MACHINE A VAPEUR DES FORTS BELGES DE LA MEUSE EN 1914

Bonjour PAT
Comme pour le chantier entrepris par Jean sur son International, je reste admiratif de cette restauration et du travail effectué.
Je vous souhaite à tous une bonne continuation et mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
A bientôt.

Laurent

Merci Laurent !
Meilleurs vœux à toi et ta famille.

Cordialement,

PN425

Bonjour à tous,

Dimanche n'est pas coutume, mais voici les réflexions du jour à propos de la crosse de puissance :
Les croquis :


Le fraisage de la semelle :

Positionnement des joues et des arrondis mécanosoudés :

Deux opérations seront d'emblée délicates à : le fraisage à 55 mm pour loger le pivot et à 105 mm pour recevoir le sabot de la tige du piston.
Avant ou après soudage ?
Il faudra bien réfléchir car je ne possède pas vraiment l'outillage adéquat...

A bientôt.
Cordialement,

PN425

Bonjour Paul-André.

Tu devrais peut-être faire preuve de prudence et ne pas te lancer si tôt dans une réflexion si intense.
Car l'année ne fait que commencer et il te faudra tenir dans la durée...

Par contre, je devrais moi-même forcer un peu plus dans ce domaine car je ne vois pas (encore) comment s'organisent les pièces en cours de construction !

A bientôt.

Bonjour Michel,
Bonjour à tous,

Je profite de ce lundi de congé, pour réfléchir à la pertinence des conseils qui précèdent.
En effet, étant seul à la manœuvre depuis fin Septembre, il n'est pas sur que lever le pied soit le bon plan.
La machine devrait être présentée au public le 15/08 et je suis quelque peu dépassé par l'ampleur du travail.
De plus la forme physique n'est pas au "top".
La crosse est la pièce qui coulisse dans les glissières face au cylindre et qui est représentée de profil sur le plan du moteur qui précède.
Etant dans l'impossibilité de la faire couler, celle-ci sera construite en un ensemble soudé qui reprendra : la semelle, les deux joues,les arrondis reliant le plan frontal aux deux joues et le sabot qui est toujours sur la machine.

Bonne semaine à tous les "ferrailleurs".

Cordialement,

PN425

Bonjour Paul-André.

Bon, ça y est : j'ai tout compris en remontant un peu le sujet.
Ce n'est pas bien compliqué mais il me fallait juste faire un petit effort.

Bon courage pour la suite (qui promet d'être ardue).

Bonsoir,

Voici, en résumé, le résultat de notre dernière action au fort.

L’ébauche de la crosse, simplement pointée, avec ses joues centrées par un pilote de 50 mm de diamètre, a pu être présentée sur la machine.

Point mort avant, aucune erreur d'alignement :

Point mort arrière, même constat :


De retour à l'atelier, le soudage définitif des différents éléments a été réalisé :

Le pilote a été déposé et la barre de bridage sera éliminée lors de la découpe des pentes arrières.
L'usinage du profil arrondi et de la rampe vers le sabot fera disparaitre les cordons de montage.
Un polissage soigné permettra d'atteindre un état de surface parfait proche du fini de fonderie.
A droite, l'alésoir extensible de 45-55 mm attend de pouvoir entrer en action :  

La pièce terminée sera pointée sur place au fort, on va rigoler avec la bouteille d'argon qu'il faudra porter tout au long
du parcours agréable que vous connaissez maintenant.
Amicales salutations,
PN425

Bonjour,

Toujours pour cette fameuse machine, je suis à la recherche de deux graisseurs vapeur à déplacement ou à deux chambres.
Si d'aventure quelqu'un a cela dans ses tiroirs et ne sait qu'en faire, je le remercie de prendre contact.

Cordialement,

PN425

bonjour
superbe travail.
je suis en admiration.
pour les graisseurs met nous des photos.
ça se trouve j'ai ça au fond d'un tiroir

bonne soirée

Bonsoir. Je surveille ce sujet depuis le début et je suis émerveillé devant la qualité du travail réalisé. Quand on sait comment se situe ce chantier  ainsi que son accès, on ne peut que vous féliciter pour votre dévouement. Total respect et chapeau bas.
Continuez ainsi et bon courage pour la suite de cette aventure.
Bien amicalement, Didier.

