Bonjour à tous.
Tel est le nom donné à ce sommet emblématique du Couserans. Sa position avancée par rapport à la crête frontière, ainsi que sa silhouette caractéristique en «chapeau de gendarme», font que l’on ne peut pas ne pas remarquer ce sommet depuis la plaine du sud toulousain.
Il paraît même être le point culminant de cette partie des Pyrénées, ce qui est faux car, avec ses 2838 m d’altitude, il est dominé par le Pic de Maubermé (2880 m), le Mont Rouch (2868 m) et même le Pic de Certescan Nord (2840 m).
Les pyrénéistes tel que Louis Audoubert disent qu’il faut avoir gravi ce sommet au moins une fois dans sa vie : «
Il faut faire le Valier car c’est plus qu’une randonnée, c’est un symbole, un rite, voire un pèlerinage ! »
Cela tombe bien car nous l’avons déjà « fait » une fois ce sommet : c’était en 2003, il y a 19 ans donc...
Et cette année, l’envie nous prend d’y retourner : allez savoir pourquoi...
Par contre, en 19 ans, nos souvenirs de cette ascension se sont considérablement effacés.
Départ au petit matin depuis le parking du Pla de la Lau, au fond de la vallée du Ribérot.
La « Maison du Valier », gîte d’étape sur le GR10, est juste sous la piste :
Au niveau des échangeurs, les panneaux indicateurs sont parfaitement clairs.
Le sentier effectue ses premiers lacets dans une belle forêt de hêtres.
Un prairie à traverser et un nouvel échangeur.
Nous prenons l’itinéraire de la rive gauche.
Le sentier longe ensuite des trous souffleurs.
Le premier objectif consiste à rejoindre le bas de la cascade de Nérech. Le sentier franchit ensuite cette impressionnante paroi par la gauche : certains passages sont taillés dans la roche.
En attendant de franchir ce verrou, nous passons juste sous la cascade
Nous changeons de rive grâce à une passerelle et nous attaquons une sévère montée.
Suit un petit plateau où le cheminement n’est pas du tout facile car le sentier est encombré de blocs.
Ce plateau vient buter contre la cascade de la Lauze.
Comme précédemment, il faut remonter ce verrou : le sentier effectue une série de lacets vers la gauche, tout cela au milieu de la végétation et sur un sol pas très agréable. La descente promet d’être pénible...
Le sentier devient ensuite plus rectiligne et s’élève jusqu’à la cabane des Caussis.
Le sentier remonte maintenant une croupe herbeuse et file vers le refuge des Estagnous.
Vers l’avant, le soleil est éblouissant : il est préférable de photographier le chemin parcouru.
En bas à droite, le bel Etang Rond.
Pour la première fois, l’objectif se montre !
Le refuge des Estagnous est enfin en vue.
Il y a du monde !
Au loin, le panorama commence à devenir intéressant.
Pour nous, c’est là bas : le col de Faustin au fond et la Valier à gauche.
Le sentier perd un peu d’altitude en longeant les « estagnous » (petits étangs).
Maintenant, l’environnement devient minéral et la pente particulièrement sévère. Dans un premier temps, il faut atteindre un pierrier puis le remonter par une série de lacets.
Les vues vers l’arrière :
Un regard vers le haut.
Ensuite, le sentier quitte le pierrier et remonte une croupe par une nouvelle série de lacets. A chaque virage, nous avons la (belle) vue sur le refuge.
Le col de Faustin s’est un peu rapproché.
Le paysage est superbe.
Une fois ces maudits lacets effectués, la sente file droit en direction du col : le passage est étroit et spectaculaire mais des mains courantes sécurisent les parties les plus exposées en cas de terrain humide.
Nous voici au col : en face et en bas, c’est la vallée d’Estours.
Pour nous, c’est à gauche : le sommet est encore 187 m au dessus.
Des lacets, toujours des lacets avec, à chaque fois, une belle vue vers le bas, en particulier sur l’Etang Rond et l’Etang Long.
Et puis, la croix du sommet finit par se rapprocher.
On va dire que c’est la fin du chemin de croix...
Tour d’horizon : pic de Barlonguère, Mail de Bulard, pic de Maubermé et Maladeta tout au fond à gauche.
Zoom sur la Maladeta.
Le secteur des Lauzets avec les étangs de Milouga et d’Arauech.
Vers le sud-est.
C’est pas tout, il faut entamer la descente : elle s’annonce longue et particulièrement pénible à cause de la nature du terrain.
D’abord rejoindre le col.
Du col, enchaîner avec la traversée en écharpe.
Un hélico de la Sécurité Civile, probablement en intervention de secours au niveau de l’Etang Rond.
Les lacets et l’éboulis sont gérés au mieux et voici le refuge.
Un regard vers l’arrière.
Une plaque nous rappelle que nous sommes sur un des « Chemins de la Liberté ».
Il nous faut reprendre la fastidieuse descente.
Heureusement, il y a l’environnement.
Cabane en vue !
Nous avons effectué plus de la moitié du dénivelé négatif, mais nous sommes loin d’être à mi-distance de l’arrivée.
Nous voici au dessus de la cascade.
La descente du verrou.
Encore 1 h ¼ de cheminement, essentiellement en forêt, et la maison du Valier est devant nous.
Le parking est juste derrière...
A bientôt.