C'est l'été !

Bonjour à tous.

Nous avons changé de saison et les fleurs de printemps ont disparu. Mais il y a bien d’autres chose à voir, surtout en haute montagne.

Destination du jour : le Pic du Far dans le Haut-Vicdessos. Ce sommet n’est pas très haut (1925 m), mais le point de départ, le village d’Auzat, est bien bas : 740 m. Donc, ça va monter !
Bien que rude, cette montée se fait à l’ombre d’une belle forêt encombrée des blocs de granite.



Mais, vers 1600 m, juste au milieu du sentier, une surprise !



Ensuite, nous sortons de la forêt et nous atteignons les orrys d’Engescles.
Les orrys sont des cabanes de pierres jadis habitées par les bergers durant l’estive
http://auzatvicdessos.free.fr/ORRY.HTM





L’intérieur est plutôt spartiate !



Peu de fleurs sur ce sol granitique : pratiquement que des genêts et des rhododendrons.



Par contre, on rencontre des empilements de rochers invraisemblables.





Maintenant, le sommet n’est plus très loin.



Et bien sûr, là haut le paysage est somptueux. Au loin, vers le sud, le barrage et la retenue de Soulcem avec à droite, le massif du Montcalm.





En contre bas, les étangs de Bassiès par lesquels nous allons rentrer.





Et pour terminer, un autre orry en bordure de l'étang.





Mais il faut redescendre et le village d’Auzat est encore bien bas…

A bientôt.

Bonsoir Michel31

Très belles photos, reportage magnifique, apaisant à la vue de cette belle nature verdoyante et sauvage tout à la fois.

Nous souhaitons d'autres reportages, qui nous permettent de voyager depuis notre fauteuil.

Félicitations

Cordialement.
Papy47

bonsoir!!
waouhhhhh!!!!! a en couper le souffle !!!!

QUELLE BEAUTE .............

Pas beaucoup de mots à ajouter........

MERCI à TOI .........

Amicalement Claude.

"C' est loin, mais c' est beau ! "

Bonjour, c'est super beau et en plus y'a personne !!! Tu as l'impression d'être seul au monde ou bien d'être en dehors du temps ou que toute la vue est pour toi tout seul...
Pas comme ici, en Haute-Savoie : en plus de promeneurs ordinaires, tu croises des descendeurs VTT habillés fluo, des marcheurs à sac à dos (normal), double bâton de marche en kevlar, nourrice d'eau moulée à la forme du dos (!!) casque en carbone (!) et lunettes de mouches façon miroir pour le look aventure (et ne pas dire bonjour) et quand tu lèves les yeux, le ciel est plein de parapentes. Au bord de la rivière, t'as plein de canoés et de rafts et quand tu passes vers un pont, des mecs qui hurlent en sautant à l'élastique... Et "pousse-toi, y'a une colonne de promeneurs à cheval"... Evidemment, ils ont presque tous des écouteurs de baladeur MP3 sur les oreilles et je ne parle pas de leurs ordures, bien entendu !
Et comme on est à côté de Genêve, t'as un Suisse planqué derrière chaque champignon (expression locale)
Moi, j'aime mieux chez toi...
Ciao !
Nono

salut
moi j aime bien decendre a toute brezingue habillé en fluo sur mon vtt

mais j embete pas les gens je m arrete tjr pour picolé un coup


SPLANDIDE j aime bien celle des petit lac ... on dirait des faux

a+
jg

Bonjour à tous.

Aujourd’hui, je vais vous parler de la Calabasse.
Ce n’est pas une cucurbitacée apparentée à la calebasse mais un sommet d’avant-chaîne qui constitue un belvédère exceptionnel au cœur du Couserans.

D’ailleurs, le voici ce Pic de la Calabasse :



Ici, point de granite, mais du calcaire et des hêtres au système racinaire si particulier :





A la sortie de la forêt, nous apercevons les premières granges d’estive des Prés de Paris.





Au loin, le Pic de la Calabasse et son arête nord par laquelle nous allons redescendre jusqu’au col de l’Herbe Soulette.



En continuant à monter et en se retournant, la cabane de Taus et les troupeaux qui ont fait la transhumance début juin.