Bonjour Jean,
Bonjour Didier,
Bonjour Tout le Monde,

Merci aux deux premiers pour vos réactions enthousiastes.
Il est vrai que cette aventure dépasse de quelque peu ce à quoi, au départ, Guy et moi pensions nous engager.
Le National de Monsieur le Professeur est également une restauration difficile et preuve que tout est possible quand on le désire passionnément.
De plus, la restauration de qualité du KÖRTING de Tonton contribue également à remettre de l'ambiance sur le forum engourdi par l'hiver.
Pour revenir aux graisseurs, un type à déplacement n'est pas absolument nécessaire car les deux genres suivants ont également
été montés par LA MEUSE et devraient être plus "facile à trouver".
Extrait du manuel technique militaire :
Graisseur à boule à deux vannes. Ce type de graisseur était également utilisé sur les petites locos. Voir photo de MARIE,
toujours en recherche de fonds pour une nouvelle chaudière. Le graisseur en question se trouve sur le cylindre droit :


Graisseur automatique sous pression :

Le corps de crosse est pratiquement terminé mais l'alésage à 55 mm me pose problème.
En effet, l'alésoir expansible, prévu à cet effet, broute et ne donne pas un fini de surface satisfaisant :

La suite pour bientôt.
Amicalement,
PN425

bonjour

pour moi ce genre d'alésoir se manœuvre à la main.
il faut un gros tourne à gauche.
et si l'épaisseur à enlever est importante, plus de 1 ou 2/10 il faut y aller par petit touche.
je pense qu'on peut enlever 5/100 par passe pas plus.
les lames sont très légèrement conique à l'entrée.
pas fait pour le mettre sur une machine.


j'ai rien pour le graissage.

au revoir

Bonjour,

Bien d'accord avec vous Monsieur le Professeur Emérite !
Hélas, je n'avais pas d’autre choix, utiliser la tête à aléser n'était pas envisageable.
Un alignement parfait avec un tourne à gauche, le couple infernal (53 mm) qui en résulte et la faible épaisseur pour le guidage par rapport à la longueur de l'outil et du travail aurait été impossible. La solution caduque adoptée, avec une machine qui tourne à 60 RPM, a eu le mérite de générer un centrage parfait.
La finition sera obtenue en CNC par contournement et en retournant la pièce.
Merci d'avoir regardé pour les graisseurs, c'est super sympa !

Bon dimanche à tous.

Amicalement,

PN425

Bonsoir,

En quelques photos, voici les dernières nouvelles du fort.
La crosse, après soudage, a nouveau été présentée sur la machine en vue de déceler des déformations éventuelles.
Ce dernier test est concluant :

Dans la foulée, la plaque de fermeture frontale de la chapelle d’admission a été placée.
Le médaillon LA MEUSE sera fixé au centre de sa surface creusée la semaine prochaine :  

Mardi dernier, les amis du Front de Sauvegarde m'ont apporté le régulateur PILET.
Ce régulateur, pour lequel on ne trouve pas beaucoup d'information, aurait été fabriqué en Hollande à Maastricht.
Sa conception originale, a l'avantage de ne pas permettre aux boules de se déployer en dehors de la masse tambour
en évitant ainsi de blesser un opérateur imprudent. De plus un ingénieux système de clapet double permet d"obtenir
une soupape d'admission parfaitement équilibrée dont le couple de manœuvre est indépendant du débit de vapeur:

Le premier contact, à l'atelier, passe bien sur par le bain électrolytique :

Après quelques heures de production d'H2 et de O2, on commence a y voir plus clair et un premier démontage est effectué.
Un coup de chauffe au chalumeau permettra de libérer l'axe de la poulie d'entrainement :


Le tambour est maintenant retourné dans le bain afin de pouvoir retrouver la trace des huit vis de fixation du plateau supérieur et de celui
de la cataracte (amortisseur).
Les choses compliquées vont commencer !
A suivre.
Cordialement,
PN425

S'est pas "petit" comme élément pour réguler !

Une chose m'intrigue : l'entrainement par une "petite" poulie à courroie lisse! ..... Si le régulateur se grippe un peu ou si la courroie glisse il se passe quoi?.... Emballement de la machine ou ralentissement ?

Bonjour.

Sans vouloir me substituer à Paul-André, je dirais qu'il n'y a peu de contraintes sur un régulateur à boules et qu'il y a peu de (mal)chance que le mécanisme se grippe.
On retrouve pratiquement toujours ce type d'entraînement, y compris sur les locomobiles.



