C'est l'été !

Bonjour,

Travail d'équipe, travail physique...40 années d'interventions pour refaire les joints, c'est énorme!

A+

serge

Salut les potos !
Merci pour les photos,Michel !
Ciao !
Nono

Bonjour à tous.

Le but de la matinée : la cueillette des myrtilles sur le flanc ouest de la Vallée d’Orle dans le Biros.
Une piste pastorale, à la limite du carrossable et ouverte à la circulation seulement dans sa partie inférieure, permet de s’élever un peu. Ensuite, il faut faire l’approche à pied.
Le myrtilles sont là haut, au dessus de la forêt.



En arrière-plan, la Mail de Bulard avec l’ancienne mine située sur l’à-pic du flanc est.
Cette mine, nommée un peu abusivement la « mangeuse d’hommes » est située à 2400 m d’altitude. Elle a fourni à partir de 1902 un minerai de zinc et de plomb argentifère de très bonne qualité puis elle a fermé brutalement en 1918, le gisement étant épuisé.



Pour en savoir plus :
http://www.ariege.com/geologie/mines/index.html

Derrière nous, le Tuc de la Ruère et le Pic de Courbeyran.



Nous approchons des myrtilles.





Certaines zones, parfaitement délimitées, sont réservées par et pour les habitants de la vallée. Il faut donc de respecter scrupuleusement leur « propriété ».



La cueillette peut commencer. Pour nous, c’est la méthode artisanale : à la main et sans le « peigne ». Evidemment, le rendement n’est pas au top, mais ce n’est pas grave.





La vallée tout en bas.



Le flanc est de la vallée laisse deviner le tracé de la voie « Decauville » qui servait à descendre le minerai de la mine de Fourcayre située en Espagne, au-delà du port d’Orle.





Pour en savoir plus :



Au fond de la vallée, le pic frontalier de Barlonguère.





Voilà, la matinée s’avance et il est temps de rentrer.

A bientôt.

Bonjour à tous.

Pour ceux que cela intéresse, voici quelques informations concernant l’exploitation minière dans la vallée du Biros et plus particulièrement les mines de Sentein.
Ces mines sont constituées de 2 sites principaux : la mine de Bentaillou et celle de Bulard. Ces 2 sites sont situés de part et d’autre de la vallée, quasiment l’un en face de l’autre mais à des altitudes différents : entre 1800 et 2000 m pour Bentaillou, entre 2400 et 2700 m pour Bulard. Celle-ci est d’ailleurs la plus haute d’Europe.
Le minerai est descendu au fond de la vallée au Bocard d’Eylie pour y être traité. Pour Bentaillou, le transport s’est fait par différents moyens successifs (chariots et chevaux, glissière hydraulique, câbles aériens). Pour Bulard, la descente du minerai n’a pu se faire que par câble : rien n’a été descendu avant que celui-ci ne soit mis en service en 1902.

La chronologie de l’exploitation minière de Bentaillou est très complexe, celle de Bulard est plus simple car brève et ininterrompue. Cette chronologie est résumée dans le tableau suivant.



Cette synthèse a été établie à partir des éléments trouvés dans la thèse de doctorat soutenue par Claude Dubois en 2004 :
" L'INDUSTRIE MINIERE DU ZINC EN FRANCE,
MI XIXe SIECLE A MI XXe SIECLE.
Le cas de la mine de Sentein, Pyrénées ariégeoises.
(UNIVERSITE PARIS I - PANTHEON SORBONNE) "

Des 2 mines, celle de Bulard est la plus spectaculaire, la plus vertigineuse, la plus inhospitalière. Voici ce qu’en dit Claude Taranne dans son récent ouvrage : « La mine de Bulard ».



Voici quelques photos.
Les vestiges de l’habitation des ouvriers baptisée le « Machu Pichu ariégeois ". Il est situé à l’arrivée du monocâble venant de la vallée.





Une entrée de la mine vue du village fantôme.



Depuis les bâtiments, le chemin d’accès aux galeries est taillé dans la roche, au dessus d’un à-pic vertigineux. De plus, ce chemin se dégrade d’année en année, les mains courantes ont disparu et l’accès est maintenant excessivement dangereux, voire quasiment impossible. N’étant pas particulièrement téméraires, nous avons renoncé à tenter l’aventure…

Une vue générale des infrastructures de la mine (photo extraite de l’ouvrage de Claude Tarrane)



Pour conclure :
« Le promeneur et le randonneur seront sans doute surpris du spectacle de désolation….Mais qu’ils s’arrêtent quelques instants en ces lieux, qu’ils ouvrent leur cœur pour y comprendre que ces empreintes et ces cicatrices anciennes ne sont que des pages d’histoires tombées dans l’oubli… »
(source : « Ariège Pyrénées »).