Ici, c’est le repaire du coq de bruyère (grand tétras). Mais aujourd’hui nous ne l’avons ni vu ni entendu.
En continuant à monter, nous arrivons à la mouillère de la cabane de Louch (ancien lac d’Urduas). A droite, la Calabasse.



Derrière, la cabane de Taus.



Nous continuons à monter. A gauche, les granges des Prés de Paris. Certaines de ces granges ont été rénovées et son habitées pendant les 2 mois d’été.



Et nous voici parvenus sur l’arête qui sépare la vallée de la Bellongue d’où nous venons, de celle de l’Izard, 800m en contre-bas.



Maintenant, il suffit de tourner à droite et de suivre la crête qui va nous conduire au pied de notre sommet.



Mais il est encore loin le bougre !





A droite, les Trémailles avec la mouillère de Louch et les Prés de Paris.



A gauche, la haute vallée de l’Isard et sa réserve biologique domaniale.



Nous approchons.



Nous voici au pied du mur, au col de la calabasse. Mais, avant de porter d’estocade, il faut manger un morceau : nous marchons depuis 4 heures…



Finalement, les sommet est atteint sans grande difficulté et, comme prévu, le paysage est grandiose.
Au sud-est, les 3 sommets frontaliers les plus proches : le Pic de Maubermé (point culminant du Couserans), Le Pic de Serre-Haute et le Pic de Crabère.



Au sud-ouest et nettement plus loin en Espagne, le massif de la Maladeta avec le Pic d’Aneto, point culminant des Pyrénées.





A l’ouest, une montagne chère à Olivier : le Cagire.



A l’est, la crête qui nous a conduits jusqu’ici.



Plein nord, l’arête qu’il faut suivre jusqu’au col de l’Herbe Soulette, 600 m plus bas.



D’ailleurs, nous y voici arrivés au col : une cabane pastorale, une croix, une table d’orientation et des troupeaux.



Derrière nous, la Calabasse ou la montagne verte.



La descente finale nous conduit à l’entrée d’une ancienne mine de blende et galène (zinc et plomb) datant de 1905. Elle témoigne du riche passé minier de la région dont les sites les plus connus sont ceux de Bentaillou et de Bulard accessibles depuis la vallée du Biros toute proche.



Sur cette boucle, en plus des troupeaux, nous avons aperçu un berger et ses deux chiens, une marmotte, quelques vautours et c’est tout !



A bientôt.

Eh bien Michel il est bien beau ton pays

Très jolies photos

Si tu en postes d'autres je ne t'en voudrais pas

Merci

Merci Michel pour tes superbes photos !

moi, je pars en famille dans une semaine, direction la Savoie, près du col de la Madeleine, pour deux semaines : ça me met déja en appétit pour nos futures balades !

Magnifique, la montagne l'été !

@+

Bonjour à tous.

Cette fois, nous avons délaissé le Couserans pour rendre une petite visite à nos voisins du Comminges.
Le but du jour : le pic du Gar et son proche voisin le Pic Saillant, les 2 plus hautes pointes du massif calcaire du Gar.



En s’approchant, on distingue mieux les 2 sommets. A droite du petit col, le Pic du Gar. A gauche, le pic Saillant surmonté de sa croix.





A nos pieds, la vallée de la Garonne.



L’ascension finale se fait par le versant nord, du côté opposé aux falaises et en traversant le forêt de hêtres. Le retour se fera à travers la pelouse qui descend depuis le col séparant les 2 sommets.





Enfin, la croix est en vue, avec les hauts sommets du Luchonnais en arrière-plan..



Du Pic Saillant, la vue est splendide. Sous nos pieds, les falaises verticales et donc invisibles et la vallée tout en bas.



Derrière nous, le Pic du Gar.



La vallée de Bagnères de Luchon.



La vallée de la Garonne avec l’Espagne tout au fond.



La massif de la Maladeta.



A l’ouest, le Pic du Midi de Bigorre.





Au nord, la ville de Saint-Gaudens



Comme prévu, la descente se fait par la pelouse pentue qui démarre sous le pic du Gar .



Là, on rencontre l’Iris des Pyrénées (Iris latifolia).



Plus bas, dans la forêt, on peut aussi trouver quelques bolets à pied rouge.



Mais il faut rentrer car les nuages arrivent.

A bientôt.

Bonjour à tous.

