Bonjour à tous.
Souvenez-vous : c’était il y a à peine plus de 2 mois et il faisait beau et chaud… Une autre époque quoi !
Bref, pour oublier le froid qui sévit à l’extérieur, voici quelques photos qui étaient restées au fond d’un carton et qui se rapportent à une balade faite au mois de septembre dernier, quelques jours après l’ascension du Montcalm. Le but de la randonnée est le Port de l’Artigue situé sur la frontière, au fond de la vallée du même nom.
Comme pour le Pic Rouge de Bassiès par la face sud (La Raspe) ou le Montcalm, le départ a lieu au parking de l’Artigue. Le début de l’itinéraire est bien connu car déjà parcouru il y a une dizaine de jours.
Depuis la Raspe, voici comment se présente la haute vallée de l’Artigue. Le col est tout au fond.
Nous voici au début de la haute vallée, juste après avoir passé le premier ressaut.
A droite en montant, la cascade de Borgne de Boucaire.
Le col est là haut.
A force de monter, nous arrivons au niveau des orris des Légunes d’en bas (et non des Légumes).
Plus loin, ce sont ceux des Légunes d’en haut.
Le ruisseau de l’Artigue.
Cela n’en finit pas de monter…
La ligne de crête s’est bien rapprochée, mais le plus dur reste à faite. Il faut remonter le long couloir d’éboulis puis bifurquer à droite au pied des falaises.
Un petit coup d’œil vers le bas pour se donner du courage...
A force de persévérance, le col est atteint. C’est ici que l’itinéraire de la HRP (« Haute Randonnée Pyrénéenne ») repasse en France pour atteindre le point le plus bas du parcours, le gîte de Mounicou.
Derrière, la vallée de l’Artigue.
Devant, le versant espagnol et la vallée de Romédo.
Au loin, sur la frontière, le Pic de Certescans avec sa ligne de changement de nature de roches.
A ses pieds, le lac et le refuge du même nom.
Le lac de Gullo.
Le Port de Couillac, autre col frontalier : au-delà, c’est la France.
Maintenant, il faut prendre le chemin du retour et redescendre le long éboulis, ce qui ne nous enchante pas trop ! Pour l’instant, il est invisible car caché par la pente.
Finalement, c'est plus facile que prévu. Surtout qu’un coup d’œil vers l’arrière permet de mesurer le chemin parcouru.
Voilà, l’éboulis est passé, mais il reste de la route.
Aux environs des Légunes d’en haut.
Une dernière vue du col tout là haut.
Il faut toujours descendre.
Nous découvrons les orris de Mespelat : nous ne les avons pas vus à la montée car ils étaient cachés par un repli de terrain.
A partir d’ici, nous avons une vue intéressante sur l’itinéraire de montée au Pic Rouge de Bassiès par la Raspe, ascension faite il y une dizaine de jours. Au début, le sentier est assez bien marqué.
C’est ensuite que ça se gâte, lorsque le chemin disparaît et qu’il faut monter droit dans la pente ! Un bon souvenir malgré tout.
Voilà, la descente finale jusqu’au parking n’est plus qu’une formalité.
Mais nous reviendrons car il reste beaucoup de sites à voir : le lac de Montestaure, le Pic de Bentefarine et bien d’autres choses encore.
Pour terminer, voici quelques vues panoramiques de la vallée fournies par Géoportail.
A bientôt.