A bientôt.

Merci Michel de ce bout d'histoire industrielle. Et tu es sûr, tu as bien regardé, même pas de reste d'un vieux moteur ???

Bonjour François.

Non, pas de reste de moteurs.
D'abord parce que, même si la perforation mécanique a été utilisée très tôt, les compresseurs étaient entraînés par des moteurs électriques. Ensuite, le site de Bentaillou a été "pillé", mais uniquement pour les pièces les plus légères. Ce qui reste est intransportable.

" Les atteintes au patrimoine industriel sont importantes durant les vingt années qui suivent l'abandon définitif par Daubian-Delisle. Aussi bien dans la mine, qu'à Bentaillou, Rouge et au Bocard, tout ce qui peut être démonté avec peu d'outils et facilement transporté est pillé. Ce vandalisme est particulièrement important au Bocard qui fait l'objet d'hébergements illégaux. Il faut se chauffer lorsqu'on occupe les lieux : tout ce qui est en bois est brûlé, y compris les huisseries et planchers du château. L'intégralité des lignes électriques sont arrachées et les rares moteurs demeurés sur place sont dépouillés de leurs paliers et bobinages. Le reste est pillé par plaisir, ou peut-être pour emporter un souvenir. "
(Claude Dubois)

Pour Bentaillou, en 2002, la DRIRE a décidé de mettre en sécurité le site à sa façon :
- dynamitage de l'entrée principale et monumentale de la mine avec ensevelissement et destruction des installations techniques du "milieu dense " (procédé de prétraitement du minerai effectué à la sortie des galeries afin de diminuer le tonnage à descendre par le câble).
- sectionnement du câble transporteur : celui-ci a donc été précipité au sol avec ses bennes et il court sur le sol dans les prairies d'altitude et dans la forêt en bas.
Bref, une véritable désolation...

A bientôt.

Salut Michel !
Un grand merci pour cette page sur l'histoire des hommes !
Ciao !
Nono

Effectivement, j'ai également beaucoup de plaisir à suivre ces petits reportages montagnards. Les photos sont toujours magnifiques. Merci également de nous avoir fait partager l'histoire de ces mines d'altitude.

Bonjour à tous.

Le circuit du jour se déroule dans le Haut-Vicdessos et pourrait s’intituler : « La boucle des étangs ».

La balade commence à la centrale EDF de Pradières, au-dessus du hameau d’Artiès.
Juste pour rappeler que les Pyrénées ont constitué un lieu de passages et d’évasions pendant la dernière guerre.



Le 1er étang à atteindre est celui d’Izourt et pour y arriver, il suffit de suivre le GR10. Dans la montée, nous arrivons à la Jasse et aux Orrys de La Coume.





Le barrage est en vue, mais la lumière matinale ne permet pas d’obtenir des phots de qualité.







Ce barrage, appartenant à EDF, a été construit en même temps que celui de Gnioure. Au mois de mars 1939, le chantier a été victime d’une catastrophe majeure qui a fait 31 victimes parmi les ouvriers.
Pour en savoir plus :
http://auzatvicdessos.free.fr/Izourt2.htm
http://fou3000.over-blog.com/pages/tragedit-d-izourt-1912765.html



Nous ne pouvons pas nous attarder car notre parcours continue vers les Etangs Fourcat. D’ailleurs, on aperçoit au bout du lac les lacets serrés du sentier qui va nous y amener.



Le sentier longe le lac et passe à proximité d’un Orry parfaitement camouflé.



Nous voici dans les lacets et ça monte raide !



Vu du haut du couloir, l’Etang d’Izourt a une autre allure.



Mais il faut encore monter. La cible semble être là-haut, à droite du pic.



D’ailleurs, on aperçoit une cascade surgissant de nulle par : c’est sûrement là qu’il faut aller…





L'Etang d'Izourt paraît maintenant minuscule.



Et nous voici à l’entrée du cirque glaciaire de Fourcat.





Le refuge de Fourcat sur son éperon rocheux (le refuge gardé plus haut d’Ariège à 2445 m d’altitude).



En approchant du refuge et en nous retournant, nous découvrons dans sa totalité le Petit Etang Fourcat que nous venons de longer.



De l’autre côté, c’est le Grand Etang Fourcat.



Il nous faut passer de l’autre côté du déversoir en franchissant le petit barrage.