Le sujet du jour : l’Etang de Gnioure dans le Haut-Vicdessos.
Dès le début, le chemin d’accès emprunte des gorges très encaissées où coule le ruisseau d’Escales. De plus, le sentier est encombré de rochers instables, ce qui rend la progression difficile.





Vers 1450 m, la vallée s’élargit et les sommets apparaissent.



Au niveau de la Jasse de Brouquenat-d’en-bas , il faut quitter la vallée principale et monter à droite vers une vallée transversale. En se retournant, on aperçoit la vallée de Brouquenat.



Voici une cabane pastorale près du ruisseau d’Auruzan.



Le sentier remonte le dit ruisseau.





Le paysage devient de plus en plus austère.





Sur l’autre versant, on aperçoit la cabane de l’estive de Neych.



L’Etang de Gnioure n’est pas dans cette vallée, mais dans sa voisine de droite, de l’autre côté de la crête du Taychou. Il faut donc virer à droite et monter droit dans la pente jusqu’au col. De l’autre côté, un chemin en balcon dominant un à-pic impressionnant conduit au barrage EDF et à l’Etang. Ce barrage a été construit entre 1938 et 1950. On imagine la difficulté du chantier, sans route d’accès et avec les moyens techniques d’alors…





Malheureusement, le barrage est en maintenance et le réservoir est quasiment vide.





Autre problème, les nuages s’amoncellent et il ne fait pas chaud du tout. Il faut faire demi-tour.



Voici une photo du l’étang fournie par Géoportail (altitude 3000 m environ).



Une fois repassé le col, nous sommes sur le versant est et le temps est meilleur. Ce qui nous permet d’admirer quelques fleurs sauvages.
Des orchidées.





L’œillet mignardise.



La Digitale pourpre.



La chicorée sauvage.



La Berce des Pyrénées.





L’Origan



Plus bas, nous trouvons un troupeau retardataire qui monte à l’estive de Neych (il y a encore de la route…).





Et pour terminer la randonnée et retrouver le parking, il faut redescendre les gorges montées le matin.







A bientôt.

salut

C EST TROP BEAU
merci pour ces belles photos ...
a+
jg

Bonjour à tous.

Pour ceux que cela intéresse, voici un complément d'informations concernant les travaux en cours sur le barrage de Gnioure.

http://www.ariegenews.com/ariege/actualites_economie/2010/20964/travaux-de-titans-sur-le-barrage-de-gnioure.html

A bientôt.

Bonjour,

Travail d'équipe, travail physique...40 années d'interventions pour refaire les joints, c'est énorme!

A+

serge

Salut les potos !
Merci pour les photos,Michel !
Ciao !
Nono

Bonjour à tous.

Le but de la matinée : la cueillette des myrtilles sur le flanc ouest de la Vallée d’Orle dans le Biros.
Une piste pastorale, à la limite du carrossable et ouverte à la circulation seulement dans sa partie inférieure, permet de s’élever un peu. Ensuite, il faut faire l’approche à pied.
Le myrtilles sont là haut, au dessus de la forêt.



En arrière-plan, la Mail de Bulard avec l’ancienne mine située sur l’à-pic du flanc est.
Cette mine, nommée un peu abusivement la « mangeuse d’hommes » est située à 2400 m d’altitude. Elle a fourni à partir de 1902 un minerai de zinc et de plomb argentifère de très bonne qualité puis elle a fermé brutalement en 1918, le gisement étant épuisé.



Pour en savoir plus :
http://www.ariege.com/geologie/mines/index.html

Derrière nous, le Tuc de la Ruère et le Pic de Courbeyran.



Nous approchons des myrtilles.





Certaines zones, parfaitement délimitées, sont réservées par et pour les habitants de la vallée. Il faut donc de respecter scrupuleusement leur « propriété ».



La cueillette peut commencer. Pour nous, c’est la méthode artisanale : à la main et sans le « peigne ». Evidemment, le rendement n’est pas au top, mais ce n’est pas grave.





La vallée tout en bas.



Le flanc est de la vallée laisse deviner le tracé de la voie « Decauville » qui servait à descendre le minerai de la mine de Fourcayre située en Espagne, au-delà du port d’Orle.





Pour en savoir plus :



Au fond de la vallée, le pic frontalier de Barlonguère.





Voilà, la matinée s’avance et il est temps de rentrer.

