Elle semble indépendante, mais sous terrre, j'ignore ce qui se passe !
La voici entière



Et voici l'inflorescence : on dirait des gueules-de-loups



Ah, ça sent bon, mais c'est très léger, une odeur "mielleuse" ( je n'ai pas trouvé d'autre mot)

Ciao !
Nono

Nono, regarde ici :
http://www.jeantosti.com/Fleurs/orobanche.htm
Tu vas peut-être y retrouver ta fleur.

A bientôt.

Bonjour à tous.

La destination du jour est le Pic de l’Arraing, modeste sommet d’avant-chaîne mais magnifique belvédère permettant de surplomber les vallées de la Bellongue au nord et celle du Biros au sud. De plus, la position de la ligne de crête dont il fait partie dégage une vue intéressante sur les 4 vallées du Biros : vallée du Ribérot, d’Orle, du Lez et de l’Isard. Ces vallées sont parallèles, orientées nord-sud et viennent buter sur la haute chaîne frontière. Et là se trouvent quelques uns des plus prestigieux sommets du Couserans : Mont Valier, Pic de Maubermé, Pic de Barlonguère, Mail de Bulard, etc.
Le départ se fait de Balacet, un des nombreux villages de la soulane de la vallée du Biros.
Le sentier commence par grimper raide dans la forêt en suivant le balisage rouge et jaune du GR de pays « Tour du Biros ».
Dès la forêt dépassée, et avant même d’arriver au col de l’Arraing, la vue commence à se dégager.



Au fond, le col des Morères par lequel nous allons rentrer.



Le col de l'Arraing est rapidement atteint. Là, nous abandonnons le GR du Tour du Biros pour continuer en direction du pic.



Nous sommes pile dans l’axe de la vallée d’Orle. Elle est encadrée par le Barlonguère à gauche et la Mail de Bulard à droite. Sur celle-ci, seul un œil exercé peut deviner les traces des vestiges miniers ainsi que l’emplacement du village fantôme (juste à gauche de la grande cuvette enneigée).



Plus à droite, la haute vallée d’Urets et le Pic de Maubermé.



Nous voici au Pic de l’Arraing avec son petit relais hertzien apparemment réservé aux secours en montagne.





Un peu plus loin les vestiges d’un pluviomètre. Maintenant nous découvrons la crête que nous allons suivre jusqu’à l’aplomb du col des Morères : les pics de Moussau, de Mardans et de Sérau tout au fond.



Vers le sud, le village de Sentein avec la haute vallée du Lez ainsi que celle de l’Isard partant à droite.



Un magnifique hêtre au tronc tourmenté.



Le franchissement du Pic de Mousseau n’est pas aisé car il faut enjamber de nombreux rochers tout en évitant les massifs d'épineux.



Le Pic de Mardans est en vue.



Voilà, il ne reste plus qu’à atteindre le Pic de Sérau et aussi casser une petite croûte...



Avant de descendre, un coup d’œil sur la crête que nous venons de parcourir.



Vers le nord, la vallée de la Bellongue et ses innombrables villages dont beaucoup ont un nom caractérisé par le suffixe wisigothique « ein » : Audressein, Argein, Aucazein, Illartein, Augirein, etc.





Rapide descente sur la col des Morères. Là, nous retrouvons le GR du Tour du Biros qui va nous ramener au col de l’Arraing tout au fond.



Une fois au col, plutôt que de descendre directement, nous décidons de faire une petite boucle supplémentaire afin de visiter une ancienne carrière de marbre.
A nos pieds, le petit village de Balacet où nous attend la voiture.





Voici la carrière : elle a été exploitée sur un peu plus d’une centaine d’année jusqu’en 1977. Même si ce n’est pas évident à l’oeil, il s’agit d’un marbre rose veiné de vert de grande qualité : une partie de la production a été exportée vers les USA. En France, on trouve ce marbre à la tour de Paris la Défense ainsi que dans plusieurs grandes villes : Lyon, Bordeaux, Tours, Lons-le-Saunier…





Sinon, nous avons vu beaucoup de fleurs sur ce parcours.
Dès le départ dans la forêt, des orchis des bois en grand nombre (Dactylorhiza fuchsii).



La gentiane de Koch (Gentiana kochiana).





Des gentianes de printemps à profusion (Gentiana verna).



Un massif de polygales du calcaire (Polygala calcarea).



La violette des Pyrénées (Viola pyrenaica).



Des vésicaires (Alyssoides utriculata).



Et enfin la scille de printemps (Tractema verna).