Pour continuer la boucle, nous devons franchir le petit col et descendre dans l’autre vallée.



Et là, c’est un paysage totalement minéral, presque lunaire.



Il faut descendre dans une cheminée trè pentue et couper les éboulis à flanc afin de rejoindre le petit laquet sans nom situé sur l’autre versant.







L’Etang de la Goueille est au dessus de nous, mais à une centaine de mètres de plus en altitude. Prudemment, nous l’éviterons…
Nous montons vers la crête afin de passer dans la vallée suivante où nous découvrons les Etangs de Petsiguer





L’Orry de Petsiguer.



Nous commençons à voir l’amorce de la vallée mais nous sommes sur le bord supérieur d’un cirque glaciaire et nous devons descendre tout au fond.







Et là, l’Etang d’Izourt se redécouvre enfin.



Il ne reste plus qu’à rejoindre le barrage puis la voiture bien plus bas.
De là où nous sommes, nous pouvons encore apercevoir la cascade qui semble sortir de nulle part et qui marque l’entrée du cirque de Fourcat.





Mais il est temps de redescendre car le temps se gâte…

A bientôt.

Bonjour,

C'est magnifique !!!!
Merci pour ces belles images et l'on sent dans les textes la grandeur des paysages.

Michel se dit amoureux des vielles mécaniques, il est certainement aussi amoureux de l'Ariège...

Cordialement

Bonjour à tous.

Toujours dans le Haut-Vicdessos, nous nous proposons de rendre visite aux 4 étangs du Picot.
Le départ se fait en aval du barrage de Soulcem.



Derrière nous, sur l’autre versant on commence à apercevoir le massif granitique du pic Rouge de Bassiès.



Le sentier monte raide et déjà on devine le verrou glaciaire qui correspond au 1er étage et qui abrite le lac. Ce verrou, ainsi que ceux qui lui succèdent, ne peut pas être affronté de face : il doit être contourné par la droite.



Avant d’arriver au pied du verrou, on traverse une zone d’orris (les Orris du Picot).



Voici le premier étang. Juste au dessus, on voit le verrou du 2ème étang et en arrière plan, celui du 3ème .



La cascade qui s’écoule du 2ème lac.



Comme plus bas, le contournement du verrou se fait par la droite en s’élevant dans les rochers.



Le second étang juste dépassé.



La lumière rasante du soleil qui vient de franchir la crête procure de belles surprises.



Le 3ème étang n’est pas loin et on mesure la chemin parcouru.



Voici le 3ème lac ou Grand Etang.



Nous sommes en route vers le 4ème et dernier lac ou Etang Supérieur et, en prenant de la hauteur, on apprécie mieux la beauté du Grand Etang juste dessous.



Ce coup-ci, le verrou se glaciaire se contourne par la gauche.



Et voici le 4ème lac ou Etang Supérieur.



Et là, nous faisons la rencontre d’un randonneur qui effectue la traversée des Pyrénées en empruntant l’itinéraire de la HRP (« Haute Randonnée Pyrénéenne »). Il est parti de Hendaye depuis 29 jours et il lui reste encore 11 étapes pour arriver à Banyuls. Une sacrée performance !
Il ne nous reste plus qu’à redescendre. Le soleil s’étant élevé dans le ciel, l’éclairage est bien meilleur et met davantage en valeur la beauté du site.
Le Grand Etang.



La cascade qui descend de l’Etang Supérieur.



Les 2 premiers étangs.



Bien plus bas, les orris du Picot



Le barrage de Soulcem



Cet ouvrage est le dernier grand barrage construit par EDF dans les Pyrénées. Il a été construit entre 1980 et 1983 et mis en service en 1984. Il est de type remblai, constitué de terre et enrochements avec un masque amont pour assurer l’étanchéité.
Malheureusement, la construction de ce barrage a noyé un vaste plateau (le Pla de Soulcem) qui était dédié au pastoralisme, ce qui a accentué l'abandon de l'élevage et a fortement bouleversé l'activité de la vallée.





Cet entonnoir est la tulipe d’évacuation des crues : elle peut évacuer 134 m3/s.



A bientôt.

Salut a tous

Formidable tes photos merci beaucoup.

Bonsoir Michel

Que dire que bravo une fois de plus, pour ce très beau reportage et ces très belles photos qui nous font toujours découvrir, nos

régions, et nous prouvent que nous vivons dans un très beau pays.

Bonne soirée .

Papy47

Bonjour à tous.

Aujourd'hui, nous quittons les Pyrénées pour le Volvestre.
Quelques photos prises ce matin avec le soleil rasant.