A bientôt.

Bonjour à tous.

Pour ceux que cela intéresse, voici quelques informations concernant l’exploitation minière dans la vallée du Biros et plus particulièrement les mines de Sentein.
Ces mines sont constituées de 2 sites principaux : la mine de Bentaillou et celle de Bulard. Ces 2 sites sont situés de part et d’autre de la vallée, quasiment l’un en face de l’autre mais à des altitudes différents : entre 1800 et 2000 m pour Bentaillou, entre 2400 et 2700 m pour Bulard. Celle-ci est d’ailleurs la plus haute d’Europe.
Le minerai est descendu au fond de la vallée au Bocard d’Eylie pour y être traité. Pour Bentaillou, le transport s’est fait par différents moyens successifs (chariots et chevaux, glissière hydraulique, câbles aériens). Pour Bulard, la descente du minerai n’a pu se faire que par câble : rien n’a été descendu avant que celui-ci ne soit mis en service en 1902.

La chronologie de l’exploitation minière de Bentaillou est très complexe, celle de Bulard est plus simple car brève et ininterrompue. Cette chronologie est résumée dans le tableau suivant.



Cette synthèse a été établie à partir des éléments trouvés dans la thèse de doctorat soutenue par Claude Dubois en 2004 :
" L'INDUSTRIE MINIERE DU ZINC EN FRANCE,
MI XIXe SIECLE A MI XXe SIECLE.
Le cas de la mine de Sentein, Pyrénées ariégeoises.
(UNIVERSITE PARIS I - PANTHEON SORBONNE) "

Des 2 mines, celle de Bulard est la plus spectaculaire, la plus vertigineuse, la plus inhospitalière. Voici ce qu’en dit Claude Taranne dans son récent ouvrage : « La mine de Bulard ».



Voici quelques photos.
Les vestiges de l’habitation des ouvriers baptisée le « Machu Pichu ariégeois ". Il est situé à l’arrivée du monocâble venant de la vallée.





Une entrée de la mine vue du village fantôme.



Depuis les bâtiments, le chemin d’accès aux galeries est taillé dans la roche, au dessus d’un à-pic vertigineux. De plus, ce chemin se dégrade d’année en année, les mains courantes ont disparu et l’accès est maintenant excessivement dangereux, voire quasiment impossible. N’étant pas particulièrement téméraires, nous avons renoncé à tenter l’aventure…

Une vue générale des infrastructures de la mine (photo extraite de l’ouvrage de Claude Tarrane)



Pour conclure :
« Le promeneur et le randonneur seront sans doute surpris du spectacle de désolation….Mais qu’ils s’arrêtent quelques instants en ces lieux, qu’ils ouvrent leur cœur pour y comprendre que ces empreintes et ces cicatrices anciennes ne sont que des pages d’histoires tombées dans l’oubli… »
(source : « Ariège Pyrénées »).

A bientôt.

Merci Michel de ce bout d'histoire industrielle. Et tu es sûr, tu as bien regardé, même pas de reste d'un vieux moteur ???

Bonjour François.

Non, pas de reste de moteurs.
D'abord parce que, même si la perforation mécanique a été utilisée très tôt, les compresseurs étaient entraînés par des moteurs électriques. Ensuite, le site de Bentaillou a été "pillé", mais uniquement pour les pièces les plus légères. Ce qui reste est intransportable.

" Les atteintes au patrimoine industriel sont importantes durant les vingt années qui suivent l'abandon définitif par Daubian-Delisle. Aussi bien dans la mine, qu'à Bentaillou, Rouge et au Bocard, tout ce qui peut être démonté avec peu d'outils et facilement transporté est pillé. Ce vandalisme est particulièrement important au Bocard qui fait l'objet d'hébergements illégaux. Il faut se chauffer lorsqu'on occupe les lieux : tout ce qui est en bois est brûlé, y compris les huisseries et planchers du château. L'intégralité des lignes électriques sont arrachées et les rares moteurs demeurés sur place sont dépouillés de leurs paliers et bobinages. Le reste est pillé par plaisir, ou peut-être pour emporter un souvenir. "
(Claude Dubois)

Pour Bentaillou, en 2002, la DRIRE a décidé de mettre en sécurité le site à sa façon :
- dynamitage de l'entrée principale et monumentale de la mine avec ensevelissement et destruction des installations techniques du "milieu dense " (procédé de prétraitement du minerai effectué à la sortie des galeries afin de diminuer le tonnage à descendre par le câble).
- sectionnement du câble transporteur : celui-ci a donc été précipité au sol avec ses bennes et il court sur le sol dans les prairies d'altitude et dans la forêt en bas.
Bref, une véritable désolation...

