Bonjour à tous.
Le cirque de Gavarnie est le plus connu des cirques pyrénéens et probablement le plus beau. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1997.
Idéalement placé et haut de 2801 m, le Pimené (ou pic du Pimené ?) constitue un magnifique belvédère offrant des vues « à couper le souffle », tant sur le cirque de Gavarnie, que sur celui d’Estaubé, ou sur le Mont Perdu, ou encore sur le Vignemale.
L’itinéraire permettant d’accéder à ce sommet est long (en dénivelé et en distance) mais, a priori, il ne présente pas de difficulté insurmontable.
Départ donc le plus tôt possible du village de Gavarnie.
Dès l’entrée du bourg, le cirque se dévoile dans sa totalité.
La grande cascade.
Après un parcours à plat de part et d’autre du Gave de Pau, le sentier quitte brusquement la vallée et s’élève dans le Bois de Pailla dans une multitude de lacets.
Une vue sur Gavarnie.
Une autre sur le haut du cirque. A droite, le Casque du Marboré et à gauche, la Tour.
En limite de forêt, on trouve des iris des Pyrénées à profusion.
Nous commençons à apercevoir le Brèche de Roland.
Nous sommes maintenant sur les estives de Pailla.
En face, la cabane éponyme située juste dans l’axe du couloir Swan coincé entre les deux Astazou : le Petit (3012 m) et le Grand (2993 m).
Quel cirque !
Le massif du Vignemale se découvre à l’ouest : le glacier d’Ossoue et le sommet mythique de la Pique Longue (3298 m).
Nous approchons du refuge des Espuguettes.
D’ici, la vue sur la Brèche est imprenable.
Avec un fort grossissement, on aperçoit les randonneurs qui remontent le petit glacier en direction de la Brèche.
En ce qui nous concerne, après avoir refait tous les niveaux (d’eau !), nous repartons vers notre objectif, les deux Pinené : le Petit (2667 m) est droit devant et le « grand » (2801 m), un peu en arrière et à gauche.
Le refuge n’étant qu’à 2027 m, il y a encore de la route...
Le sentier remonte donc des croupes herbeuses : pas très difficile mais un peu fastidieux.
Le Petit Pimené.
Après avoir récupéré le sentier venant de la Hourquette d’Alans, l’itinéraire effectue de grands lacets en direction du col du Pimené.
De ce col, nous devinons vers le sud-est le cirque d’Estaubé.
Ignorant pour l’instant le Petit Pimené, nous basculons sur l’autre versant afin de contourner le sommet par la droite en suivant une sente en balcon.
Le (grand) Pimené est là-haut.
Mais avant, il faut rejoindre la crête entre les deux sommets.
L’herbe se fait très rase et les cailloux sont omniprésents : nous sommes en haute montagne.
Depuis la crête, l’itinéraire final est évident.
Vers l’arrière, sur le haut du cirque d’Estaubé, on devine la Brèche de Tuquerouye.
C’est ici, juste sur la brèche et sur un emplacement totalement improbable, que se trouve le plus haut (2666 m) et le plus ancien (1890) refuge des Pyrénées. Malheureusement, on ne peut pas le voir sur la photo.
Ces deux clichés trouvés sur le net montrent l’austérité des lieux.
Pour nous, c’est presque la fin de l’ascension.
Ici, ce n’est que rocaille et arêtes effilées. C’est parfaitement faisable mais il faut un peu « mettre les mains », être prudent et ne pas avoir le vertige...
Du sommet, le paysage est grandiose. Un tour d’horizon depuis le nord et dans le sens horaire.
La vallée venant de Luz-Saint-Sauveur.
Au premier plan, le Pic de Larrue.
Dans le lointain, dominant le cirque de Troumouse, le Pic de la Géla et le Pic de la Munia.
Le cirque d’Estaubé à gauche et le petit Pimené en bas.
Tout au fond, le Mont Perdu et, à droite et dépassant à peine au dessus du Grand Astazou, le Cylindre du Marboré.
Les balcons du cirque de Gavarnie depuis presque le Pic du Marboré à gauche jusqu’au Taillon à droite. Malheureusement, j’ai cadré un peu trop à droite et ainsi raté ce sommet mythique que constitue le Marboré.
Un petit zoom sur le Taillon : si tout va bien, nous devrions aller le visiter dans quelques semaines.
Le port de Boucharo et le col des Espécières.
Et bien sûr, le Vignemale.
Tout en bas, les parkings de Gavarnie sont blindés.
A 5 € la place de stationnement, cela doit commencer à faire un peu de monnaie en fin de journée...
C’est pas tout, mais il faut redescendre !
Le col entre les deux sommets est en bas et le Petit Pimené juste au dessus.
Ce coup-ci nous passons par le Petit Pimené.
Le (grand) Pimené vu depuis ce sommet.
Vers l’avant.
Dessous, on voit le col du Pimené, les lacets du sentier et la Hourquette d’Alans au fond.
Il suffit maintenant de redescendre les pentes herbeuses en direction du refuge.
Un peu avant d’y arriver, afin de varier le retour, nous partons vers le nord-est en direction du plateau d’Alans.
Le sentier n’est pas facile à trouver : il y en a plusieurs et le « bon » n’est pas le plus marqué au sol. Mais bon, après un mauvais choix et le rattrapage facile du bon sentier, nous arrivons à la cabane d’Alans.
Maintenant, l’itinéraire est évident et les vues sur le cirque toujours aussi belles.
Bien plus bas, à l’approche du village, nous retrouvons la fraîcheur de l’eau et nous en avons bien besoin !
Par contre, un fois franchi le Gave de Pau sur le petit pont de Passet, nous débouchons brutalement dans la rue principale de Gavarnie. Là, le contraste, ou plutôt le choc, est violent car nous nous trouvons au milieu d’une foule dense agglutinée devant les boutiques en tous genres !
Un vrai dépaysement...
A bientôt.