A bientôt.

Salut Michel
En plus de "Amoureux des vieilles mécaniques" tu devrais rajouter "de sa femme et de son beau pays".
Merci de nous faire partager aussi cela.
Belle journée
François

bonjour a tous, et bonjour a toi Michel !

merci pour tous ces reportages ! je suis toujours médusé par ces magnifiques photos, et que dire des commentaires qui nous font découvrir ces magnifiques trésors.
chaque fois que tu nous met un nouveau reportage, je remonte le post et je redecouvre les anciens reportages avec plaisir.

merci pour ces photos ! on croirait se balader avec toi !

a+, marc

Bonjour François et Marc.

Merci pour vos commentaires.
Nous aimons la nature et les beaux paysages et nous avons (encore) la chance de pouvoir les découvrir, du moins ceux de haute montagne. Ensuite, il ne reste plus qu'à les partager avec ceux que cela intéresse...
Et ce forum est très bien pour cela, car il permet de sortir de temps en temps du cadre des mécaniques d'antan...

A bientôt.

Bonjour à tous.

Pour une fois, nous faisons une petite infidélité à l’Ariège et nous rendons visite aux Hautes-Pyrénées.
La randonnée commence au fond le la vallée du Louron, au lieu dit Pont du Prat, près de la centrale électrique de Tramesaygues.
D’abord, il faut préciser que toutes les installations électriques du secteur n’appartiennent pas à EDF mais à la SHEM (Société Hydro Electrique du Midi). Jadis filiale de la SNCF, la SHEM fait maintenant partie du groupe GDF-SUEZ. Avec 51 usines exploitées essentiellement sur la chaîne des Pyrénées et 12 barrages, elle est considérée comme un grand producteur d’électricité.
Les eaux turbinées ici arrivent par des conduites forcées de l’usine de La Soula (où nous allons passer), elle-même turbinant les eaux provenant de 2 grands lac d’altitude : le lac de Caillaouas et celui de Pouchergues.
C’est à ce dernier que nous allons rendre visite, avec l’objectif de retrouver la route du sel jusqu’au port de Clarabide (en « dialecte » pyrénéen, un port est un col).

Tout d’abord, l’habituelle plaque rappelant que les Pyrénées ont été un lieu de passage et d’évasions.



Ensuite, le sentier grimpe en lacets dans la forêt jusqu’à atteindre l’entrée des gorges de la Clarabide.
A partir de là, le chemin est pratiquement horizontal, en balcon très haut au dessus du fond des gorges, taillé dans la roche. Il n’a été ouvert qu’à partir de 1894.
Pour en savoir plus : http://www.refugelasoula.com/pages/historique-refuge.php









Nous voici en vue des installations de La Soula : usine et refuge.



De là, nous nous montons vers le vallon de Clarabide.



Le lac de Pouchergues se niche derrière le verrou que l’on aperçoit tout au fond.



En bordure du ruisseau, un groupe d’Aconits napel (Aconitum napellus), l'une des plantes les plus toxiques de la flore d'Europe tempérée et la plus toxique de France.



Pour arriver au lac, deux solutions : soit monter tout droit mais ce sera raide ; soit partir à droite jusqu’à l’entrée du vallon d’Aygues Tortes pour ensuite revenir vers le lac en ayant gagné de la hauteur. C’est ce que nous allons faire.
Une belle cascade sur le ruisseau d’Aygues Tortes.



Le bas du vallon d’Aygues Tortes.



Cet endroit s’appelle le Prat Caseneuve.



Un groupe d’isards, pas plus effarouchés que ça, prend un bain de soleil.



L’accès au lac paraît maintenant bien plus facile.



Et voici notre lac.





A partir d’ici, nous comptions trouver le tracé de la route du sel, en fait une sente cairnée devant nous amener au port de Clarabide.
Selon le guide de Louis Audoubert : " Autrefois, les Espagnols acheminaient en France des chargements de sel depuis la vallée de Noguerra Pallaresa via le Port de Clarabide. Au lac de Pouchergues, les Français prenaient le relais et passaient par le col du Pic de la Hourquette pour acheminer le sel dans la vallée ".
Il faut se souvenir qu’à l’époque, les gorges de Clarabide étaient infranchissables en l’absence de chemin.
Malheureusement, à cause d’explications du guide trop imprécises et en l’absence de départ de sentier cairné en rive gauche du lac, nous préférons abandonner notre projet.
Nous décidons alors de remonter le vallon d’Aygues Tortes, juste pour voir. Nous voici devant le refuge du Prat Caseneuve.