A bientôt.

Salut Michel !
Un grand merci pour cette page sur l'histoire des hommes !
Ciao !
Nono

Effectivement, j'ai également beaucoup de plaisir à suivre ces petits reportages montagnards. Les photos sont toujours magnifiques. Merci également de nous avoir fait partager l'histoire de ces mines d'altitude.

Bonjour à tous.

Le circuit du jour se déroule dans le Haut-Vicdessos et pourrait s’intituler : « La boucle des étangs ».

La balade commence à la centrale EDF de Pradières, au-dessus du hameau d’Artiès.
Juste pour rappeler que les Pyrénées ont constitué un lieu de passages et d’évasions pendant la dernière guerre.



Le 1er étang à atteindre est celui d’Izourt et pour y arriver, il suffit de suivre le GR10. Dans la montée, nous arrivons à la Jasse et aux Orrys de La Coume.





Le barrage est en vue, mais la lumière matinale ne permet pas d’obtenir des phots de qualité.







Ce barrage, appartenant à EDF, a été construit en même temps que celui de Gnioure. Au mois de mars 1939, le chantier a été victime d’une catastrophe majeure qui a fait 31 victimes parmi les ouvriers.
Pour en savoir plus :
http://auzatvicdessos.free.fr/Izourt2.htm
http://fou3000.over-blog.com/pages/tragedit-d-izourt-1912765.html



Nous ne pouvons pas nous attarder car notre parcours continue vers les Etangs Fourcat. D’ailleurs, on aperçoit au bout du lac les lacets serrés du sentier qui va nous y amener.



Le sentier longe le lac et passe à proximité d’un Orry parfaitement camouflé.



Nous voici dans les lacets et ça monte raide !



Vu du haut du couloir, l’Etang d’Izourt a une autre allure.



Mais il faut encore monter. La cible semble être là-haut, à droite du pic.



D’ailleurs, on aperçoit une cascade surgissant de nulle par : c’est sûrement là qu’il faut aller…





L'Etang d'Izourt paraît maintenant minuscule.



Et nous voici à l’entrée du cirque glaciaire de Fourcat.





Le refuge de Fourcat sur son éperon rocheux (le refuge gardé plus haut d’Ariège à 2445 m d’altitude).



En approchant du refuge et en nous retournant, nous découvrons dans sa totalité le Petit Etang Fourcat que nous venons de longer.



De l’autre côté, c’est le Grand Etang Fourcat.



Il nous faut passer de l’autre côté du déversoir en franchissant le petit barrage.



Pour continuer la boucle, nous devons franchir le petit col et descendre dans l’autre vallée.



Et là, c’est un paysage totalement minéral, presque lunaire.



Il faut descendre dans une cheminée trè pentue et couper les éboulis à flanc afin de rejoindre le petit laquet sans nom situé sur l’autre versant.







L’Etang de la Goueille est au dessus de nous, mais à une centaine de mètres de plus en altitude. Prudemment, nous l’éviterons…
Nous montons vers la crête afin de passer dans la vallée suivante où nous découvrons les Etangs de Petsiguer





L’Orry de Petsiguer.



Nous commençons à voir l’amorce de la vallée mais nous sommes sur le bord supérieur d’un cirque glaciaire et nous devons descendre tout au fond.







Et là, l’Etang d’Izourt se redécouvre enfin.



Il ne reste plus qu’à rejoindre le barrage puis la voiture bien plus bas.
De là où nous sommes, nous pouvons encore apercevoir la cascade qui semble sortir de nulle part et qui marque l’entrée du cirque de Fourcat.





Mais il est temps de redescendre car le temps se gâte…

A bientôt.

Bonjour,

C'est magnifique !!!!
Merci pour ces belles images et l'on sent dans les textes la grandeur des paysages.

Michel se dit amoureux des vielles mécaniques, il est certainement aussi amoureux de l'Ariège...

Cordialement