Bonjour à tous.
Nous avons fini par la monter cette fameuse « échelle des Sarradets » !
Départ de Gavarnie tôt le matin, à l’heure où les parkings sont encore vides et les rues désertes.
Le temps est clair et le cirque se dévoile dans toute sa majesté.
Nous laissons à gauche le sentier qui monte vers le refuge de Espuguettes et continuons sur la piste du fond de la vallée.
Le pont de Nadau.
Jeux d’eau...
Plus loin, un panneau décrit la géologie du cirque.
Cette longue piste conduisant à l’hôtellerie est un peu lassante mais il faut en passer par là !
Et nous finissons par arriver.
Presque 1 h 10 après le départ, les choses sérieuses vont commencer.
Normalement, il faut descendre vers le torrent et franchir la passerelle. Sauf que cette passerelle n’y est plus !
Heureusement, le débit de l’eau n’est pas très important et le franchissement se fait à gué, juste en aval.
Devant nous, le fond incliné du cirque qu’il faut remonter. Le départ de l’échelle est invisible d’ici : il se trouve à la pointe de la zone herbeuse situé au bas-droit de la photo.
En prenant de l’altitude nous voyons de mieux en mieux les nombreux sentiers que les touristes empruntent pour s’approcher au plus près du bas de la cascade.
Un coup de zoom.
Nous venons de traverser un pierrier pas agréable et le bas de l’échelle est tout proche.
Voilà, nous y sommes !
La vue vers le bas.
Vers le haut, c’est raide et il n’y a aucun barreau !
Bien que spectaculaire, cette première partie se laisse gravir sans trop de difficultés
C’est plus impressionnant si on regarde vers le bas.
On peut juger de la profondeur par la taille des randonneurs qui sont au pied.
Vers l’avant, ça monte toujours !
Un court replat se présente un peu plus haut et c’est l’occasion de découvrir quelques fleurs.
Des edelweiss.
Des iris des Pyrénées.
La pente se redresse à nouveau.
Nous finissons par arriver à un virage à gauche (altitude 2020), ce qui signifie que la fin de l’échelle est proche.
Pour en terminer avec cette première partie, il reste encre deux barres rocheuses à franchir, ce qui nécessite de faire de grandes enjambées.
Le sentier monte maintenant en écharpe dans des pentes herbeuses.
Nous atteignons le bas d’un vallon qu’il faut remonter jusqu’à atteindre une encolure.
Seul problème, la pente est encore plus soutenue...
Sur l’aval de l’autre versant, le Pimené et le refuge des Espuguettes.
Nous voici au col !
La vue vers le bas.
La vue vers le haut, de la Brèche de Roland à gauche au Pic du Taillon à droite.
Il suffit de remonter vers le refuge des Sarradets.
La vue vers l’arrière.
En approchant du refuge, nous distinguons de mieux en mieux la longue procession des touristes qui montent à la Brèche.
Le col des Sarradets, point culminant de la boucle, est tout proche du refuge.
Voici quelques photos prises du col.
Le vallon que nous venons de remonter avec le pic du Marboré au fond.
A droite le Taillon, à gauche la fausse brèche et le doigt. Dessous, le glacier est de plus en plus réduit.
Le massif du Vignemale.
Au col des Tentes, le parking est « blindé »...
Pour nous, le descente commence et elle va être longue et pénible.
Voici la toute dernière vue sur les murailles du cirque.
Il nous faut d’abord arriver à la cascade.
Et là, comme le glacier fond très vite, il y a beaucoup, beaucoup d’eau, si bien que la traversée devient très difficile. Et donc, il est impossible de franchir l’obstacle sans se remplir les chaussures (voire plus).
Nous sommes maintenant à la bifurcation des sentiers : pour Gavarnie c’est à droite alors que la sente d’en face draine l’immense majorité des marcheurs qui viennent du col des Tentes.
Cette descente dans la pierraille va être particulièrement longue et éprouvante, surtout dans sa première partie où le sol est très fuyant.
Et en plus, il faut retraverser le torrent....
L’objectif est la vallée des Pouey Aspé et elle est si basse qu’elle est encore invisible !
Les lacets se succèdent.
Sur le bas, les cailloux disparaissent enfin.
Nous voici au fond, près du Gave des Tourettes : le Port de Boucharo est tout là- haut.
Nous venons de là-bas.
Il ne reste plus qu’à descendre vers le village en passant par le plateau de Bellevue.
Mais y a encore de la route...
C’est depuis le plateau que les vues sur le cirque sont les plus belles, d’autant plus que celui-ci est maintenant bien éclairé.
Le retour au village se fait en longeant le cimetière où reposent quelques illustres pyrénéistes.
En résumé, cette boucle est particulièrement intéressante dans sa première partie mais elle est longue et usante dans sa partie descendante et ceci, presque jusqu’à l’arrivée au village.
Enfin, ce site est victime de sa célébrité : il y a beaucoup (trop) de marcheurs aux environs du refuge et même à la Brèche de Roland et leur empreinte sur la montagne pose inévitablement des problèmes.
En ce qui nous concerne, nous n’y reviendrons pas.
A bientôt.