Là nous allons tenter de nous élever sur le versant situé à notre gauche afin d’essayer de l’apercevoir ce fichu col. Et nous arrivons à le voir, mais il est bien loin. Il nous faudra revenir !



Il ne reste plus qu’à redescendre.
En retournant, nous voyons mieux le vallon d’Aygues Tortes.



Avant de quitter le secteur, une dernière vue du verrou de Pouchergues.





Les installations de La Soula.



Puis les gorges de Clarabide, avec une bien meilleure lumière que celle du matin.







Et pour terminer, avant d’attaquer les lacets qui nous ramènent à la voiture, une vue du lac de Loudenviellle, tout en bas dans la vallée.



A bientôt.

C'est toujours un plaisir de parcourir ces reportages ! Grandiose ! Merci également d'avoir eu une pensée concernant les évènements tragiques qui se sont déroulés dans les Pyrénées au cours de la seconde guerre mondiale...

un grand merci.
didier

Bonjour,

cet hiver, si j'ai le mouron, je regarderai les messages de michel31 et je les ferai remonter pour tout le monde


A+

serge

Bonjour,
Je vais faire des envieux, mais ce sont des paysages dont je profite toute l'année, le lac de val louron (ou loudenvielle) est un de mes sites préférés pour une virée rapide l'aprés midi avec pique nique. Il y a beaucoup de sites grandioses à visiter dans ces hautes Pyrénées centrales : le cirque de Gavarnie, la bréche de Roland, les grands lacs, le pont d'Espagne, lacs de Gaube au pied du Vignemale, d'Oo, cirque de Troumouse, le rieumajou, pic du midi de Bigorre, le train d'altitude d'Artouste, etc........de quoi occuper des semaines de vacances (quand il fait beau).
Merci de ces photos
Cordialement
Christian

Bonjour,

Christian, prépare le pique nique.......On arrive tous

veinard

A+

serge

Bonjour Michel et tous

Quel magnifique reportage si bien illustré, on en prend "plein les mirettes" ...

Merci et toutes nos félicitations.

Bonjour à tous.

Nous voici de retour dans l’Ariège avec comme objectif l’ascension du Pic Rouge de Bassiès par la face sud, depuis la vallée de l’Artigue.
Au début, le sentier est très agréable car commun avec le GR transfrontalier qui conduit au Port de l’Artigue.



Le sommet à atteindre se situe sur la lointaine ligne de crête en arrière-plan, à gauche du sommet situé à l’ombre.



Au début, le cheminement est aisé.



Mais il faut gravir la croupe qui nous cache maintenant le sommet et ça va être rude !



Sur notre gauche, la vallée qui donne accès à l’Espagne par le Port de l’Artigue





Derrière nous, le massif du Montcalm.



Nous croisons un marcheur qui fait la descente : il vient de passer la nuit au sommet et à la "belle étoile". "J'ai dormi 9 heures d'affilée", nous a-t'il précisé...
La croupe est gravie et le sommet réapparaît, mais la pente ne s’adoucit pas assez à notre goût…





Le sentier, indiqué par un balisage efficace, chemine entre les rochers.



Au milieu de cet univers minéral, on rencontre quelques points de fraîcheur.





Le sommet se rapproche mais il nous faut maintenant progresser sur des dalles de granite rabotées par les glaciers (il y a longtemps).







Derrière, le trio Montcalm (sommet arrondi et saupoudré de neige), Pique d’Estats et Pic du Port Sullo.



Notre sommet est maintenant à portée de chaussures.



De là haut, le point de vue est superbe mais il y a du monde !
Les autres marcheurs sont montés par la face nord, plus longue en distance mais nettement plus facile.



Vers l’ouest.



Le massif du Mont Valier.



L’Etang Bleu, au fond de la vallée du Garbet.



Au nord, les vallées du Couserans et la plaine toulousaine.



La voie d’accès par le côté nord avec les Etangs des Lavants à nos pieds.





Vers le sud-est, la vallée conduisant aux 4 étangs du Picot visités il y a quelques semaines.





Maintenant, il faut redescendre et cela ne va pas être facile. Le fond de la vallée tout semble proche mais il est bien bas : 1400 m et nous sommes à 2676.







Avant de partir, une dernière vue du Pic du Montcalm, le « 3000 » le plus oriental des Pyrénées.
Si tout va bien, c’est notre prochain objectif : ce sera moins pentu et moins austère, mais nettement plus long avec 500 m de dénivelée en plus.



A bientôt.