Voilà, la météo exceptionnelle de ce printemps permet déjà de faire des randonnées intéressantes. L’an dernier, à la même époque, il y avait une forte épaisseur de neige jusqu’à très basse altitude.

A bientôt.

Salut Michel !
Merci pour le lien et le reportage (super, comme d'hab !!!)
Ciao !
Nono

Bonjour à tous.

Voici quelques photos des anciennes carrières de Belbèze en Comminges.
Ce sont des carrières de calcaire qui ont été exploitées dès l'antiquité gallo-romaine. Elles ont fourni des pierres de construction pour de nombreuses villes de la région, y compris pour Toulouse (Tolosa) dès le milieu du 1er siècle de notre ère.



















Pas de fleurs dans le secteur car le sol y est particulièrement arride. La végétation fait d'aileurs penser à celle des garrigues méditerranéennes.

A bientôt.

Bonjour à tous.

Le soleil est enfin revenu ce dimanche et c’est l’occasion de faire le dernière balade du printemps.
L’objectif à atteindre est le Pic du Midi. Pas celui de Bigorre, ni celui d’Ossau, mais celui de Bordes. Encore un petit sommet d’avant-chaîne situé au dessus du village des Bordes-sur-Lez, aux portes de la vallée du Biros.
Il y a plusieurs façons de gravir ce sommet. Nous avons opté pour sa face nord-ouest, une voie assez courte mais avec un grand dénivelé. Par ce côté, les deux premiers tiers du parcours se font totalement en forêt sans permettre la moindre vision de la partie terminale. Pour augmenter la difficulté, de nombreuses pistes forestières ont été ouvertes récemment et ne figurent pas sur les cartes IGN, alors que plusieurs des sentiers qui y sont inscrits ont disparu ou bien sont devenus quasiment impraticables.
Bref, une reconnaissance préalable a été nécessaire afin de rechercher le meilleur cheminement dans la partie boisée de l’itinéraire.
Donc, aujourd’hui nous savons où nous devons passer !

Le circuit commence par la piste forestière de l’Etruc, piste que abandonnons rapidement pour un large sentier bien plus court mais bien plus pentu…





Un peu plus haut, nous trouvons et suivons une piste forestière non cartographiée. Parfois, la vue se dégage vers l’arrière, ce qui permet d’apercevoir Uchentein et le Pic de l’Arraing.



En zoomant, on voit les anciennes carrières de marbre de Balacet.



Plus haut, c’est la fontaine de Camaillou.



Deux clairières successives abritent des petits groupes de granges d’estive.





Nous continuons à monter et nous laissons la fontaine de Menet en contrebas à gauche. De brèves trouées dans les arbres ménagent quelques vues sur les villages de la vallée.





Vers 1350 m, nous sortons enfin de la forêt et l’horizon s’élargit brutalement.



Du coup, nous apercevons pour la première fois notre Pic du Midi.



Il parait tout proche mais il faut encore s’élever de plus de 400 m…
Bien qu’il n’y ait pas de sentier, il suffit de cheminer dans la bonne direction en remontant l’estive.



En approchant du pied des rochers terminaux, nous jetons un regard en arrière.



Maintenant, il ne reste plus qu’à porter l’assaut final. Cependant, l’affaire n’est pas si facile que ça car il n’y a aucune de trace de passage dans les rochers et les genévriers. Nous grimpons donc au jugé en négociant au mieux la difficulté. Nous finissons par prendre pied une arête très effilée mais le sommet est encore à quelques dizaines de mètres de nous.



La montée a été sévère mais nous ne pouvons pas dire que nous l’avons portée, notre croix…



Bien sûr, le panorama est intéressant.
Le Mont Valier, en grand partie caché, vu par le versant Milouga.





La montagne de Barlonguère avec les cascades des Clots des Pichès.






Le Port d’Orle et la Mail de Bulard.



Grâce à la bonne lumière, les vestiges de la mine sont bien visibles sur la paroi verticale.



Plus à l’ouest, le Pic de la Calabasse.



Tout au fond, le Pic de Cagire.



Vers le nord, c’est la foisonnement des villages de la vallée.



Voilà, il ne reste plus qu’à faire demi-tour. Vu depuis l’arête, le couloir permettant de « déescalader » les rochers devient évident et ceci facilite bien les choses. Il faut ensuite redescendre toute l’estive.



Pour terminer, un dernier regard sur le Pic, juste avant d’entrer dans la forêt et de le perdre définitivement de vue.



A bientôt.