A bientôt.

bonjour PA et bonjour à tous
j'ai une pompe à huile de machine à vapeur à trois voies
qui m’empêche de fermer un tiroir !
amicalement
renée

Bonjour Renée,
Bonjour à toute la Galaxie,

Merci pour ton intérêt à ce projet déraisonnable.
Pourrais-tu m'envoyer une photo de ce qui coince ton tiroir ?
En effet, sur ce genre de moteur, les graisseurs suivant ont été utilisés :
- Sas à deux vannes.
- Gravité sous pression
- Déplacement
- Condensation
mais à ma connaissance, et selon le document militaire en ma possession, il n'y a pas eu recours à une centrale de graissage.
Néanmoins, si l'objet a une gueule d'enfer et si son intégration sur la machine est un plus, ta proposition mérite bonne analyse.

Merci de compatir à mes souffrances.

Amicalement,

PN425

Bonjour,

Cette photo a été oubliée dans l'édition précédente.
Il s'agit de la soupape à deux sièges et clapets équilibrés.
A droite se trouve la bague de transfert du mouvement vertical résultant de la vitesse :

Cordialement,

PN425

Bonsoir,

Encore, encore , encore, je ne me lasse pas de cette saga.

Encore bravo Paul André pour ta ténacité, ton expertise et la note d'humour.

Olivier

Merci Olivier,

Devant tel encouragement, je me dois de continuer cette histoire qui risque encore de durer.
Aujourd'hui, j'ai procédé au démontage complet du régulateur de vitesse.
Les vis noyées dans la fonte ont été remises au jour grâce à l'électrolyse.
Ensuite, quelques points chauds au chalumeau ont permis un déblocage étonnamment aisé au tournevis à frapper.
Dans la bagarre, un coup mal placé, avec le marteau en fibre, a emporté un morceau de la jante de la poulie d'attaque.
Une brasure à l'argent a réparé ce petit malheur.
Un des deux pignons du renvoi d'angle manque, il doit être refabriqué car il n'est évidemment pas au module.
Malgré la corrosion importante, l'axe vertical pourra être récupéré en l'état car les jeux résultants sont minimes.




Bon weekend à tous.

PN425

Bonjour,

Ce dernier mardi soir a été consacré à la réparation des rainures de cale sur l'arbre et la poulie d'attaque du régulateur PILET.
Une nouvelle cale à talon a été fabriquée.
Rechargement de l'arbre abîmé lors d'une tentative de perçage de la cale :

Fraisage du logement dans l'alignement de celui d'origine :

Réparation de la  rainure sur la poulie :

Nouvelle cale à talon :


Bonne journée et à bientôt.
Cordialement,
PN425

Bonjour,

Voici l'état d'avancement du projet.
Grâce à un coup de main sympathique de CEL, nous avons enfin la solution pour le graisseur de la chapelle et peut-être, si le Front de Sauvegarde l’accepte comme telle, pour la pompe alimentaire.
En effet, Marcel a gracieusement mis à notre disposition le graisseur tant recherché ainsi qu'une pompe à eau à piston, au principe semblable au type original.
De plus, vendredi j'ai été enlever la plaque de firme que j'ai fait fabriquer en fonderie.
Cette écusson sera vissé sur la plaque frontale de la chapelle d'admission, au centre de la partie en creux :


Mardi, le graisseur devrait être restauré et la poignée en bois manquante refaite en buis importé de Vendée.
A suivre !
Bon dimanche,
PN425

Bonjour à tous,

Journal du fort de Loncin, édition du jeudi.

Malgré le froid régnant dans l'atelier, j'ai entrepris la restauration cosmétique du modérateur.
Voici l’objet en question, dans l'état, où les voleurs de métaux l'ont laissé. Seul le corps subsiste :

Un fournisseur de la société, où j'ai presté mon dernier jour de travail le 29/01, m'a gentiment offert cette vanne vapeur :

Le diamètre extérieur de la bride du bonnet étant de même dimension que celui du corps de la vanne, il a suffit de modifier la taille et
l'entraxe des trous :  

Voici le modérateur accouplé à la vanne à deux sièges du régulateur de vitesse.
Vue de gauche :

Vue de droite :

Les deux bielles de commande seront restaurées dès le retour du renvoi d'angle avec son nouveau pignon.
Mise en peinture de la plaque de la chapelle d'admission après la fixation du médaillon :

Extrait d'un catalogue LA MEUSE ou d'un manuel militaire, voici une vue de la salle des machines d’époque.
Il est à noter que le régulateur en place est un SCHAEFFER & BUDENBERG.
Normalement, ce type de régulateur était en réserve, le PILET étant monté en lieu et place :

Notre machine aujourd'hui à 12h00 précises :

Amicales salutations,
PN425

Bonjour Paul-André.

Cela commence vraiment à avoir de la gueule !

A bientôt.