vous tous!
Je pense que les nouvelles variétés sont plus fragiles que les anciennes. La mondialisation , par les transports et les marchandises nous ont apporté beaucoup de nouveaux parasites et des maladies qui résistent au méthodes de nos grands parents: un peu de cendres de bois, barrière de suie, purin, et la bouillie Bordelaise.
Maintenant on met des pièges phéromones.
La bouillie Bordelaise aussi à dû être modifiée: les communologistes disent que ça pollue et empêche les sols de produire.
Par chez nous, jusqu'à il y à 60 ans, il y avait des vignes partout, traité à la bouillie Bordolaise et on cultivait les légumes entre les rangs.
Le vin était vendu aux bistrots jusqu'à Lyon et les légumes pour consommation personnelle et nourrir les cochons. Et pas d'engrais, juste du fumier et les légumes étaient aussi beaux que maintenant.
Les fermes étaient petites. Maintenant, on dirait des micro entreprises. Souvent 2/3 chèvres, de la volailles, des lapins , quelquefois 1 vache. La culture des légumes incombait aux femmes et aux "gones". Les soins des animaux aussi.
Les revenus du ménage était assuré par le mari qui travaillait à l'usine en équipe, et par la vente du vin qui assurait le principal revenu de la ferme, complété par la vente d'oeufs et volailles, et du 2ème cochon. Un seul étant tué pour la consommation personnelle. Quelques légumes étaient aussi vendu au "marché de la ville", là ou étaient les usines.
Il y avait quelques fermes plus importantes, avec 6/8 vaches et 1ou 2 chevaux. C'était carrément la taille au dessus, du fait de la présence des chevaux: il faut au moins 4 hectares pour nourrir un cheval, alors que les "micro fermes" les atteignaient rarement.
Les chevaux des fermes étaient "prêtés" aux petits cultivateurs contre des journées de travail. Maintenant on dirait loué. ...et ce serai sans doute un scandale. Rendez vous compte, on comparait le travail du cheval à celui de l'homme! Une journée de cheval contre 2 journées de main d'oeuvre dûes.
Puis les années 60 sont arrivées, et la chimie aussi. DDT, lindane et autres sont arrivés. Et on a traité les légumes avec la boite souffleuse KB , du pur lindane, sans masque et pour mettre la juste dose
Il y avait aussi la souffleuse à main, avec un réservoir.
A l'armée, la m^me souffleuse pour traiter au DDT les malheureux qui s'était débrouillés pour attraper des morpions.
Mortels?.
Je me pose la question: Nous sommes la génération élevée au chimique, et en même temps,la génération d'un allongement de durée de vie jamais atteint.
On me répond souvent :oui, mais la médecine à progressée.
Moi je pense que c'est la chimie, parce que tous ces nouveaux médicaments, ce ne sont pas des tisanes, mais bien de la chimie.
Tout ceci, n'est cependant pas un réquisitoire pour continuer avec le phytosanitaire à outrance.
Bon, je me suis laissé un peu aller, sur le sujet, voir débordé. J'aurai
presque dû ouvrir un sujet Souvenirs d'antan.